Plage de Reynisfjara à Vik en Islande
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epuis plusieurs années, l’Islande nous faisait rêver mais, allez savoir pourquoi, nous avons toujours remis ce voyage à plus tard. Or, depuis, le Covid est passé par là et c’est donc sur un coup de tête, en suivant simplement nos envies, que nous avons décidé de tout réserver, sans nous poser de questions, avec un simple billet d’avion en poche, pour enfin aller découvrir les merveilles mystérieuses de cette île du Nord ! À un moment, ça suffit, nous en avons eu marre d’attendre et de tout remettre à demain… Pour la petite histoire, c’était notre cadeau de Noël perso ! Il faut dire que depuis février 2020 et notre road trip à travers la Floride, nous n’avions pas encore repris la route des voyages à l’étranger et, bien que notre pays soit magnifique, oh combien ça nous manquait ! Alors, quand on est tombées sur ce billet d’avion plus qu’intéressant, nous n’avons pas hésité une seule seconde ! En prime, nous avons eu le plaisir de partager cette aventure avec l’un des petits frères de Laure, notre compagnon de route à travers l’Islande.
C’est donc après quelques recherches, un peu de lecture et un billet d’avion réservé que nous avons élaboré ce road trip de 16 jours en Islande, au mois de juillet 2022, qui nous a permis de découvrir des paysages fantastiques en allant à la rencontre de ces terres intrigantes et de vivre une aventure extraordinaire.

Ainsi, sur cette page, nous avons compilé tous les points utiles à la préparation de votre voyage, à savoir notre itinéraire détaillé et le budget global à prévoir.
Pour les plus pragmatiques, vous pouvez visualiser, à la fin de cet article ou directement en cliquant sur le lien suivant : le récap’ budget. Quant aux plus gourmands, vous pouvez retrouver par ici : nos bonnes adresses et conseils gastro !

Enfin, sur la carte ci-dessous, vous trouverez les principaux points d’intérêt que nous avons visités durant ces 2 semaines en Islande. Vous pouvez cliquer sur n’importe quelle icône pour avoir plus d’informations.

Au total, le compteur kilométrique de la voiture a comptabilisé 4730 km. Nous avions prévu 8 points de chute (dont une dernière chambre d’hôtel histoire de se poser avant de prendre l’avion à 00h45), desquels nous avons sillonné les environs.

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L’itinéraire en bref

Jour 0 : arrivée à l’aéroport de Keflavik à minuit, récupération de la voiture puis un peu plus d’1h de route pour rejoindre notre 1er hébergement, au nord de Reykjavik
Jour 1 : premier petit déj’ islandais à Akranes avant de faire le tour de la péninsule de Snæfellsnes (en passant notamment par Búðakirkja, Londrangar ou Djupalonssandur), qui s’est terminé en pleine tempête, avec un retour à la maison vers 2h00 du matin
Jour 2 : tout l’Ouest du pays était en vigilance orange donc l’objectif était de rejoindre le Sud au plus vite, pour arriver à Vik, où nous restions 3 nuits ; sur la route, nous avons pu découvrir les cascades de Seljalandsfoss et de Skogafoss ainsi que quelques villages puis les bains de Seljavallalaug vers 22h00
Jours 3 et 4 : l’adorable Vik et ses environs (Reynisfjara, Dirholaey, Þakgil, Sólheimajökull et observation des macareux nichant sur les falaises de la plage de Vik) ; on a également tenté de se rendre au Landmannalaugar par la F225 mais plusieurs jours de pluie précédents ont eu raison de nous et nous avons rebrousser chemin face au 3e gué mais on s’est rabattues sur la route en elle-même et les abords du volcan Hekla
Jours 5 à 7 : route vers Jökulsárlón avec découverte du magnifique canyon de Fjaðrárgljúfur en chemin, randonnées autour du Vatnajökull, exploration des lacs glaciaires de Jökulsárlón et de Fjallsárlón, découverte de l’impressionnante Diamond Beach et de nombreuses langues glaciaires, randonnées dans le parc national du Vatnajökull (Skaftafelljökull et Svartifoss) et excellent restaurant à Höfn
Jour 8 : trajet jusqu’à Seyðisfjörður, en traversant tous les fjords de l’Est ; il n’y a que quelques villages à voir en chemin mais le trajet est splendide et Seyðisfjörður est un vrai coup de cœur
Jour 9 : route vers Akureyri, avec un détour par Hengifoss et le splendide canyon de Stuðlagil, avant de traverser des paysages extraordinaires jusqu’à Myvatn et l’incroyable site géothermique de Hverir ; on s’est ensuite détendues dans les bains de Myvatn jusqu’à 23h00 puis on a repris la route avec un dernier arrêt, à Goðafoss
Jours 10 et 11 : découverte des abords du lac Myvatn et du volcan Krafla puis de l’impressionnante Dettifoss avant de longer la côte jusqu’à Husavik par la jolie route 85 ; ensuite, on a profité de quelques plaisirs citadins et tenté de rejoindre Laugafell par la F821 mais, là encore, un gué trop profond nous a forcées à faire demi-tour
Jour 12 : route d’Akureyri à Hvammstangi en passant par la côte puis découverte de la péninsule de Vatnsnes, très bon restaurant et visite de l’autre moitié de la péninsule en soirée
Jour 13 : trajet vers Laugarvatn en passant par les chemins de traverse, en s’arrêtant à Hraunfossar et en empruntant la belle route 550 pour ensuite rejoindre Gullfoss puis Geysir avant de regagner notre logement
Jour 14 : exploration d’une partie de la péninsule de Reykjanes, en empruntant notamment la jolie route 42 (Krýsuvíkurkirkja, Seltùn et Kleifarvatn) et en poussant jusqu’au phare coloré à la pointe de la péninsule avant de finir la journée à Reykjavik, qui fut une très agréable surprise
Jour 15 : route 35 jusqu’à Hveravellir, son site géothermique et sa source chaude naturelle puis découverte du massif de Kerlingarföll et de l’exceptionnel site de Hveradalir, qui nous a laissées sans voix
Jour 16 : rangement des sacs, lavage de voiture, courses du retour et détente en bord de mer aux environs d’Ölfus avant de reprendre l’avion dans la nuit

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Le transport : avion et voiture

Aller le 05 juillet 2022 : Paris – Keflavik
Retour le 22 juillet 2022 : Keflavik – Paris

Nous avons réservé nos billets via Transavia, qui offrait des tarifs plus qu’intéressants.
Au total, l’A/R Paris-Keflavik pour 3 nous est revenu à 774€ TTC avec bagages, soit 258€ par personne.

Pour ce qui est de la location de voiture, après de nombreuses recherches, nous l’avons réservée chez Reykjavik Auto, qui proposait les tarifs avec assurances incluses les moins chers, tout en ayant des retours positifs sur Internet. Le comptoir se situe à quelques kilomètres de l’aéroport mais une navette vient vous chercher au terminal et vous redépose au retour. Finalement, le loueur a un partenariat avec Europcar et nous avons pu récupérer la voiture directement à l’aéroport via Europcar (on a sûrement eu de la chance car l’agent lui-même était surpris…).
Attention, la location d’un véhicule n’est pas donnée, d’autant plus que nous avons opté pour un 4×4 afin de pouvoir être 100% libres d’aller où l’on veut, sans se soucier du type de route emprunté.
Pour 17 jours de location d’un Suzuki Jimny, avec toutes les assurances essentielles pour l’Islande, le 4×4 nous revient à 248284 ISK, soit environ 1695€ TTC. Nous avons en réalité été surclassées (aucune idée de la raison…) puisque nous avons eu une voiture bien plus confortable que le Jimny, à savoir un Mitsubishi Eclipse Cross (4×4, automatique, hybride).

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L’hébergement

2 nuits à Laufbrekka (Airbnb, « Grande campagne à Hvalfjordur, 257,27€)
3 nuits à Vik (Airbnb, « Valley Guesthouse », 624,47€)
3 nuits à Jökulsárlón (Airbnb, « Maison sous une cascade », 740€)
1 nuit à Seyðisfjörður (Airbnb, « Báran, studio en bord de mer », 199€)
3 nuits à Akureyri (Airbnb, « Lovely and cosy apartment », 376,94€)
1 nuit à Hvammstangi (réservé en direct, « Hvammstangi Cottages », 115,40€)
3 nuits à Laugarvatn (Airbnb, « The White House », 624,76€)
1 nuit à Ölfus (Booking, Black Beach Guesthouse, 119€)

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Carnet de bord

Jour 0

Après un vol sans encombres mais sans trop de sommeil, nous voilà arrivées en Islande ! Le temps de récupérer les bagages, nous étions dehors aux alentours de 00h30 sous un ciel superbe, teinté de couleurs rougeoyantes. Nous nous rendons ensuite au comptoir du loueur de voitures afin de récupérer la nôtre et, première bonne nouvelle, il n’y a finalement pas de navette à prendre, la « cueillette » (depuis qu’on a appris ce mot-là au Québec, on l’a intégré à notre vocabulaire !) se fera directement sur place. Quelques brefs échanges plus tard, l’agent en charge des formalités nous annonce que nous sommes surclassées et qu’à la place d’un Jimny peu confortable (c’était le 4×4 le moins cher à la location…), nous aurons finalement un 4×4 automatique, hybride, avec GPS inclus ! On lui demande quand même si ce modèle peut bien passer sur les F-roads, ces pistes permettant de s’éloigner de la route 1 et de rejoindre l’intérieur des terres ; sa réponse est « oui » donc tout est parfait !
A ce propos, sachez que tous les loueurs de voiture islandais interdisent de rouler sur les F-roads ainsi que sur les routes 550 et 35 (il y a même un autocollant rouge posé sur la boîte à gants pour le rappeler). Concrètement, qu’est-ce que ça signifie ? Que vous ne serez couvert par aucune assurance s’il vous arrive un pépin sur l’une de ces routes… Malgré tout, tout le monde le fait quand même mais il est important de le savoir. C’est un peu un jeu de dupes entre touristes et loueurs, d’autant plus que vous aurez la possibilité, en réservant votre voiture, de souscrire une assurance spécifique pour vous prémunir des dégâts causés par les graviers sur le bas de caisse (mais, on le rappelle, emprunter des routes en graviers est interdit…). Bref, vous l’aurez compris, faites attention et, quoi qu’il en soit, si vous comptez rouler sur des F-roads, louez un véhicule 4×4 haut, c’est indispensable !

Une fois toutes les formalités accomplies, nous avons cherché notre voiture sur le parking dédié puis nous nous sommes installés et, puisqu’un voyage n’en est pas un sans quelques anecdotes, nous avons passé à peu près 20 min à comprendre comment reculer les sièges avant… Oui, 20 min, à 3, en faisant des essais et des recherches sur internet… On vous rassure, c’était évidemment d’une simplicité extrême mais on n’avait pas chopé le truc !
On a donc enfin pu prendre la route pour parcourir les 80km qui nous séparaient de notre première location et, comme nous sommes arrivés vers 2h00 du matin, on a pu constater qu’effectivement, la nuit ne tombe jamais. La luminosité décline très légèrement entre 00h00 et 03h00 environ et, si le ciel est dégagé, on assiste à des couchers et levers de soleil mais il ne disparaît jamais totalement et ce fut ainsi durant tout notre séjour ! C’est, bien sûr, très surprenant, un peu grisant aussi car on a l’impression que tout est toujours possible mais ça ne nous a finalement pas empêchées de dormir…

Jour 1

La nuit fut courte malgré tout car nous avions du pain sur la planche ce jour-là… Nous avons commencé par prendre la direction d’Akranes, petite ville très locale, avec quelques commerces, dont un supermarché (il n’y en a pas partout sur l’île donc on l’avait repéré en amont pour pouvoir faire nos premières courses du séjour). Avant cet aspect très pragmatique, on s’est d’abord rendues au Café Kaja, faisant aussi office de pâtisserie et de restaurant, où nous avons pris notre petit déj’. Avec un bon café, une petite douceur et le plein de courses pour quelques jours, nous étions enfin prêtes pour prendre la route de la péninsule de Snæfellsnes.
Le premier arrêt repéré en amont est une falaise de basalte située à l’entrée de la péninsule, à environ 1h d’Akranes. Le site de Gerðuberg n’est pas exceptionnel mais il permet de faire une courte pause agréable avant de s’engager sur la côte Sud de la péninsule.
En effet, nous avions la journée entière pour faire le tour de Snæfellsnes, en profitant des différents points d’intérêt sur la route. Nous avons donc parcouru les 87km qui nous séparaient de Djupalonssandur, une superbe plage de sable noir. Sur le chemin, nous avons fait de nombreuses pauses : Ytri Tunga (pour observer une colonie de phoques, Bjarnarfoss, Búðakirkja (la fameuse église noire que l’on peut voir sur de nombreuses représentations de l’Islande), le village d’Arnarstapi et ses falaises de lave, le site de Londrangar et enfin, Djupalonssandur.
Bien sûr, le nombre de kilomètres n’est pas impressionnant mais il faut compter les nombreux arrêts, les marches pour découvrir tel ou tel site, pour apprécier le paysage, pour se réchauffer dans un café avec un bon chocolat chaud, etc. Au final, nous nous sommes retrouvés totalement seuls sur la plage au bout de la péninsule à 23h00… Certes, l’été en Islande, l’horaire ne compte pas vraiment mais, à ce moment-là, nous commencions à ressentir la fatigue et nous savions qu’il y avait, quoi qu’il en soit, 2h30 de route pour rentrer chez nous. Pour couronner le tout, la pluie et le brouillard qui nous suivaient depuis midi ne faisaient que s’intensifier (concrètement, nous n’avons jamais pu voir Snæfellsjökull, le volcan recouvert de sa calotte glaciaire, qui donne son nom à la péninsule et la F570 était fermée). Après réflexion, nous avons quand même décidé de nous diriger vers le Nord ; ainsi, pour un temps de trajet quasiment équivalent, nous aurions tout de même l’occasion de voir d’autres décors.
Nous avons donc pris la route 574, en faisant un détour par la phare de Svörtuloft, pointant sa couleur orange vif vers le Groenland et c’est ensuite sous une pluie battante et des rafales de vent impressionnantes que nous avons regagné la route 54, en passant par Hellissandur, Olafsvik pour enfin arriver à Kirkjufell vers 00h30, trempés et épuisés. Bien évidemment, à cette heure-là, le site n’était qu’à nous mais le hic, c’est que l’on ne voyait pas à 20 mètres devant nous… Tant pis pour Kirkjufell… On a alors retraversé la péninsule vers le Sud, par la route 56 pour arriver chez nous à 02h30. On a mangé une soupe, 2 œufs durs et on s’est couchées sans tarder ! Quelle journée…! On ne l’oubliera pas, cette péninsule ! Si vous voulez tous les détail, lisez notre article : Péninsule de Snaefellsnes en Islande : un voyage à part entière !

Jour 2

Au réveil, le mauvais temps était encore bien présent et, après avoir consulté la météo locale (Icelandic Meteorological office), on a pu constater que tout l’Ouest du pays était en vigilance orange tempête. L’objectif était alors de rejoindre le Sud au plus vite, pour arriver à Vik, où nous restions 3 nuits. Notre hôte est sortie sur le pas de sa porte pour nous adresser quelques mots et, lorsque nous lui avons évoqué la suite de notre parcours, nous avons émis un léger espoir, disant que le temps serait peut-être meilleur à Vik. Elle nous a regardés et nous a lâché un « No, it’s not gonna be better » sur un ton très flegmatique, avant de nous adresser un « God bless you » d’adieu… C’était très engageant !
Sur ces bonnes paroles, on a pris la route, nos espoirs un peu douchés, autant que ne l’était la voiture… On a roulé pendant 150km (2h00 environ si on les fait d’une traite), sans pouvoir apercevoir quoi que ce soit du paysage environnant à cause du brouillard, sous une pluie constante, avant de s’arrêter à Seljalandsfoss, une des cascades les plus connues d’Islande. Entre temps, nous avons fait quelques pauses et détours dans des villages le long du chemin mais sans grande conviction, simplement pour nous dégourdir les jambes. A Seljalandsfoss, bien que très touristique, il n’y avait pas énormément de monde, ce qui nous a permis de profiter de cette immense cascade, derrière laquelle il est possible de passer, ce qui apporte un petit côté fun au paysage (attention, prévoyez les vêtements en conséquence car, même si vous avez beau temps, vous serez trempés !). Il est ensuite possible de poursuivre un peu plus loin, pour découvrir d’autres cascades, dont Glufrabui, enclavée entre les roches. Nous avons ensuite bu un chocolat chaud sous la pluie puis nous avons repris la route pour tomber, quelques kilomètres plus loin, sur Skogafoss, une imposante chute d’eau située en retrait du village de Skogar. La cascade dégage une puissance assez impressionnante, aussi bien lorsqu’on se trouve à ses pieds que lorsqu’on la domine. Là encore, après avoir grimpé les nombreuses marches permettant de surplomber Skogafoss, il est possible de continuer sa marche en remontant le cours d’eau, ponctué de nombreuses chutes. Nous en avons parcouru une partie puis avons fait demi-tour car il nous restait encore 45 minutes de route avant d’arriver chez nous et de pouvoir poser nos affaires, nous mettre au chaud et à l’abri.
Un peu à l’écart de Vik, sur le chemin de Þakgil, nous avons découvert notre adorable cottage, posé dans un décor de rêve. Entre toutes les pauses, les détours, les marches et ayant roulé doucement à cause du temps, nous y sommes arrivés vers 20h. On s’est installé, on a grignoté un morceau puis on a décidé de repartir pour découvrir la plus ancienne piscine naturelle encore en activité, Seljavallalaug. Nichée au pied des montagnes, on y accède par une marche d’environ 30 min, à travers un paysage charmant. Malheureusement, du fait de la météo et de la température de l’eau (refroidie à cause de l’air), nous ne nous y sommes pas baignés. Pourtant, le cadre est propice à la détente et, même à 22h00, l’endroit était fréquenté mais nous n’étions pas enclins, ce jour-là, à sortir les maillots de bain.

Jours 3 et 4

Contrairement aux prédictions de notre hôte des premiers jours, le temps s’est avéré être beaucoup plus clément, sans pluie et avec de belles éclaircies ! Nous en avons donc profité, le 3e jour, pour explorer l’adorable village de Vik et ses environs avec, en tête, la magnifique plage noire de Reynisfjara, bordée de falaises d’orgues basaltiques et gardée par des roches mystérieuses plantées dans le tumulte des vagues. Ensuite, à Dirholaey, surnommée « l’Étretat islandaise », on a une vue imprenable sur l’immensité des plages, le blanc de l’écume dessinant une ligne à perte de vue le long du sable noir. Nous avons ensuite pris la direction de notre premier glacier du voyage (et premier de notre vie de voyageuses), Sólheimajökull. Là, c’est une vraie claque ! Approcher à quelques mètres à peine de ces pics de glace bleutée, noircie par la terre volcanique, toucher du doigt à la fois la force et la fragilité de ce paysage, contempler la beauté des formes dans un silence quasi religieux, voilà des instants que nous n’oublierons pas… Nous avons terminé notre journée par la piste menant à Þakgil, parcourant des décors surprenants et menant à un charmant site niché au coeur de plusieurs montagnes aux couleurs chatoyantes, d’où l’on peut démarrer plusieurs sentiers de randonnée pour découvrir les environs.

Le lendemain, on a tenté de se rendre au Landmannalaugar par la F225 mais plusieurs jours de pluie précédents ont eu raison de nous et nous avons du rebrousser chemin face au 3e gué mais on s’est rabattues sur la route en elle-même et les abords du volcan Hekla, avant de finir par l’observation des macareux nichant sur les falaises de la plage de Vik.

Jours 5 à 7

Après 3 nuits passées à Vik, il nous fallait poursuivre vers l’Est, afin de nous rendre à quelques kilomètres du lac glaciaire de Jökulsárlón. Les 200 km à parcourir ont été parmi les plus longs du voyage, du fait de la pluie et du brouillard, qui empêchaient toute vue alentours. Heureusement, à 70 km de Vik, nous avons pu nous arrêter et faire une rapide marche pour arriver au canyon de Fjaðrárgljúfur, abrupte et cisaillé, creusé par des eaux vives se faufilant entre la roche. Le reste du trajet fût très monotone, nous obligeant à nous arrêter régulièrement et à sortir sous la pluie pour lutter contre la somnolence. Soudain, sur notre gauche, nous vîmes apparaître des dizaines d’icebergs flottant dans l’eau ; ni une, ni deux, nous avons rejoint le parking pour aller admirer ces impressionnants blocs de glace. Nous étions à Jökulsárlón ! Nous avons arpenté les rives du lac pendant un long moment, fascinées par ce spectacle lent et silencieux, baigné dans la brume. Il s’agit de l’une des choses qui nous a le plus marquées durant ce voyage. Nous avons ensuite suivi le courant, qui emmène jusqu’à la fameuse Diamond Beach, cette plage de sable et galets noirs, où viennent s’échouer les icebergs détachés du glacier, offrant un décor presque onirique. Là aussi, nous sommes restées un très long moment, à contempler puis à marcher le long de cette plage qui semble ne jamais se terminer. C’est donc la tête emplie d’images incroyables que nous avons atteint notre logement.

Les deux journées suivantes ont été consacrées aux environs de Jökulsárlón, avec notamment deux randonnées dans le parc national du Vatnajökull, l’une pour nous rendre aux pieds du glacier Skaftafelljökull et l’autre pour découvrir la cascade de Svartifoss. Nous avons également exploré le lac glaciaire de Fjallsárlón, plus petit et moins connu que son voisin mais avec des points de vue absolument superbes. Enfin, nous avons poussé jusqu’à Höfn pour tester un restaurant qui s’est avéré être excellent, le Pakkhús Restaurant. On y a goûté de la langouste grillée, typique de la région, ainsi que le meilleur fish & chips de notre vie ! Après ce délicieux repas, nous sommes retournées à Jökulsárlón, pour nous approcher au plus près du glacier à bord d’un zodiac (une expérience inoubliable !), avant d’allee admirer une dernière fois la belle Diamond Beach.

Jour 8

Le 8e jour du voyage, il faisait beau et nous avons pris la route pour une traversée des fjords de l’Est afin de rejoindre Seyðisfjörður et de découvrir cette région nommée l’Austurland.(vous pouvez d’ailleurs retrouver notre article consacré à cette région ici : Est de l’Islande : entre fjords, sites naturels et charmants villages). Il n’y a que quelques villages à voir en chemin mais le trajet en lui-même et les paysages traversés sont splendides ! Il s’agit sans nul doute de l’une des plus belles portions de route d’Islande. Nous avons roulé des heures durant, faisant tous les détours possibles pour ne rien louper de ces villages de bout du monde, isolés aux embouchures des fjords. Parmi eux, Djúpivogur, Stöðvarfjörður et Fáskrúðsfjörður méritent que l’on s’y attarde. Nous n’avons malheureusement pas pu aller jusqu’à Mjóifjörður (la route était fermée jusqu’à nouvel ordre), considéré comme étant l’un des plus beaux fjords de cette région ; si vous en avez l’occasion, essayez de faire le détour !

Nous avons rejoint Egilsstadir en toute fin de journée, pour bifurquer sur la superbe route Seyðisfjarðarvegur, qui commence par nous faire grimper vers des sommets enneigés, contrastant totalement avec les paysages traversés jusque là, avant de rescendre vers le charmant village de Seyðisfjörður. On y a passé la soirée, en commençant par nous attabler chez Kaffi Lara, un très bon bar-restaurant, notamment pour ceux qui veulent goûter à l’agneau grillé ! On a ensuite fait tout le tour du village, marché jusqu’à la cascade toute proche et profité jusque tard dans la nuit ensoleillée de l’ambiance festive et bon enfant qui régnait dans les rues colorées. Nous avons eu un véritable coup de cœur pour ce village, aussi adorable qu’animé et entouré, qui plus est, d’un cadre exceptionnel !

Jour 9

C’est avec une petite pointe de tristesse que nous avons quitté Seyðisfjörður, où nous aurions volontiers passé un peu plus de temps. La journée s’annonçait encore longue puisque l’objectif était de rejoindre Akureyri, notre prochain point de chute. S’il n’y a que 275km qui séparent les deux, c’était sans compter les nombreux arrêts et détours prévus en chemin.
Le premier d’entre eux était consacré à la cascade Hengifoss, se déversant sur fond de roche noire striée de rouge. Au passage, la route longeant la rive Est du lac Lögurinn est très agréable ! De plus, une fois sur place, n’hésitez pas à faire une petite pause au Hengifoss Food Truck, proposant quelques bonnes spécialités, dont une très originale glace au lait de brebis.
100km plus loin, nous avons eu un vrai coup de cœur pour le canyon de Stuðlagil, creusé au milieu des orgues basaltiques par une eau tantôt bleu turquoise, tantôt aux reflets verdoyants. On vous conseille vivement d’y accéder par sa rive Est, qui nécessite un brin d’efforts supplémentaires mais qui apporte des points de vue incomparables !
Après ça, nous avons repris la route 1 pour une centaine de kilomètres supplémentaires à travers de très beaux paysages désertiques de roches volcaniques afin de rejoindre l’incroyable site de Hverir. A mesure que l’on s’en approche, l’odeur soufrée devient de plus en plus prenante, indiquant une forte activité géothermique. Il n’y a pas de mots pour décrire ce décor et cette ambiance, faits de fumerolles, de mares bouillonnantes et de couleurs improbables… Hverir fait tout simplement partie des lieux qui nous ont le plus impressionnées durant le voyage ! Nous y avons passé un long moment, à observer, à déambuler parmi les différentes expressions de cette terre parfaitement vivante tant le spectacle était incroyable. Attention néanmoins à ne pas vous éloigner des chemins balisés, au risque de voir fondre vos semelles de chaussures !
Emerveillées, nous avons fini par reprendre la voiture pour aller en direction des bains de Myvatn, Myvatn Nature Baths. Ils sont considérés comme étant le Blue Lagoon du Nord, une version plus intimiste et moins touristique, ce qui avait fait pencher notre choix en leur faveur. Arrivés là vers 21h, c’est sans nul doute l’horaire idéal pour s’y rendre et y flâner jusqu’à la fermeture, à 23h en été. On vous passe le stress (pour nous, qui sommes très pudiques) de devoir nous laver et nous changer dans des vestiaires communs mais, une fois cela fait, l’entrée dans l’eau chaude et laiteuse est un vrai bonheur ! Tout se prête au calme, à la contemplation du paysage alentours et au bien-être… En sortant, reposés et parfaitement détendus, nous avons eu la chance d’admirer un superbe soleil couchant dans un ciel rosé, que nous avons pris le temps d’observer avec sérénité. Il nous restait théoriquement 1h10 de route jusqu’à Akureyri mais, la fatigue aidant, nous avons quelque peu allongé le temps de trajet du fait de pauses obligatoires pour ne pas s’endormir sur le volant… L’une d’elle s’est d’ailleurs effectuée à Goðafoss, la fameuse chute des dieux, qui s’est trouvée sur notre chemin et que nous avons eue pour nous seuls aux environs de minuit ! C’est en luttant littéralement contre le sommeil que Laure a courageusement terminé le trajet avec deux copilotes qui tentaient de la maintenir éveillée durant les derniers kilomètres. C’était effectivement une énorme journée, comme nous l’avions anticipé mais elle nous a offert de superbes souvenirs !

Jours 10 et 11

Le lendemain, nous sommes retournés sur nos pas pour explorer la région du lac Myvatn, en passant cette fois-ci par la rive Est, grâce à la route 848. La journée était ensoleillée, ce qui nous a permis de profiter des paysages bucoliques situés aux abords du lac.
Nous avons fait un premier arrêt à Skútustaðagígar, loin d’être indispensable mais qui nous a permis de grignoter pour le midi un sandwich acheté avant de prendre la route.
Ensuite, on trouve Hofdi, une charmante réserve naturelle boisée et verdoyante donnant sur les eaux translucides du lac, desquelles se dressent des blocs de lave se refroidissant ici depuis des centaines ou milliers d’années. Différents chemins permettent d’en faire le tour pour une agréable balade.
Un peu plus loin, le champ de lave de Dimmuborgir est également une étape sympathique permettant de se promener au milieu de formes géologiques étonnantes, entourées de verdure. Le seul bémol est que le site est très (trop) aménagé mais si vous empruntez le chemin balisé en bleu, décrit comme difficile mais qui est simplement non pavé, vous passerez un très bon moment en passant au plus près des roches.
En dernier lieu, nous nous sommes rendus à Grjótagjá, située sur la route 860 (très mal indiquée), une grotte de lave dans laquelle se trouve une source naturelle d’eau chaude formant un petit lac d’un bleu profond. Malheureusement, on ne peut plus s’y baigner mais, pour l’anecdote, il s’agit de l’un des lieux de tournage de Game of Thrones (alors, vous avez reconnu l’endroit ?!).
De là, nous sommes remontés jusqu’à Leirhnjúkur, un superbe site géothermique entouré par le champ de lave du volcan Krafla voisin. Nous ne pensions pas y rester très longtemps mais c’est finalement un endroit où l’on peut faire une assez longue randonnée, en passant entre les solfatares (fumerolles rejetant d’importantes quantités de soufre), les mares d’eau ou de boue bouillonnantes et les roches volcaniques. Nous avons marché un bon moment puis nous avons décidé de faire demi-tour car notre programme du jour était encore chargé.
En effet, nous avions prévu, juste après ça, de grimper en haut du volcan Krafla afin de découvrir Viti, le lac volcanique situé dans le cratère. On reprend donc la voiture pour aller jusqu’au parking dédié et là, nous nous sommes toutes les deux équipées pour une randonnée assez longue et quelque peu difficile, prévoyant des réserves de nourriture dans le sac, des vêtements chauds, nos gants, bonnets et ainsi de suite. Pendant ce temps, Tom, un peu plus rapide, commence à avancer en nous attendant. Un peu fatiguées et après avoir avalé 2 galettes de riz pour nous donner des forces, on se motive à fond et on le suit. Alors qu’il n’était qu’à quelques dizaines de mètres devant nous, il se retourne et nous fait un signe, montrant quelque chose sur sa gauche. On le rejoint en 3 minutes et voilà que l’on aperçoit Viti… C’était, disons-le, la déception du jour ! En effet, on arrive en haut du cratère en seulement 5 minutes top chrono. Certes, le lac est joli mais on n’y passe pas plus d’un quart d’heure, « montée » et « descente » comprises… Il n’est même pas possible d’en faire le tour, des cordes empêchant l’accès au flanc Ouest et stoppant net la progression après quelques pas du côté droit.
Tant pis pour la satisfaction d’avoir accompli un effort et d’admirer la récompense que devait être Viti, nous avons repris la voiture pour aller jusqu’à Dettifoss, à 72km de Krafla. La route 864 est étonnante et le paysage environnant est tellement minéral et désertique que, plus l’on s’approche du site, plus l’on se dit qu’il est impensable de trouver là la chute la plus puissante d’Europe. C’est le même sentiment que l’on a lorsque l’on parcourt le chemin à pieds depuis le parking. Cependant, à un moment, on commence à entendre un vacarme sourd un peu lointain et on comprend alors qu’il y a bel et bien de l’eau, quelque part dans cette étendue de roches. Il est vrai que Dettifoss est impressionnante par sa puissance ! Plusieurs points de vue permettent de l’admirer sous toutes ses facettes, ce que l’on ne manque pas de faire. En remontant la rivière par les chemins prévus à cet effet, nous sommes arrivés jusqu’à Selfoss, qui se composent d’une multitude de cascades en amont de Dettifoss et qui mérite le détour. Nous étions sur place vers 20h et il n’y avait, à ce moment-là, que quelques personnes se baladant sur les sentiers, ce qui nous a permis d’avoir le site quasiment pour nous.
Lorsque nous devions reprendre la route pour retourner à Akureyri, le temps de trajet étant quasiment équivalent et le ciel encore dégagé, nous avons opté pour passer par la côte, en remontant la route 864 puis en prenant la 85, passant par Husavik avant de redescendre vers Akureyri. Nous avons conduit durant 2h30, nous octroyant quelques pauses pour profiter du paysage côtier longeant tantôt des falaises, tantôt des champs baignés de la lumière orangée de cette fin de journée.

Nous sommes, encore une fois, rentrés très tard, accompagnés d’un ciel superbe mais, peu importe l’heure à laquelle nous nous couchions puisque le 11e jour était consacré uniquement à de la détente. Après une grasse mat’ bienvenue, nous nous sommes rendues dans le centre-ville d’Akureyri, certes petit mais loin d’être désagréable, pour quelques plaisirs citadins. Au programme : pâtisseries dans une bonne boulangerie, espresso en terrasse et hot dogs (les meilleurs de toute l’Islande, sans aucune comparaison donc même si le stand ne paye pas de mine, foncez au Pylsuvagninn !). Tout ça nous a fait un bien fou !
En milieu d’après-midi, nous sommes repassées à l’appart et, comme la détente nous va bien mais seulement pour un temps, on a voulu aller jusqu’à Laugafell, situé dans l’intérieur des terres. Pour cela, il faut emprunter une F-road, la F821. Nous nous étions renseignées en amont et nous n’avions lu nulle part qu’il y avait des gués à franchir donc nous étions confiantes. Seulement, après quelques kilomètres, un premier mini-gué se présente devant nous. Aucun problème pour le passer, on n’est même pas descendus de voiture en amont ! Un peu plus loin, voilà qu’un deuxième gué se trouve devant nous, un peu plus large et profond mais, après vérification, nous le traversons sans difficulté. Cependant, arrivés au 3e gué, c’était une toute autre histoire… En fait, il s’agissait d’un cours d’eau long de plusieurs dizaines de mètres qui passait littéralement sur la route. En soi, si ce n’était que ça, ça pouvait aller mais, de loin, nous avions l’impression que certains passages étaient profonds. On a donc été vérifier la profondeur et, effectivement, notre 4×4 risquait de ne pas passer. Si nous hésitions encore un peu car seuls deux passages étaient limite, une Jeep très haute passant par là a fini de nous décider lorsque l’on a vu ses roues s’enfoncer à plus de mi-hauteur. On ne faisait pas le poids, d’autant plus qu’il s’est mis à pleuvoir à ce moment-là, ce qui aurait eu des conséquences indéniables au retour ! Nous avons alors fait demi-tour, préférant ne pas risquer de se retrouver bloqués au milieu de la F-road. Tant pis pour Laugafell, la portion de route en elle-même était chouette et nous sommes rentrés à Akureyri malgré tout très contents de la promenade.

Jour 12

Notre point de chute suivant, pour une nuit, se trouvait à Hvammstangi. Pour y arriver, nous avons choisi de passer par la côte, afin de découvrir le paysage. Nous avions donc 4h de route, sans inclure les différents arrêts. Nous avons alors traversé Hjalteryri, Dalvik, Ólafsfjörður et Siglufjörður mais, pour être tout à fait honnêtes, cette partie du Nord de l’Islande n’est pas très intéressante et les villages n’y ont que très peu de charme, si ce n’est quelques maisons colorées à Hjalteryri et Siglufjörður mais qui ne méritent pas nécessairement le détour…
Une particularité est quand même à signaler : sur la route 82, on traverse un tunnel creusé dans la roche noire, long de 3km, aussi sombre que tous les autres mais ayant la spécificité de n’avoir qu’une seule voie. Sur le coup, c’est très perturbant car on doit régulièrement se ranger dans les enclaves aménagées sur le côté droit pour laisser passer les véhicules arrivant en face. Ce n’est évidemment pas ça qui doit nous pousser à emprunter cette route mais c’était suffisamment étonnant pour le signifier !
Une fois de retour sur la route 1, au niveau de Varmahlíð, on a fait le détour jusqu’à la ferme traditionnelle de Glaumbaer ainsi que jusqu’à l’église de Viđimýrarkirkja, toutes deux recouvertes de tourbe. Les deux édifices méritent que l’on s’y attarde quelques instants mais sachez qu’il faut payer pour entrer. Pour nous, ça n’a été qu’un simple tour à l’extérieur et, d’après nous, les visites ne semblent pas valoir le coup, surtout au vu du tarif pratiqué. Pour Glaumbaer, on peut parfaitement observer l’ensemble des constructions depuis le cimetière de l’église jouxtant la ferme et pour Viđimýrarkirkja, c’est essentiellement l’extérieur du bâtiment qui vaut le coup d’œil.
Arrivés à Hvammstangi, après quelques péripéties pour récupérer les clefs de notre tout petit cottage, nous avons pris la route 711 pour aller explorer la très jolie péninsule de Vatnsnes. Précisons que lorsque nous nous sommes garés devant nos cottages, nous étions atterrés devant la saleté de certaines voitures (recouvertes de boue jusqu’à mi-hauteur), nous disant que ces personnes pourraient quand même les nettoyer un peu… Et bien, nous avons compris après coup et sommes revenus sur nos propos ! La 711 est une piste, très roulante mais recouverte de terre et, même s’il ne pleuvait pas lorsque nous l’avons empruntée, la route était mouillée. C’est bien simple, il n’y a aucun moyen d’y échapper et on reconnaît ensuite les voitures s’étant engagées le long de la péninsule à leur carrosserie littéralement bicolore ! Peu importe, la route est très belle ! Nous sommes montés jusqu’à Tjörn, en faisant une balade à Illugastaðir, d’où l’on peut observer les phoques vivant dans les parages. Cette fois-ci, nous n’avons pas vu de phoques mais des centaines de sternes arctiques, ces oiseaux lançant des attaques sans vergogne sur les passant s’approchant trop près de leurs nids. Oui, les sternes, il faut s’en méfier ! Nous les avons découvertes à nos dépends dès le premier jour, lorsque d’un coup nous avons vu trois oiseaux foncer en piqué droit sur nous, accompagnant leurs attaques de cris stridents. Pour info., elles pondent leurs œufs au sol et il s’agit donc de leur façon de les protéger. Le problème, c’est que l’on ne voit pas les nids et que l’on peut s’en approcher d’un peu trop près sans le vouloir. Bref, si vous voyez des oiseaux foncer vers vous, protégez votre tête car elles donnent de vrais coups de bec et ne vous lâchent pas tant que vous n’êtes pas suffisamment loin de leur zone. De vraies teignes, ces sternes…! On a eu droit à des attaques à plusieurs reprises durant le voyage et, à force, on a appris à les reconnaître de loin mais, prudence, il y en a à peu près partout en Islande (on vous dit tout ici : au Sternes arctiques en Islande : méfiance !).
De retour sur l’asphalte, avec notre 4×4 bicolore, nous avons eu la chance de dégotter une table chez le très prisé Sjavarborg Restaurant, une excellente adresse dans un cadre très sympa !
Après manger, on a voulu découvrir l’autre partie de la péninsule et sommes donc allées jusqu’à Thingeyrar, en faisant le tour du lac Vesturhopsvatn. Bien que la route ne soit pas désagréable, cette partie nous a beaucoup moins charmées que l’autre versant de la péninsule mais nous avons tout de même apprécié cette fin de soirée.

Jour 13

Depuis Hvammstangi, nous avons choisi de descendre jusqu’aux chutes de Hraunfossar et Barnafoss, toutes deux très belles, grâce au bleu vif de l’eau se déversant avec force le long de roches noires, le tout dans un cadre verdoyant.
Nous avons ensuite emprunté la route 550 afin de rejoindre le site de Thingvellir par les chemins de traverse. La route en elle-même offre de superbes panoramas et permet de passer entre des sommets parsemés de névés, tranchant par leur blancheur avec le noir des monts environnants. Au loin, on aperçoit les reflets bleutés des glaciers. C’est donc un trajet que l’on vous recommande vivement, plutôt que d’utiliser la route 1.
Nous avons atteint Thingvellir en fin d’après-midi et nous lui avons consacré un peu plus d’une heure et demie. Historiquement, il s’agit du lieu où se tenait le parlement islandais jusqu’au 18e siècle et géologiquement, c’est une immense faille entre deux plaques tectoniques (ça vous rappelle vos cours de géographie ?!). Lorsqu’on le sait, ce second aspect et le fait de déambuler entre de hautes falaises et, en réalité, entre 2 plaques tectoniques est plutôt impressionnant. Ce qui est dommage, c’est que l’intérêt géologique du site n’est pas du tout mis en valeur (on a cherché les panneaux explicatifs à ce sujet mais on n’a rien trouvé…) et que l’on peut donc s’y promener sans en avoir connaissance. Au-delà de ça, un lac se situe en contrebas et l’on peut longer la faille pendant près de 3km si l’envie nous en dit, avec quelques cascades pour ponctuer la visite.
Après Thingvellir, nous avons regagné Gullfoss, une des stars du Cercle d’Or. La chute dégage une puissance incroyable à mesure que l’on s’en approche et il est vrai qu’elle a un « petit quelque chose », d’autant plus lorsque l’on s’y rend en fin de journée et que le site n’est pas envahi.
De la même façon, vers 20h, nous avons pu profiter de Geysir, l’autre vedette du Cercle d’Or, avec vraiment peu de monde (nous sommes repassés devant quelques jours plus tard, en tout début d’après-midi et les visiteurs formaient une longue file ininterrompue le long des sentiers…). Geysir, c’est donc le nom du geyser qui a baptisé tous les autres. Seulement, celui-ci est dormant et ne jaillit désormais que très rarement. Pour compenser cela, il faut se tourner vers son voisin, Strokkur, qui est certes moins haut mais qui se donne en spectacle toutes les 5 minutes environ. Nous avons fait le tour de l’ensemble du site géothermique puis nous avons par nous asseoir face à Strokkur, attendant ainsi plusieurs de ses apparitions pour bien le garder en mémoire (c’était notre premier geyser, ça ne s’oublie pas !). Si vous voulez en savoir plus sur ce parcours incontournable, n’hésitez pas à lire notre article dédié au Cercle d’Or en Islande !
C’est ensuite après cette journée bien remplie que nous avons pris la direction de notre dernier « vrai » logement du séjour, un magnifique chalet en bois blanc caché derrière les arbres dans les environs de Laugarvatn.

Jour 14

En ce 14e jour, après avoir passé une nuit sans aucun rideau aux fenêtres (d’habitude, il y avait, au moins, des voilages…), ce qui finalement ne nous a pas plus embêtées que ça, contrairement à ce qu’on aurait pu penser, nous avons pris notre temps, un bon petit déj’ maison puis on est partis en direction de la péninsule de Reykjanes, en empruntant notamment la jolie route 42, qui permet de découvrir Krýsuvíkurkirkja, une église noire traditionnelle, plus isolée et bien moins fréquentée que Budakirkja d’ailleurs, Seltùn, un site géothermiques aux couleurs toujours fascinantes et Kleifarvatn, un grand lac situé en plein cœur d’un champ de lave. Sur les conseils de notre guide papier, on a poussé jusqu’au phare coloré situé à la pointe de la péninsule avec, pour seul regret, sa situation, à Sandgerdi, au beau milieu d’une zone ouvrière, ce qui est loin de le mettre en valeur.
Pour finir la journée, nous nous sommes rendus à Reykjavik, pour découvrir enfin la capitale islandaise, qui regroupe près des 2/3 de la population du pays. Notre approche de Reykjavik était compliquée car nous avions souvent lu que la ville était littéralement moche et sans trop d’intérêt. Nous voulions quand même y aller, pour voir, mais en ayant de nombreux a priori très négatifs à l’esprit. Autant vous le dire tout de suite : ce fut une très agréable surprise, à tel point que nous y sommes restés près de 5h, à passer de cafés/bars en stands de bouffe (au passage, très déçues sur ce point-là, notamment par le mondialement connu stand de hot dogs, qui est loin d’être à la hauteur de sa réputation) et à visiter ses différents quartiers. On vous rassure, il n’y a aucune difficulté à se stationner (pour ça aussi, on avait lu l’inverse à de nombreuses reprises) et le stationnement est loin d’être onéreux. Le vieux port réaménagé et les quartiers centraux ont chacun leur charme, avec de jolies bâtisses colorées, beaucoup de street art et surtout une ambiance extraordinaire ! Certes, on a eu la chance de visiter la ville sous le soleil, ce qui renforce évidemment notre impression mais, malgré cela, Reykjavik mérite clairement qu’on lui accorde de l’intérêt et que l’on y passe un peu de temps pour profiter de son atmosphère festive et bon enfant. C’est donc avec le sourire aux lèvres que l’on est repartis après avoir admiré les reflets du soleil de minuit sur les contours du Sun Voyager, cette statue emblématique de la ville.

Jour 15

Cette dernière vraie journée de voyage fut la cerise sur le gâteau et nous laisse des souvenirs inoubliables en tête !
Nous nous sommes équipés pour un long trajet vers l’intérieur des terres puis avons pris la route 35 avec pour premier objectif celui d’arriver à Hveravellir, un site géothermique situé au milieu de l’Islande, aux côté duquel se situe une source naturelle d’eau chaude dans laquelle il est possible de se baigner. La route est plutôt praticable et ne comporte aucune difficulté majeure mais il s’agit néanmoins d’une piste, parfois cabossée, sur laquelle il ne faut pas s’engager avec un véhicule classique et qui ne permet pas de rouler bien vite. En venant, comme nous, du Sud, il y a exactement 75km de piste avant d’atteindre Hveravellir (ce n’est pas rien et il faut bien reconnaître que le trajet devient vite assez long…). Heureusement, il est possible de faire un arrêt à Arbudir, dans cette auberge posée au milieu de nulle part, tenue par une dame très sympathique, qui propose une petite restauration maison, quelques pâtisseries et des boissons pour des prix tout-à-fait corrects.
Hveravellir n’est pas le site le plus impressionnant que nous ayons vu dans son genre mais il est agréable de s’y promener en observant les différentes manifestations émanant de cette terre particulièrement vivante. En revanche, son bassin d’eau chaude, en plein cœur du site, offre un véritable intérêt, de par le décor environnant. Nous avons commencé par marcher mais, durant toute la balade, la question revenait sur le tapis : « on y va ou pas ? ». On avait tout prévu au cas où mais il faut dire que le temps ne donnait pas forcément envie de se mettre en maillot de bain… Pour vous faire le topo, nous étions en polaire, veste coupe vent, bonnet et gants (heureusement, il ne pleuvait pas !). Finalement, dans un élan de motivation, Boria a sauté le pas, se disant que c’était maintenant ou jamais. Elle a donc récupéré son poncho de bain et son maillot puis s’est dirigée vers le bassin pour un changement en plein air (d’où l’intérêt du poncho !). On peut vous garantir qu’elle n’a ensuite pas traîné avant d’entrer dans l’eau, sortant d’un tuyau à 80°C mais refroidie par un second tuyau, envoyant en permanence de l’eau froide dans le bassin. Elle a profité de ce moment durant une bonne vingtaine de minutes et c’était, semble-t-il, très agréable ! En sortant, contrairement aux idées reçues, elle n’avait pas froid et se sentait parfaitement bien et détendue. Une super expérience, donc, à vivre sans hésiter !
Après cet intermède très islandais, nous avons repris la voiture pour aller du côté de Kerlingarfjöll, un massif montagneux réputé pour sa beauté et ses couleurs. Pour cela, il faut quitter à un moment la route 35 pour une autre piste, un peu moins en bon état mais toujours praticable. 10km après l’embranchement (et déjà avec de très beaux paysages alentours), on arrive sur le parking d’un resort/camping en construction, d’où partent des sentiers de randonnée permettant de rejoindre Hveradalir, le clou du spectacle. Nous y étions vers 17h mais il faisait beau et, comme la nuit ne tombe jamais, nous étions d’attaque pour affronter le fameux sentier ! En nous voyant chercher le départ du chemin, un ouvrier présent sur les lieux nous interpelle pour nous aider. Nous lui expliquons donc notre objectif et là, il nous explique que nous ferions mieux d’y aller en voiture car le temps est en train de se couvrir donc qu’il n’était pas très prudent de s’engager sur la randonnée de plusieurs heures (d’accord, on habite en ville donc on n’est pas les plus douées pour anticiper les changements de temps mais là, on vous garantit que personne n’aurait pu le deviner !). On a donc tout simplement décidé de lui faire confiance et, après qu’il nous ait assuré que nous pourrions sans problème parcourir les 6km restants avec notre 4×4, nous avons repris la route. Ces derniers kilomètres sont beaucoup moins aisés que les précédents, d’autant plus que ça grimpe pas mal mais nous avons pu malgré tout les franchir et nous sommes arrivés au parking d’Hveradalir.
A partir de là, les mots manquent vraiment pour décrire ce que nous y avons vu… On descend, sur un sentier et des escaliers étroits, pour se retrouver au milieu de sommets aux couleurs ocre, parsemés de névés, de fumerolles, de cours d’eau chaude puis on grimpe ensuite, à droite, à gauche, partout où l’on peut, pour admirer ce paysage totalement hallucinant sous tous les angles possibles. Le site est vaste, on prend son temps, on observe, on écoute le silence qui s’en dégage, ponctué des sons émis par les dégagements de fumée. Il n’y avait, en plus de ça, que très peu de monde et nous avons passé de très longs moments à apprécier cet endroit incroyable, tantôt ensemble, tantôt seuls. Ce sont véritablement des instants qui resteront gravés à jamais dans nos mémoires, aussi bien pour la beauté exceptionnelle du lieu que pour tout ce qui en émane… Nous avons fini par remonter, laissant derrière nous cette terre invraisemblable, les yeux toujours émerveillés et sans être en mesure de dire autre chose que « c’était incroyable »…
La route du retour fut assez longue et nous étions épuisés en arrivant chez nous mais avec ce sentiment de plénitude ressenti à Hveradalir ainsi que des images plein la tête !

Jour 16

Pour cette dernière journée islandaise, nous avons décidé de prendre notre temps et de nous reposer (il faut que le voyage n’a pas été de tout repos, avec des journées souvent très longues et bien remplies !). On a donc quitté notre châlet vers midi, pris un café dans Laugarvatn puis nous sommes arrivées à Selfoss, où l’on a voulu goûter un (très bon !) burger chez Tommi’s Burger Joint (bien plus typique que ce qu’on pourrait croire puisque le burger fait partie intégrante des habitudes culinaires islandaises, tout comme le hot dog ou le fish & chips). C’est ensuite aux alentours de 15h qu’on a posé nos bagages dans une auberge de jeunesse à Ölfus, réservée simplement pour pouvoir se poser au chaud en attendant notre vol. On a donc terminé cette journée 100% off en passant du rangement des sacs au lavage de voiture puis à quelques courses pour le repas du soir et à des micro-siestes ou des temps de repos, tout simplement. Ce n’était pas ce que l’on avait imaginé au départ mais, finalement, nous ne regrettons absolument pas d’avoir passé ce dernier jour de cette façon-là ; aucun de nous 3 n’aurait voulu qu’elle soit autrement ! On a ensuite pris la route de l’aéroport, situé à 1h15min de là, rendu la voiture pour ensuite embarquer à 00h45 et quitter le pays de nuit. Oui, quand on vous dit « de nuit », c’est bien de nuit noire que l’on parle car, à notre grande surprise, nous nous aperçus, une fois dans l’aéroport, que pour la 1ère fois de notre séjour, la nuit était tombée ! Est-ce du fait de la position géographique de l’aéroport (au Sud-Ouest de l’Islande), de la période (fin juillet) ou un peu des deux ? Nous n’avons pas la réponse mais ça nous a fait tout drôle…!

Le récap’ budget

Afin de faciliter les comptes, nous avons séparé les dépenses communes (divisées par 3) et les dépenses courantes (divisées par 2).
Ainsi, pour ce qui est des frais fixes (pour 3 personnes, pour 16 jours pleins), le voyage nous est revenu à 6650,96€, soit 2186,98€ par personne, qui se répartissent de la façon suivante :

46
Hébergement

3056€

26
Location voiture (4x4 chez Reykjavik Auto)

1695€

13
Essence

845,83€

12
Vol A/R (Transavia)

774€

3
Courses communes (repas soir)

190,12€

Viennent ensuite les dépenses que l’on a divisées en 2, qui représentent un total de 921,17€, soit 460,60€ par personne, qui se décomposent ainsi :

48
Restaurants

438,57€

26
Activités

242,87€

13
Cafés + quelques pâtisseries

123,01€

13
Courses repas midi

116,62€

Au total, c’est un voyage qui revient cher, disons le, puisqu’il nous est revenu à 2647,58€ par personne, à quoi il faut encore ajouter quelques dépenses annexes, comme un parking de temps en temps par exemple.

Bien sûr, l’Islande n’est pas un pays bon marché et nous avons aussi fait le choix de louer des hébergements confortables, où l’on ne se marchera pas dessus, qui correspondent à nos goûts et où l’on a la possibilité de se préparer à manger (ce qui évitera d’exploser le budget nourriture !). Vous pouvez réaliser quelques économies sur l’hébergement en optant pour des logements plus sommaires mais, au-delà de ça, on ne peut pas trop rogner sur les prix sauf à faire du camping. Nous n’y sommes pas du tout opposées mais, au vu des conditions climatiques propres à l’Islande, nous avons eu quelques réticences…

Il nous est alors venu l’idée de partir en van et là, nous avons longuement hésité mais la balance « coût / bénéfice » n’a pas penché en sa faveur. En effet, soit on opte pour un van basique mais on fait l’impasse sur une douche et un minimum d’espace (à 3, pendant 17 jours, il faut pouvoir tenir le coup…), soit on cherche plutôt un camping-car aménagé mais dans ce cas, les tarifs s’envolent littéralement. En plus de ça, dans les deux cas, il est strictement interdit de dormir dans un véhicule en dehors des campings donc ça suppose d’ajouter le prix de l’emplacement à la location, ce qui ne cesse de faire augmenter les tarifs.

Au vu de ces différentes contraintes, nous avons opté pour des hébergements classiques et la location d’un 4×4, ce qui était, pour nous, la meilleure option pour allier la liberté totale et un peu de confort.

Enfin, pour vous donner un ordre d’idée des prix pratiqués, en voici quelques exemples :

  • un café coûte entre 250 et 650 ISK, soit entre 1,80€ et 4,70€, le premier prix étant celui d’un café filtre acheté dans un supermarché et le dernier celui d’un espresso dans le centre de Reykjavik ; en moyenne, vous paierez votre café filtre 500 ISK (3,60€),
  • une bière dans un bar, peu importe où il se trouve, sera vendue aux alentours de 1200 ISK, soit 8,60€,
  • un plat standard (c’est-à-dire un burger par exemple) dans un restaurant revient en moyenne à 2500 ISK, soit environ 18€ ; le prix monte rapidement à 4000 ISK (28,70€) pour des ribs ou du gigot d’agneau, voire à 8000 ISK (57,30€) pour un plat de langouste grillée,
  • une activité de type balade dans un lac glaciaire, sortie baleines ou marche sur un glacier coûte entre 11000 et 15000 ISK (entre 78,80€ et 107,50€),
  • une entrée dans les bains (ceux de Myvatn pour ce qui nous concerne) coûte 5800 ISK (41,60€),
  • un litre d’essence est affiché, dans les stations les moins chères, aux alentours de 345 ISK (2,473€) mais on a parfois réussi à le trouver à 315 ISK (2,258€),
  • un sandwich triangle (pratique pour le midi) dans le supermarché le plus intéressant, Kronan, est vendu 895 ISK (6,40€) ; dans d’autres supermarchés ou supérettes, vous pourrez trouver le même sandwich à 1200 ISK (8,60€).

Voilà, on espère vous avoir donné quelques clefs pour organiser votre propre périple en Islande. Alors maintenant, les Trip-Dreamers, c’est à vous de jouer !

N’hésitez pas à nous laisser des commentaires, à nous poser des questions ou à nous raconter à votre tour vos aventures.
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Commentaires :

  • Dana

    1 novembre 2022

    Merci pour le détail complet, je me demandais si la fatigue en plus des dépenses liée à la route n’était pas le plus notable également? Je viens de modifier mon trip de 15 jours à 5 jours, voyageant avec une personne de 70 ans je me suis dit que c’était pas trop le voyage à partager…

    répondre...
  • 1 avril 2023

    Bonjour ,
    Nous projetons un voyage en Islande pour le mois de juin 2023 , nous sommes plutôt randonneurs , notre itinéraire se rapprocherait du vötre .
    Nous aimerions savoir si nous avez rencontré durant ce trip un tourisme de masse
    Merci pour votre retour
    René

    répondre...
      • 1 avril 2023

        Rebonjour,
        Je vous remercie pour votre réponse.
        Juste quelques questions, pensez vous qu’il est nécessaire de réserver les hébergements d’avance ou bien les réserver au fur et à mesure. ,Avez vous fait un stop au nord (Reykjahlidh)
        Avez vous rencontré des difficultés sur certaines routes , nous pensons louer un 4×4
        Merci pour vos conseils
        René

        répondre...

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