Chapelle sur l'eau Leros
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e nom ne vous dit peut-être rien… Il s’agit de la région la plus orientale de la Grèce insulaire, composée de douze îles principales (dodeca, en grec, ça veut dire 12), situées pour la plupart à quelques encablures des côtes turques. Si ce n’est Rhodes, principale destination touristique de cette partie de la Grèce (et qui fait l’objet d’un post à part entière), les noms de ces îles n’évoquent souvent pas la carte postale idyllique comme pourraient le faire Santorin ou Mykonos. Et pourtant ! Chaque île a, bien sûr, ses particularités mais l’on y retrouve incontestablement la même douceur de vivre, les mêmes reliefs escarpés et arides, la même gastronomie que dans le reste du pays ; tout ce qui fait de lui un endroit unique, où l’on peut apprécier la valeur de chaque instant.

Mais, si vous souhaitez visiter les îles du Dodécanèse en Grèce, allons-y, passons aux aspects pratiques. Comme souvent, le seul moyen de se déplacer d’île en île est le bateau, le plus simple étant de rejoindre Rhodes en avion puis de programmer ses trajets. La compagnie principale est Dodekanisos Seaways, qui opère des traversées entre les îles. Il en existe d’autres, dont Blue Star Ferries, proposant des trajets moins fréquents mais parfois utiles. Attention, toutes les îles ne sont pas desservies tous les jours de la semaine ; il faut donc bien vérifier les plannings avant de programmer son itinéraire ! Le site le plus complet pour cela est www.gtp.gr/RoutesForm.asp?lng=2 (en anglais mais très facile à manipuler). C’est notre référence pour préparer un voyage dans les îles grecques.

De notre côté, nous avons dû revoir 4 fois notre périple avant de le fixer définitivement et qu’il coïncide avec les dates de notre vol. Cette fois-ci, nous avons été un peu trop précipitées puisque nous avons acheté le billet d’avion aller/retour Paris-Rhodes avant d’avoir consulté les horaires des bateaux. Erreur de débutants (ou plutôt, pour ce qui nous concerne, précipitation au vu des prix des billets qui commençaient à augmenter dangereusement) ! Cela nous a valu de faire l’impasse sur des destinations que nous souhaitions absolument visiter donc ne faites pas comme nous. Malgré tout, nous avons passé 1 mois à sillonner Rhodes et le Dodécanèse et vous pouvez d’ailleurs retrouver l’itinéraire complet ainsi que le budget détaillé sur l’article suivant : Itinéraire et budget : 1 mois entre Rhodes et le Dodécanèse.

Carte itinéraire Dodécanèse

Cette fois-ci, modernisation oblige, tous les trajets étaient disponibles à la réservation via Internet donc nous avons pu acheter l’ensemble des tickets à l’avance. Cela peut avoir un intérêt dans la gestion de votre budget (frais débités en amont du voyage) mais finalement, nous y avons trouvé quelques inconvénients. Tout d’abord, même si vous avez payé votre billet, il faut aller le récupérer une fois sur place (il n’y a donc aucun gain de temps puisqu’il faut quand même chercher les kiosques ou les agences et y faire la queue). Ensuite, la plupart des agences facturent 1 ou 2€ par émission de billet ; ainsi, pour une traversée que nous avions payée 58€ pour deux, nous avons dû débourser 4€ supplémentaires, ce qui n’aurait pas été le cas si nous avions pris les tickets sur place.

Pour info, au total, les frais de traversée pour 6 trajets à deux nous sont revenus à 285€ (soit 142,5€/personne, donc une moyenne de 23,75€/personne/trajet, à savoir que le moins cher était de 16€, tandis que le plus cher s’élevait à 49€), auxquels nous avons dû ajouter en tout 6€ de frais d’émission. Bon, d’accord, on n’est pas à plaindre à ce niveau-là mais c’était un coup de chance ! Le type de la 3e agence étant totalement désintéressé, il ne nous a fait payer aucun frais et nous en avons donc profité pour lui demander de nous sortir tous les tickets restants !

Si toutefois vous êtes pressés, vous pouvez cliquer sur les liens du sommaire pour naviguer comme bon vous semble dans l’article, avant de revenir poursuivre votre lecture plus tard 😉
Par ailleurs, si vous souhaitez visiter d’autres régions en Grèce ou découvrir la cuisine locale, venez faire un tour sur notre page destination Grèce et notre article « On mange quoi Grèce ? ».

Tilos (4 nuits)

Hébergement : Sunrise Apartments, 202€

Tilos fut notre premier aperçu du Dodécanèse et il faut dire que ça commençait bien ! C’est une petite île, très peu touristique, qui préserve totalement son mode de vie local et où il fait bon vivre. Si vous recherchez le calme et la simplicité, il faut y faire un tour.

Le petit port de Livadia regroupe l’essentiel des activités de l’île ; c’est là où il faut loger si l’on veut aisément avoir accès aux supérettes, aux restaurants, cafés, etc. Il se compose d’une place et d’une rue principales. Il y a suffisamment de monde pour ne pas se sentir seul et pas assez pour se dire envahi, c’est donc l’idéal. Si vous le pouvez, optez pour une chambre en bord de mer, quelques mètres après le centre (il y en a de nombreuses, la plupart si ce n’est toutes avec terrasse de plain pied). Pour se déplacer, le mieux est de louer un véhicule, de préférence un scooter car les distances sont très faibles. Il y a, à Tilos, quelques plages, un chemin longeant la côte facilement accessible à pied et deux mignons petits villages ; ce n’est peut-être pas la plus belle des îles grecques mais nous nous y sommes senties tellement bien que nous pourrions y revenir !

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Points d’intérêt

Livadia

Il s’agit du village principal de l’île, avec sa longue et étroite plage, agréable si l’on veut profiter du soleil et de la mer. Tilos n’étant pas (selon nous et contrairement à ce que l’on avait pu lire avant de partir) une destination à privilégier pour ses plages, celle de Livadia fait très bien l’affaire à qui veut se prélasser un peu.

Mikro Chorio

Un petit village presque abandonné à quelques kilomètres de Livadia ; à voir car il y a de belles constructions en pierres et l’on s’y sent hors du temps.

Megalo Chorio

Le 2nd village de l’île, en hauteur, avec son petit dédale de ruelles blanches, étroites, accessibles par des escaliers partant un peu dans tous les sens mais permettant de rejoindre, après s’être un peu perdu, deux belles églises.

Plages de Plaka et de Skafi

Allez faire un tour à Plaka, tout au nord de l’île, avec ensuite une petite pause fraîcheur à Agios Antonios (voir plus loin, dans les bonnes adresses). Skafi, quant à elle, est accessible après une marche d’environ 30 minutes, qui démarre à la fin de la route praticable que l’on emprunte dans le contrebas de Megalo Chorio (un tout petit panneau indique la route, à droite, un peu avant Megalo Chorio, lorsque l’on vient de Livadia ; on peut encore parcourir une courte distance puis il faut laisser son véhicule et finir en marchant). Pour être tout à fait honnêtes, nous n’avons pas pu la voir à cause d’un mauvais timing mais nous en avons entendu beaucoup de bien.

Randonnée au départ de Livadia

Très agréable, avec de beaux points de vue, à faire en partant de Livadia, en direction de l’église Agios Ioannis, que l’on dépasse ensuite en poursuivant le chemin, à flanc de falaise, avec par endroits des échappées sur de minuscules criques accessibles par bateau (Vaghianou, Vlychadha, etc.) ; on y est seul au milieu des chèvres et de la nature ; à faire plutôt en fin d’après-midi pour profiter d’une chaleur plus supportable et de très belles couleurs (penser simplement à prévoir le trajet retour avant la tombée de la nuit).

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Bonnes adresses

Filoxenia Restaurant – Livadia

Excellent, fréquenté entre autres par beaucoup de grecs, tenu en famille par des gens adorables et servant une cuisine délicieuse, faite maison, avec des produits frais. Les beignets de courgettes et les petites crevettes de Tilos sont un vrai régal !

Gorgona Greek Taverne – Livadia

En plein centre, sur le port, très prisé (souvent plein les soirs d’arrivée de ferries). Une bonne adresse servant une cuisine grecque simple et goûteuse, avec quelques plats du jour en fonction des produits et des envies.

INO Bar – Livadia

Un bar rock qui ouvre de 19h à 2h (!), passant des standards anglo-saxons dans une ambiance plutôt jeune mais malgré tout très locale. Super adresse pour prendre un verre, le soir, en bord de mer !

Mikro Café – Livadia

Un peu plus loin, toujours en bord de mer, café/bar ouvert toute la journée ainsi que le soir, proposant même une petite restauration pour le midi et disposant d’une terrasse ombragée très agréable. Le plus : en journée, si l’on consomme pour 5€, on peut s’installer gratuitement sur l’un des transats mis en place sur la plage (d’ailleurs, la plupart des quelques bars proposent la même chose mais celui-ci est, selon nous, le plus sympa).

To Delfini Taverna + café mitoyen – Agios Antonios

De l’autre côté de l’île, une taverne et un café sont posés au bout de la route, face au minuscule port. On peut donc y manger et/ou y prendre un café, un goûter, un verre ; c’est un véritable havre de paix, fréquenté par des locaux venant par exemple y déguster une petite glace sur la terrasse ombragée. Nous avons eu le temps de tester uniquement le café (avec galatobouriko en guise de goûter) mais le resto inspire confiance !

Kalymnos (5 nuits)

Hébergement : Carian Hotel, 645€

Notre deuxième étape, où nous avons séjourné une nuit de plus car l’île est plus grande (et que les passages de bateaux ne nous convenaient pas !). L’île est divisée en deux parties principales : Pothia, ville assez importante (pour une petite île) et le regroupement de « villages » autour de Myrtiès-Massouri, sur la côte ouest de l’île. Pour être honnêtes, ce n’est pas celle que nous avons préférée… Il y a des endroits sympas et mignons mais la majorité de l’île est une concentration, soit « urbaine », soit « urbano-touristique » sans grand intérêt.

Nous avons séjourné à Armeos, un tout petit peu plus au Nord de Massouri et, selon nous, c’est l’emplacement le plus stratégique. C’est à l’écart de la zone touristique, tout en ayant un accès aisé (à quelques minutes à pied) à des petits supermarchés, des restaurants et des cafés. Qui plus est, on y est plus proche de la partie Nord de l’île, la plus jolie et la plus préservée.

Les ferries accostent à Pothia, d’où l’on peut prendre un bus qui va jusqu’à Armeos, en desservant toutes les localités situées sur son trajet. Attention, le dimanche très peu de bus circulent ; nous devions repartir un dimanche et nous avons dû appeler un taxi (18€ pour le trajet Armeos-Pothia port). Ici encore, l’idéal est de louer un véhicule. Il y a de nombreux loueurs, principalement de scooters, à Myrtiès.

De notre côté, nous avons opté pour un quad, qui nous a effectivement semblé plus adapté qu’un scooter 50cc, au vu de certaines routes. La location n’est pas chère : on trouve des scooters à 10€/jour et des quads à 20€. En revanche, comme partout en Grèce, vérifiez l’état de la bête (freins, direction et puissance car si l’on descend, il faudra bien remonter à un moment) avant de vous embarquer sur une route un peu escarpée ! Le nôtre n’était pas un foudre de guerre mais il a tenu la route.

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Points d’intérêt

La pointe Nord de l’île

À partir d’Arginonda, un ishtme se forme, que peu de gens semblent vouloir visiter (allez savoir pourquoi…). À Arginonda, quelques maisons et une chapelle dans un virage forment l’intégralité du village. La plage et ses deux cafés-restaurants mérite un arrêt pour se rafraîchir en étant presque seuls au monde. De là, une route mène ensuite jusqu’à Emborios, un minuscule port paisible à souhait, où l’on peut s’installer en terrasse ou bien sur une étroite plage de galets.

Vathy et les routes de l’Est de l’île

En partant d’Arginonda, une route monte, en serpentant quelque peu, au point culminant de Kalymnos, pour ensuite amorcer une longue descente vers la côte opposée. En arrivant aux abords de Vathy, la route devient étroite et entourée de hauts murets en pierre, ce qui lui donne une touche particulière. Au bout de la route se trouve Vathy, ce petit port de pêche tout en longueur, un peu touristique (quelques terrasses) mais surtout très local. Ici, des ribambelles d’enfants plongent dans l’eau claire du port, depuis le bout de la jetée, qui sert de plage. Même si ce n’est pas le plus bel endroit du monde, l’ambiance y est joyeuse et l’on peut s’y rafraîchir.

En repartant, prenez cette fois-ci la direction de Pothia afin de faire le tour complet et de découvrir cette côte escarpée qui forme la partie Est de l’île. Il n’y a pas d’arrêt à prévoir mais la route n’est pas désagréable jusqu’à temps d’arriver à Pothia, où des constructions industrielles viennent ternir la vue.

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Bonnes adresses

Restaurant Tsopanakos – Armeos

Il s’agit sans doute la meilleure adresse de l’île si l’on veut manger de la vraie cuisine grecque, dans un décor et une ambiance parfaitement authentiques. Une très grande terrasse en hauteur avec une jolie vue sur la mer, quelques chats qui se baladent entre les tables, occupées essentiellement par des grecs voire des kalymniotes et des touristes anglophones ou francophones d’origine grecque. Un service chaleureux et accueillant effectué en famille (le père parle français et la fille le comprend), permettant de goûter aux spécialités locales avec des plats savoureux et généreux ! Tout est frais et fait maison, c’est un vrai plaisir !

Kyano Seafood Bistro – Emborios

Une petite terrasse en bordure de plage, un peu à l’écart des autres et qui se distingue au premier abord par son attention apportée à la déco. Une fois la commande passée, vous goûterez à une cuisine raffinée et excellente ; le jeune couple qui a ouvert ce restaurant cherche à proposer des produits frais, simples mais légèrement plus travaillés que dans une taverne classique. Bref, c’est super bon, pas plus cher qu’ailleurs et le cadre ainsi que le service sont charmants !

Albus Cocktail Bar – Panormos

Un embranchement, un peu après Chorio, permet de rejoindre Panormos et sa jolie petite anse surplombée d’une église. La vue est charmante, surtout au coucher du soleil et personne ne dirait le contraire puisque c’est à ce moment-là que les quelques terrasses en bord de mer commencent à se remplir. Rien de mieux qu’un beau décor pour siroter un verre en regardant la lumière décliner. Pour ça, la terrasse de chez Albus est tout simplement idéale et nous vous la recommandons sans hésitations !

Stand de loukoumades – Vathy

Au début du port, à droite. Il faut absolument goûter ces petits beignets frits en forme de boules, sur lesquelles est versé du miel et que l’on saupoudre ensuite de cannelle. Vous n’êtes pas fans du miel ou de la cannelle ? Ça tombe bien, Laure non plus ! Mais, proposez-lui une assiette de loukoumades et vous verrez ! 3€ la portion, servie dans une assiette en plastique avec plein de serviettes (ils ne plaisantent pas sur le miel alors, forcément, à la fin, on en a partout !) ; peu importe l’heure à laquelle vous y êtes, prenez-en une !

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Leros (3 nuits)

Hébergement : Tony’s Beach, 170,10€

Posons tout de suite le décor : Leros souffre malheureusement d’une terrible réputation. Surnommée « l’île des damnés », elle abrite un immense hôpital psychiatrique dont les conditions de vie ont fait scandale dans les années 80, elle a également servi de camp de concentration pendant la dictature des Colonels et s’est récemment vue attribuer la gestion d’un camp de migrants sur son sol. Autant vous dire qu’avec tous ces échos, la fréquentation touristique de l’île, déjà en berne dans cette région, n’est pas la plus élevée du coin…

C’est donc un peu sur la réserve que nous avions intégré Leros à notre itinéraire. Quoi qu’il en soit, les horaires et trajets de ferry nous y contraignaient donc nous avons pris le parti d’y faire plus qu’une simple halte. Grand bien nous en a pris car c’est finalement l’un de nos coups de cœur ! L’île est découpée de façon assez étrange, avec un port principal, Lakki, peu animé et une zone beaucoup plus vivante, allant de la plage de Vromolithos jusqu’au bout du village d’Alinda. La partie sud de l’île est relativement délaissée, tout comme la partie nord, qui regorge pourtant de lieux très agréables. Faisons tout de suite un point sur Lakki, ville insolite s’il en est. De grands bâtiments à moitié déserts y sont édifiés, autour d’une rue très large bordant le port. Au centre, des habitations et quelques rares commerces sont installés, fréquentés uniquement par les locaux. Lakki a été fondée dans les années 30 sous l’égide de l’Italie et elle fût un port important durant la Seconde Guerre mondiale, d’où sa spécificité architecturale. Le résultat aujourd’hui en fait une ville très austère, peu accueillante et peu vivante, dont le front de mer est occupé, dès la fin de journée, par les migrants du camp voisin, qui ont quelques heures de « liberté » quotidienne.

De notre côté, nous avons débarqué au port d’Agia Marina, où nous avions réservé un quad chez Sun Rental pour 30€/jour. Nous mentionnons le nom de ce loueur car il est à recommander pour son efficacité, ce qui est rare en Grèce ! Pour ce qui est du logement, nous étions situées dans le sud d’Agia Marina, un peu à l’écart du centre et nous y étions parfaitement bien !

Où que vous logiez, l’île nécessite d’être véhiculé, de préférence en quad ou scooter car il y a beaucoup de routes très étroites et de montées, notamment dans le coeur du village d’Agia Marina. Nous n’avons croisé que très peu de bus donc le réseau ne doit pas être bien performant et la configuration de l’île fait que plusieurs lieux ne seraient pas vraiment accessibles sans moyen de transport individuel.

Pour résumer avant d’aborder certains détails, Leros mérite vraiment un détour, que ce soit pour ses paysages, son calme, sa douceur de vivre ou ses restaurants, tous aussi bons les uns que les autres. L’image dont elle pâtit ne se fait ressentir qu’au sud, à partir de Lakki, où seuls quelques habitants résistent encore face à cette dénomination d' »île des damnés ».

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Points d’intérêt

Incontestablement, Leros est une île à visiter pour qui vient se perdre dans le Dodécanèse. Mis à part quelques coins à mentionner spécifiquement, il y a surtout ici une atmosphère qui se dégage, pleinement emprunte du mode de vie grec. De plus, on retient particulièrement sa gastronomie, qui en fait aussi une destination gourmande. Leros, au-delà de sa (mauvaise) réputation, se vit encore plus qu’elle ne se visite alors nous vous conseillons de partager votre séjour entre terrasses et balades au détour des chemins afin de profiter pleinement de cet endroit.

Agia Marina

La ville s’étend d’une côte à l’autre, avec une partie en hauteur, qui va jusqu’aux moulins.

D’un côté, vous trouverez le port où accostent certains ferries et où plusieurs terrasses ainsi que quelques commerces font face au quai. En suivant la rue principale, Piraka, vous arriverez à la plage d’Agia Marina (prenez à droite de la fourche lorsque vous êtes à la pharmacie). La plage en elle-même n’a rien de particulier mais la jetée qui la longe permet d’aller jusqu’à un charmant petit moulin les pieds dans l’eau et d’avoir une belle vue sur toute la rade.

En remontant ensuite vers l’intérieur du village, vous tomberez sur l’hôtel de ville, c’est-à-dire sur la place centrale de cette partie d’Agia Marina. De là, perdez-vous dans les ruelles étroites en direction des 3 moulins qui surplombent l’île (en véhicule motorisé de préférence car entre le dénivelé et la chaleur, vous risquez d’arriver très vite à saturation). Là encore, la vue est sublime. La route se poursuit pour vous mener tout droit (ou presque !) jusqu’au château, à voir, bien évidemment !

Enfin, redescendez jusqu’au petit port de pêche de Panteliou, où sont disséminés quelques terrasses et commerces. C’est plus intimiste que de l’autre côté de la ville, plus paisible et vous pourrez également pousser jusqu’à la plage de Vromolithos pour vous rafraîchir.

Blefoutis

Tout au Nord de l’île, après une caserne militaire et un aéroport local, un peu perdue au milieu de rien, on trouve une jolie plage, calme, nichée au creux d’une grande anse, sur laquelle vous pourrez profiter de la douceur de vivre de Leros. La plage en elle-même est assez étroite mais longue, des transats y sont installés, à qui veut s’y allonger ; on y est bien, tout simplement.

Agios Isidoros

C’est un peu LA carte postale, que vous pourriez imprimer en 10 exemplaires et envoyer à toute votre famille pour les faire rêver de la Grèce. Une petite église blanchie à la chaux, perchée sur un promontoire rocheux et reliée à la terre par une étroite promenade de quelques dizaines de mètres. Avec le meltemi, la mer s’agite pour venir casser quelques vagues contre cette vision idyllique. Il n’y a rien d’autre à voir ici mais c’est incontestablement à ne pas manquer, à la fois pour la beauté et la plénitude qui se dégage du lieu.

Si vous êtes en quad, perdez-vous sur les pistes dans les hauteurs afin de rejoindre la ville après avoir admiré des paysages splendides et croisé quelques chèvres, voire des troupeaux de moutons.

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Bonnes adresses

Dimitris O Karaflas – Agia Marina

L’entrée de ce restaurant est nichée dans une ruelle mais sa terrasse surplombe la mer, ce qui en fait un lieu on ne peut plus agréable. L’endroit est assez fréquenté (sans nul doute du fait de sa réputation) donc n’hésitez pas à réserver si vous y allez en pleine saison pour être certain d’avoir une table. Que dire de la cuisine ? Les plats sont excellents, travaillés mais juste ce qu’il faut pour ne pas perdre en authenticité, les produits sont frais et de qualité, composés essentiellement de poissons/fruits de mer. Le tartare de thon que nous avons goûté était, entre autres, succulent ! Les prix y sont peut-être un peu plus élevés qu’ailleurs mais la qualité est au rendez-vous donc ça le mérite amplement. C’est une adresse à ne pas manquer !

Taverna Paradisos – Agia Marina

Un très bon restaurant, servant une cuisine locale, fraîche et généreuse. Ce dernier adjectif est d’ailleurs presque trop faible car, en plus des plats extrêmement copieux qui nous ont été servis, nous avons eu droit à une assiette d’assortiments de desserts, des fruits et du raki, le tout offert avec un immense sourire. Le cadre est charmant (une terrasse en bord de plage), les prix sont plus que corrects et vous passerez un excellent moment donc n’hésitez pas une seule seconde à vous y attabler !

Harris – Agia Marina

Si vous avez envie de siroter un verre en admirant un superbe coucher de soleil, avec une vue imprenable sur le dédale blanc d’Agia Marina, c’est ici qu’il faut venir ! Situé à côté des moulins de Leros, tout en haut de la ville principale (et peut-être même au sommet de l’île), ce bar a ménagé une charmante terrasse, cosy et paisible, propice à un véritable moment de détente et de contemplation. C’est un immanquable !

Platanos Café – Agia Marina

Ce n’est pas tant pour l’adresse en elle-même que nous mentionnons le Platanos Café mais surtout pour l’ambiance qui s’en dégage. En soi, il s’agit d’un grand café avec terrasse, sur une place au centre névralgique du village mais c’est justement là que se trouve son intérêt. Si vous voulez faire une plongée au coeur de la vie locale, installez-vous en terrasse, prenez un café et observez le charme vivant de cette partie authentique d’Agia Marina (si vous le pouvez, allez-y un soir, d’autant plus un soir de diffusion d’un match de foot et vous serez servis !).

O Kavos tou Vassili (Ο ΚΑΒΟΣ ΤΟΥ ΒΑΣΙΛΗ) – Alinda

Nous tenions à mentionner cet établissement, situé vers la fin du front de mer d’Alinda car, bien que nous nous y soyons arrêtées un midi en fin de service pour manger presque sur le pouce avant de reprendre le quad, nous avons été plus qu’agréablement surprises ! Tout est frais, préparé avec soin et savoureux (même un simple sandwich club), le tout avec des prix doux et un accueil charmant. La carte donnait aussi envie d’y revenir le soir pour des plats un peu plus élaborés donc c’est encore une adresse à conserver !

Lipsi (3 nuits)

Hébergement : Aegean Muses, 381,50€

Après avoir longuement flâné sur internet et parcouru plusieurs guides de voyages, il faut dire que Lipsi nous faisait un peu rêver. On nous décrivait une île préservée, sauvage, aux plages idylliques et à l’atmosphère paisible. On doit reconnaître que même si certaines plages sont belles, l’île ne mérite pas tant de qualificatifs dithyrambiques… Disons, pour être plus précises, qu’on y trouve de jolis endroits mais qu’elle est un peu survendue, ce qui engendre une certaine déception.

Pour ce qui est de sa géographie, c’est simple, Lipsi ne compte qu’un village et fait à peine 16 km². Si vous avez la possibilité d’y passer une journée, ce sera donc suffisant pour visiter l’île de long en large. L’un des inconvénients de sa petite taille est, bien sûr, l’offre réduite d’hébergements et de locations de scooters. Concernant ces derniers, deux loueurs (George et Marko and Maria) se partagent le marché et autant vous dire que les véhicules ne sont pas de première main ! Nous avons malgré tout eu la chance de pouvoir en louer un le jour même, après un peu d’attente et sans doute grâce à quelques mots échangés en grec. Ainsi, si vous voulez être certain d’avoir un scooter durant votre séjour, n’hésitez pas à le réserver.

Concernant le village, situé plus ou moins au centre de l’île, il s’étend autour du port et compte quelques restaurants, une épicerie, une boulangerie qui fait aussi café (point de rassemblement de toute l’île, du matin au soir) et une station essence. De part et d’autre de cet unique lieu de vie, on trouve quelques petites plages et deux ou trois églises.

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Points d’intérêt

La plage de Platis Gialos

A 4 km au Nord-Ouest du port, on trouve l’endroit le plus réputé de l’île, où se concentrent la grande majorité des touristes. La plage est assez petite et pas très confortable mais il ne faut pas hésiter à poser ses affaires sur les rochers qui l’entourent et à vite profiter de l’eau. En effet, l’attrait se situe surtout dans la clarté exceptionnelle de la mer et les dégradés de bleu qu’elle peut offrir à la faveur du soleil (si l’on est honnêtes, sans doute une des plus belles de Grèce !). Se baigner dans cette anse protégée du vent est donc particulièrement agréable ! Le petit plus amusant : des canards barbotent tranquillement au milieu des nageurs.

La plage d’Hohlakora et les courtes randonnées alentours

A l’autre extrémité, Hohlakora est un petit havre de paix. Même si elle n’est pas la star de l’île et qu’elle n’a pas autant de dégradés de couleurs à proposer, l’eau y est on ne peut plus calme, chaude et claire. En outre, la plage de galets, assez peu fréquentée, permet de se prélasser en toute quiétude.
L’avantage supplémentaire est que si vous êtes, comme nous, du genre à avoir la bougeotte, vous pourrez aller explorer le coin sans difficulté. Ainsi, en suivant le chemin qui part à droite de la plage (quand vous êtes face à la mer), vous pourrez profiter de beaux points de vue sur quelques criques isolées depuis les hauteurs de la falaise miniature qui avance dans la mer. De l’autre côté, un chemin de terre passe à travers des vignes et quelques maisons afin de vous mener à deux grandes plages (Xerokambos et Tourkomnima) séparées par une petite chapelle blanche et bleue posée sur un bras de terre. Le coin est désert, tout comme les plages, un peu trop exposées au vent pour en profiter, mais la balade d’une quinzaine de minutes vaut le coup !
Enfin, les quelques routes qui permettent de sillonner le Sud de Lipsi sont agréables à parcourir. Il n’y a aucune indication nulle part, presque personne et les paysages sont jolis donc n’hésitez pas à vous y perdre un peu histoire d’en profiter. D’ailleurs, vous tomberez à un moment sur une autre plage, celle de Katsadia, très étroite bande de galets, sympa à voir, valable pour se rafraîchir le temps d’une baignade mais elle ne nous a pas convaincues plus que ça.

La plage de Lientou et les criques voisines

Sans aller chercher loin (quoi que ce ne soit jamais le cas vu la taille de l’île), vous pouvez très bien profiter de la mer, du soleil et du mode de vie à la grecque sur la petite plage de Lientou, juste derrière le village de Lipsi. Faite de sable, bordée de tamaris, la baignade y est tout aussi agréable qu’ailleurs et les locaux ne s’y trompent pas.
En prime, si vous longez la mer pendant une vingtaine de minutes, après avoir passé une jolie église (Agios Georgios), vous vous retrouverez très rapidement seul au monde et pourrez profiter de quelques criques isolées, idéales pour nager en toute quiétude.

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Bonnes adresses

Yiannis Restaurant, sur le port

L’offre est assez réduite sur cette île minuscule mais si vous voulez dîner sur le port, chez Yiannis est une très bonne adresse. Les plats proposés sont typiques de la gastronomie locale, tout est bon et l’ambiance est sympa. Rien à signaler de plus si ce n’est vous conseiller de vous y installer !

Kairis Lipsi Bakery, un peu en retrait du port, au-dessus de la place principale

C’est un peu the place to be de Lipsi, là où tout se passe, de l’aube jusque tard dans la nuit. Cette « boulangerie-pâtisserie-café-épicerie-tabac », dont la terrasse est souvent pleine, est le lieu de vie principal de l’île, où se croisent joyeusement locaux et touristes, jeunes et vieux. Que ce soit pour manger un en-cas salé le midi, prendre un café ou déguster une pâtisserie vers minuit, c’est ici qu’il faut aller. L’endroit est vivant, typique et à aussi le mérite d’être presque tout le temps ouvert, ce qui en fait un incontournable !

Patmos (4 nuits)

Hébergement : Villa Patmos Netia, 372,80€

Pour notre dernière étape de ces 20 jours, nous avions choisi Patmos, la plus au Nord des îles du Dodécanèse. Assez petite, elle est aussi difficilement accessible, ce qui la préserve du tourisme de masse et en fait donc une destination privilégiée, pour son calme et sa vie locale. Étirée en longueur, ses villages se concentrent au coeur de l’île, laissant les pointes Nord et Sud presque entièrement sauvages.

Les ferries débarquent à Skala, le port et la ville principale, où l’on trouve toutes les commodités. Sur les hauteurs de Skala, la ville historique de Chora, superbe, domine la baie. Enfin, au Nord de Skala, le village de Kampos est le dernier avant une succession de criques et de plages, parmi les plus belles de l’île.
Elle possède également des sites classés au patrimoine mondial de l’Unesco : le monastère de Saint-Jean le Théologien, la Grotte sacrée de l’Apocalypse et Chora. Nous n’avons pas visité les deux premiers faute de temps mais il ne fait aucun doute que cette île a de quoi ravir tous types de voyageurs.
Pour les aspects pratiques, à Skala, vous pourrez louer un véhicule (quad de préférence car le relief est assez important et, en montée, il vous permettra d’avancer plus facilement qu’un scooter). Nous l’avons réservé chez Billis Rental au prix de 30€/jour pour un quad en excellent état. De cette façon-là, vous pourrez sillonner à votre guise, en allant même dans les endroits les moins accessibles.

Pour loger, optez plutôt pour Skala, bien que ce ne soit pas le plus beau village, car cela vous permettra d’être proches des commerces, des restaurants et des cafés.

Patmos est une île à découvrir, sans la moindre hésitation, et fait même partie de nos coups de coeur ! Sauvage, authentique, belle et agréable, elle est un petit concentré de l’âme grecque.

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Points d’intérêt

La plage de Psili Amos et la petite randonnée pour y accéder

Au Sud-Ouest de l’île, à l’écart de tout, au bout de l’isthme qui constitue la fin de Patmos, on trouve un sentier de randonnée conduisant à une belle plage sauvage. Pour atteindre le début du chemin, il faut longer la mer, passer un café-taverne installé là en toute quiétude (les chiens errants ne s’y trompent pas, ils font la sieste au bord de la terrasse, imperturbables) et déposer son véhicule lorsque la route arrive à son terme. Un sentier, grimpant dans les roches, est ensuite indiqué. Assez peu difficile bien qu’en montée, Psili Amos se mérite surtout car que vous ne trouverez aucun coin d’ombre pour vous rafraîchir sur le chemin. Au bout de 20 minutes environ, la plage apparaît en contrebas ; il ne reste plus qu’une dizaine de minutes pour l’atteindre, poser sa serviette et plonger dans l’eau ! Un restaurant est installé dans ce cadre naturel, un peu en retrait de la mer mais, à part cette terrasse (qui ne gâche absolument rien et peut même être bienvenue à qui veut se désaltérer ou manger un morceau), le lieu est préservé de tout et plutôt paisible, d’autant plus si vous y allez en fin d’après-midi.

Chora et la vue depuis les moulins

Le « coeur » de l’île, comme son nom l’indique, est situé dans la moitié Sud. Ce qui fut un temps le centre névralgique de Patmos, est aujourd’hui un magnifique village, tout de blanc vêtu, avec ses ruelles, ses places et ses églises. Touristique sans être envahie, Chora mérite amplement que l’on se perde en son sein car elle a énormément à offrir aux yeux de ceux qui la découvrent. Elle a été pour nous un vrai coup de coeur, d’autant plus après l’avoir parcourue avec la lumière chaude de fin de journée et les couleurs qu’elle reflète sur les murs. C’est un incontournable de l’île !

Sur les hauteurs de Chora, un peu en retrait, des moulins surplombent la ville et une partie de l’île. Nous ne pouvons que vous recommander d’y passer afin de profiter d’un magnifique point de vue sur les environs.

La plage de Livadi Geranou et la route jusqu’au bout de l’île

C’est cette fois-ci à la pointe Nord-Est de l’île que nous vous proposons d’aller. Passé Kampos, le « carrefour Nord » de Patmos, en allant sur la droite, tout devient de plus en plus sauvage au fur et à mesure que l’on se dirige vers l’église située tout au bout de cette avancée de terre. La route en elle-même vaut le détour mais, avant d’arriver au bout, la plage de Livadi Geranou est un passage obligé. L’eau y est magnifique et les alentours sont encore préservés.

Après une petite trempette, reprenez la route jusqu’à ce qu’il n’y en ait plus. Vous serez entouré d’une nature sauvage, déchiquetée par endroits et vous y croiserez sans doute quelques boucs qui vous observent de loin. Tout au bout, vous aurez une vue imprenable sur les côtes escarpées et les îlots dispersés dans la mer.

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Bonnes adresses

Το Χιλιομοδι (To Chiliomodi) – Au centre de Skala

Situé à l’angle d’une toute petite rue, en retrait du port et de l’artère principale, l’établissement est surtout fréquenté par des locaux. Quelques tables sont installées dehors, offrant une agréable terrasse. Cependant, on vient ici avant tout pour le contenu des assiettes, presque exclusivement consacrées aux produits de la mer. Rien d’extravagant ou d’inventif mais, justement, tout est dans la simplicité de la préparation de produits frais et de qualité, ce qui en fait un régal pour les papilles. Amateurs de poisson grillé, de poulpe, d’éperlans frits et autres calamars, vous serez aux anges. Pour accompagner tout ça, vous pourrez opter pour des beignets de fleurs de courgettes, une classique salade grecque ou encore du tarama, du tzatziki ou ce type de spécialités. Tout est excellent, copieux (le plat d’éperlans est impressionnant !) et à des prix plutôt doux donc courrez-y !

Netia – Quartier situé au Nord de Skala

Dans un autre registre, pensons cette fois-ci aux amateurs de viande et de grillades. Là encore, la carte et la cuisine sont simples (sans utiliser ce terme de façon péjorative, loin de là) : des grillades de plusieurs types de viandes, servies peu ou prou avec des frites. Quelques options supplémentaires se retrouvent à la carte mais les locaux viennent essentiellement pour la viande donc nous avons suivi les conseils en optant pour un plat de grillades mixtes…énorme !!! En résumé, ici aussi, c’est bon, c’est de la qualité, c’est (très) copieux et c’est peu cher. Certes, vous n’aurez peut-être pas le plus beau cadre de l’île mais l’endroit est agréable, l’équipe est sympa et l’on y mange bien ; que demander de plus ?

Aroma – Kampos, face à l’église

C’est sa charmante petite terrasse, au bord d’une route où seuls quelques tracteurs et scooters se croisent, pourtant en plein coeur du village de Kampos, qui nous a attirées chez Aroma. Les tables ombragées sont assez peu fréquentées l’après-midi (sans doute pour cause de sieste) mais les propriétaires sont aux petits soins, que ce soit pour vous servir un café ou préparer une assiette de petite restauration. C’est un lieu paisible à souhait, adorable, dans lequel on se sent bien ! Si vous passez par là, faites-y un arrêt peu importe le moment de la journée et profitez.

Alors, le verdict ?!

Ce chapelet d’îles situé à quelques encablures des côtes turques n’est pas le plus connu de la Grèce et c’est tant mieux ! Sur les cinq que nous avons parcourues, il y a eu de véritables coups de coeur, quelques déceptions aussi mais, avant tout, elles offrent la douceur de vivre tant attachée à ce pays. Ce qui est sûr, c’est que l’on n’atterrit pas là par hasard ; le Dodécanèse se choisit et se mérite aussi car le seul trait d’union entre ces douze îles est le ferry. Néanmoins, si vous recherchez de la quiétude, de beaux paysages et de la découverte, songez à cette région parfois oubliée ! Bien sûr, il nous reste encore des lieux à arpenter dans ce coin-là mais, en ayant visité les îles principales, nous ne pouvons que vous le recommander.

La question serait maintenant de savoir si l’on a des regrets. Et bien non, aucun ! Certes, nous aurions pu consacrer moins de temps à Lipsi, qui ne nous a pas particulièrement emballées mais, après tout, si nous l’avions pas vue, nous n’aurions pas d’avis. C’est vrai aussi que Kalymnos n’a pas, selon nous, tous les atouts de ses voisines mais, de la même façon, nous y étions bien et ne regrettons absolument pas de nous y être arrêtées.

Pour finir, disons que, pour des raisons toujours un peu différentes, Tilos, Leros et Patmos nous ont totalement et incontestablement charmées !

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