Voiture sur la route de Death Valley

Nous avons compilé ici 6 conseils pour un road trip aux Etats-Unis afin de ne pas avoir de mauvaises surprises et de profiter au mieux, sans trop vous compliquer la vie, de votre voyage. Il s’agit d’éléments purement pratiques, qui s’appliquent essentiellement à un road trip aux States. Néanmoins, certains points peuvent tout aussi bien se transposer à d’autres pays. Il ne vous reste plus qu’à piocher ce qui vous intéresse ! Enfin, n’oubliez pas de faire votre demande d’ESTA avant d’entrer sur le territoire américain ; on vous donne toutes les infos utiles dans cet article : Tout savoir sur l’ESTA pour entrer aux Etats-Unis.

1. Les cartes de paiement : se simplifier la vie tout en réalisant des économies

Pour commencer, il faut savoir que les retraits en espèces dans les distributeurs sont facturés par le propriétaire du DAB. Cela équivaut en général à plus ou moins 3$ peu importe le montant retiré. Cette somme est variable en fonction des banques mais, quoi qu’il en soit, on ne peut s’y soustraire. Vous devez ensuite généralement ajouter à cela une somme à peu près équivalente (environ 3€) facturée, par retrait, par votre banque, ainsi qu’une commission pour un retrait en devises (aux alentours de 2,9%).
Concernant les paiements par carte bancaire, les banques classiques facturent généralement une commission (environ 2,9%), là encore pour avoir réalisé un paiement en devises, hors zone euro, ainsi qu’un montant forfaitaire qui s’élève souvent à quelques dizaines de centimes.
Tout cela mis bout à bout, si l’on compte les réservations d’hôtels, la location de voiture et les frais sur place, fait vite grimper le budget…

En revanche (et c’est une excellente nouvelle !), il existe désormais plusieurs solutions pour nous permettre de ne plus avoir à payer ces fameux frais.

Une première option réside dans l’offre proposée par un bureau de change, Travelex. Moyennant 10€, il est possible d’acquérir une carte bancaire, nommée Cash Passport, réservée spécifiquement aux paiements en dollars US (existe également pour d’autres devises). Il s’agit d’une Mastercard classique. Une fois cette carte achetée et son compte créé, il suffit de la charger de la somme souhaitée.

Avantages :
– avoir une CB qui n’est pas reliée à un compte bancaire, donc pas de risque de piratage, de vol, etc. et pas de difficulté de gestion,
– ne pas avoir besoin de se promener avec d’importantes sommes en liquide.

Inconvénients :
– le taux de change appliqué lors du dépôt d’argent sur la carte est moins avantageux qu’un échange de devises classique dans d’autres bureaux de change,
– des frais de 4,5% sont facturés lors du chargement de la carte en ligne (6,5% en agence) pour un dépôt d’euros sur une carte en dollars US.

En résumé : il faut faire vos calculs, en regardant les commissions facturées par votre banque et en comparant avec les frais de la carte Cash Passport. Il s’agit d’une solution qui peut plus s’apparenter à de la facilité (pas envie d’ouvrir un nouveau compte en banque ou de changer plein d’argent liquide) qu’à de l’économie réelle.

Illustration cartes de paiement

La meilleure solution, si l’on s’y prend un tout petit peu en amont du voyage, réside donc aujourd’hui dans les néobanques. Ces banques nouvelle génération, proposent souvent des facilités de paiement à l’étranger et sont, pour certaines, totalement gratuites. Pour des raisons pratiques, étant donné que nous y avions déjà un compte, nous avons opté pour Fortuneo. Cette banque en ligne propose depuis peu des CB (Mastercard classique, sous le nom Fosfo ou Mastercard Gold, que l’on obtient avec un justificatif de revenus minimums), gratuites, grâce auxquelles paiements et retraits sont gratuits à l’étranger, hors zone euro.
Les offres varient en fonction des banques mais l’idéal est, bien sûr, d’ouvrir un compte annexe dans l’une de ces néobanques, de préférence 100% gratuit, sur lequel vous ferez un transfert d’argent depuis votre compte principal.

Avantages :
– avoir un compte spécifiquement dédié aux voyages (pas d’embrouille de budget),
– payer et retirer de l’argent à l’étranger, sans se soucier de quoi que ce soit et sans mauvaise surprise à la fin.

Inconvénients :
– être un peu prévoyant car l’ouverture du compte et la réception de la CB peut prendre une quinzaine de jours,
– gérer deux comptes en banque dans deux banques distinctes,
– être vigilent car, chez Fortuneo par exemple, des frais sont facturés pour non utilisation de la CB (3€/mois où la carte n’a pas été utilisée pour une Fosfo, 9€/mois pour une Gold) ; il vous faudra donc faire, a minima, un paiement par mois, même en dehors des voyages.

En résumé : cela nous semble être la solution la plus adaptée si vous partez de façon un peu régulière hors zone euro. Faites un comparatif de toutes les offres existantes et tournez-vous vers la néobanque qui vous semble être la plus intéressante. Pour vous aider, n’hésitez pas à consulter l’excellente étude réalisée par le site tourdumondiste.com, qui propose un comparatif récent, précis et très détaillé de toutes les possibilités existantes. C’est un super boulot, très utile !

2. La location de voitures : assurances, astuces et conseils

Ah la location de voiture…c’est toute une histoire ! Elle apporte toujours son lot de stress et de questionnements, d’autant plus pour les USA, où l’on sait que le moindre incident peut vite vous coûter un bras. Alors, dans ce pays-là encore plus qu’ailleurs, mieux vaut partir l’esprit tranquille. Pour cela, il est important de connaître quelques éléments avant de louer votre véhicule.

Tout d’abord, il faut savoir que les prix des locations, comme ceux des billets d’avion, sont très fluctuants. Il peuvent parfois varier du simple au triple en fonction des sites internet et ce, pour une même offre. Enfin, justement, ce dernier point est relatif et c’est là qu’il faut commencer à être vigilant.

En faisant vos recherches, vous allez parfois tomber sur une offre qui vous semble être strictement identique à une autre (même modèle, même compagnie, etc.), vue précédemment, mais qui était beaucoup plus chère. Dans ce cas, fouillez un peu partout pour trouver et lire l’intégralité des conditions de location. Oui, c’est long, c’est barbant et en plus c’est souvent en anglais mais c’est indispensable ! Les deux offres visualisées pourraient, par exemple, différer au niveau du nouveau de couverture proposé.

Au niveau des assurances, les deux principales sont la CDW et la LDW. Si la première est obligatoire et généralement toujours incluse, la seconde est fortement recommandée et est, bien évidememnent, payante. La LDW assure votre véhicule contre le risque de vol et de collision, tout comme la CDW, mais avec des plafonds plus réalistes. Elle est aussi parfois appelée réduction de franchise. En réalité, si vous avez souscrit la LDW, vous n’aurez rien à débourser en cas de pépin ; ce sera au loueur de prendre tout cela en charge.

De plus, regardez bien le plafond de la responsabilité civile. Il s’agit du montant pour lequel vous êtes couvert en cas de dommages à un tiers. Il est généralement d’un million de dollars mais, si ce n’est pas le cas, ne prenez pas le risque de louer une voiture avec un montant inférieur. En effet, aux USA, un petit problème peut rapidement entraîner des frais conséquents. Assurez-vous d’être couverts.

Par ailleurs, si vous souhaitez louer un véhicule à un point A et la rendre à un point B, renseignez-vous sur ce qui s’appelle les frais d’aller simple. Ils varient en fonction des États ou des distances. Ils sont parfois gratuits (c’est souvent le cas lorsque vous rendez une voiture en Californie, par exemple) mais peuvent aussi s’élever à plusieurs centaines de dollars. Ainsi, il peut parfois être intéressant de revoir son itinéraire en fonction de ce facteur.

Dans les points à ne pas négliger non plus, certains loueurs proposent l’ajout gratuit d’un conducteur additionnel. Pour ne mentionner que ceux que nous connaissons, c’est le cas d’Alamo et de Hertz (en vous inscrivant au préalable au programme de fidelité Hertz Gold Plus) ; attention, Hertz a déclaré faillite en mai 2020 suite à la crise du coronavirus. Il s’agit, pour ces deux agences, d’inclure comme conducteur supplémentaire « l’époux ou le partenaire domestique ». À vous de voir, donc, si cela peut vous être utile mais, encore une fois, il s’agit d’un point qui peut vite faire grimer le budget (le conducteur additionnel est généralement facturé entre 10 et 13 dollars par jour en temps normal).

Illustration voiture

Enfin, un point nous semble important à aborder dans ce chapitre : les toll roads. À vrai dire, la première fois que l’on nous avait demandé si l’on avait l’intention d’emprunter des toll roads, nous n’avions pas compris. Après quelques explications, nous avions compris qu’il s’agissait tout simplement de routes à péages. Il faut savoir que dans certains endroits (en Floride, par exemple ; venez parcourir notre propose itinéraire en Floridepour avoir plus de détails), il en existe beaucoup et, aux États-Unis, ces routes ont de plus en plus tendance à s’automatiser. Il n’y a quelques fois plus aucune possibilité de payer en cash ou en CB et il est alors impératif (si vous comptez utiliser ces autoroutes payantes) de vous munir d’un petit dispositif : le toll pass, e-toll, sun pass, etc. Il porte des noms différents mais le principe est toujours le même : un petit appareil qui vous permet de passer les péages sans avoir à vous soucier de quoi que ce soit et sans vous arrêter (un lecteur communique avec le petit boîtier et lit votre plaque d’immatriculation puis vous serez, par la suite, débité du montant requis). Vous pouvez bien sûr vous en passer (on a roulé 3 semaines sans et il n’y a eu aucun problème !) mais, dans les États qui ont un réseau routier automatisé important, cela peut être une sécurité et un gage de tranquilité. En effet, si vous n’en avez pas et que vous passez par un péage réservé aux toll pass, vous paierez une amende (une vingtaine de dollars) en plus du montant du péage. Et, sans être pressé et vouloir à tout prix prendre l’autoroute, il se peut que vous vous trompiez de voie par exemple ou que vous ayez envie, une fois, d’arriver plus rapidement à destination. Vérifiez les conditions de location du toll pass chez les loueurs. Certains le facturent uniquement par jour d’utilisation et là, c’est donc très intéressant de le prendre. Par exemple, si vous louez une voiture pendant 15 jours mais que vous n’utilisez le pass uniquement durant 2 journées, vous ne le paierez que pour ces deux jours (en plus, bien sûr, du prix du péage).

Un tout dernier point : même si cela paraît évident, lisez toujours bien les conditions de location avant de réserver une voiture. Oui c’est écrit en tout petit, en anglais pour ce qui concerne les USA mais c’est impératif et c’est en étant vigilant que l’on évite les mauvaises surprises.

3. L’essence : quelques astuces pour gagner du temps et un peu d’argent

Première chose : évidemment, elle est moins chère aux USA qu’en France (en moyenne, en 2019, 0,68€/litre). Mais il y a quelques petites subtilités à connaître, qui peuvent vous aider, d’une part à établir un budget, d’autre part à faire quelques économies.

Tout d’abord, les américains mesurent la capacité en gallons et non en litres. Il faut donc savoir qu’un gallon = 3,785 litres. Les prix affichés aux stations essence le sont donc pour 1 gallon (une petite gymnastique à faire si l’on veut comparer nos tarifs aux leurs).

Ensuite, comme pour beaucoup d’autres choses, les prix moyens varient d’un État à l’autre, pouvant passer du simple au triple. Le mieux est donc de faire une recherche internet rapide afin de connaître la moyenne/état. Cela ne changera évidemment en rien votre itinéraire mais vous permettra peut-être de faire le plein avant de quitter un état aux prix peu élevés.

De plus, il faut savoir que de nombreuses stations essence offrent un pourcentage de rabais pour un paiement en liquide (ou plutôt, vous donnent une petite quantité de carburant supplémentaire). Dans ce cas, c’est affiché sur les panneaux d’annonce de prix, avec la mention cash quelque part. Si vous optez pour un paiement en liquide, il faudra généralement aller payer au comptoir avant de vous servir. Les premières fois, nous étions un peu angoissées car nous ne savions à combien évaluer notre plein et nous avions peur de nous tromper. En fait, pas de panique, il vous remboursent immédiatement la différence si vous n’atteignez pas en carburant le montant donné en dollars (si vous aviez payé 35$ mais que vous n’avez pu en mettre que 30 dans votre réservoir, le pompiste vous redonnera vos 5$). C’est donc idéal car ça évite les paiements en CB (donc les éventuels frais), ça permet d’économiser quelques dollars et ça évite également les problèmes d’automates liés à l’utilisation de cartes de débit ou de crédit (de nombreuses fois, aux stations essence, notre CB ne passait de toute façon pas).

Station essence route 66

Enfin (dernier conseil et non des moindres !), il existe un site internet essentiel à tout road-tripeur : gasbuddy.com. Celui-ci, qui semble très populaire aux USA car très fiable, fonctionne sur le principe du relevé communautaire des prix pratiqués. Il vous indique donc l’ensemble des stations essence à proximité d’un lieu donné ou de votre position actuelle ainsi que leurs prix. Comme son nom l’indique, il est effectivement notre super « copain » pendant nos road trips. On n’a plus jamais l’angoisse de la panne sèche, on ne fait aucun détour improbable pour aller remplir le réservoir et on gagne, au passage, quelques dollars. Pour ce dernier, on adresse donc un grand merci à Lost in the USA (une de nos meilleures références blog en matière de States), chez qui nous avions repéré cet excellent tuyau !

Ainsi, par exemple, en 24 jours de route entre le Nevada, l’Arizona, l’Utah et la Californie, avec 6002 km au compteur (et une voiture drôlement gourmande, comme la plupart aux États-Unis), nous avons dépensé un peu moins de 300€ d’essence.

[spbsm-follow-buttons]

4. Les assurances : partir l’esprit tranquille

Cet autre point est sans doute le plus important. Bien souvent, lorsque l’on part en voyage, on ne pense pas aux potentielles choses négatives qui pourraient nous arriver et on n’anticipe donc pas les problèmes. Malheureusement, aux États-Unis, comme au Canada ou dans beaucoup d’autres pays, cela peut avoir d’importantes conséquences. En effet, si toutefois vous deviez aller chez le médecin, même pour quelque chose de pas très grave mais qui vous inquiète, cela pourrait vous revenir très cher.

Pour être honnêtes, nous n’avons pas été confrontées directement à ça mais, après avoir très fortement soupçonné une crise d’apendicite aigüe en plein Bryce Canyon, nous avons commencé à nous questionner et à nous renseigner sérieusement.

Tout d’abord, oui, les frais médicaux coûtent extrêmement cher, ce n’est pas un mythe. Et, bien sûr, la sécurité sociale française ne nous couvre pas à l’étranger, du moins pas à la hauteur des tarifs qui y sont pratiqués. Afin de bénéficier d’une couverture efficace, il existe deux solutions : l’assurance via une carte bancaire et l’assurance complémentaire.

En effet, les cartes Mastercard Gold et Visa Premier (ou toute autre carte considérée comme haut de gamme) offrent des garanties assez intéressantes, notamment pour les frais médicaux à l’étranger. Elles varient quelque peu en fonction des cartes et des banques donc procurez-vous la documentation relative à l’assurance et à l’assistance de votre CB pour avoir accès aux garanties exactes. La plupart du temps, elles proposent un rapatriement en cas de problème médical important ou une prise en charge sur place dans le cas où le rapatriement serait jugé inutile. Il faut donc veiller à bien vérifier le montant de prise en charge des frais médicaux à l’étranger ainsi que les éventuelles exclusions de garantie. Dans l’absolu, cette solution semble parfaitement adaptée et suffisante. Le seul hic, c’est le manque de confiance que l’on ressent généralement envers ce type d’assurance. Qui n’a jamais entendu ce genre de mésaventure, racontant que finalement, l’assurance n’avait pas pris en charge tel ou tel évènement ? On n’est jamais vraiment certain d’avoir tout lu, tout compris au contrat, de ne pas être passé à côté d’une clause spécifique qui mettrait tout à l’eau… Bref, en ce qui nous concerne, on n’est pas suffisamment sereines avec l’assurance des cartes bancaires. A tort, peut-être mais c’est comme ça, on n’y peut rien.

Illustration assurance voyage

De ce fait, lorsqu’un voyage dans un pays hors Union Européenne se profilera à l’horizon, nous opterons pour une assurance complémentaire, dédiée uniquement au voyage. Dans ce domaine, il semblerait qu’il n’y ait pas vraiment de concurence : Chapka en est tout simplement le spécialiste (et l’on ne dit pas ça par intérêt, étant donné que nous n’avons aucun lien d’affiliation avec eux). Plusieurs options sont proposées, la plus utile aux voyageurs ponctuels étant la formule Cap Assistance 24h/24. Avec de nombreuses garanties, dont les inévitables frais médicaux (soyons honnêtes, c’est essentiellement pour cela que l’on souscrit une assurance), vous pourrez partir l’esprit léger. Certes, c’est un budget supplémentaire à prévoir et certains diront sûrement que c’est inutile si l’on dispose déjà d’une couverture par le biais de sa carte bancaire mais nous la considérons avant tout comme une garantie de sérénité. En effet, tant d’histoires circulent sur l’assurance liée à la CB que l’on en vient parfois à douter du service effectif qu’elle offre. Ainsi, avoir une assurance dont le boulot est de s’occuper uniquement du voyageur est rassurant. À l’heure actuelle, nous ne pouvons pas vous fournir un avis plus concret que ces simples ressentis puisque nous n’avons pas eu besoin de faire appel à l’une ou l’autre de ces assurances. Nous avons uniquement pris contact avec les conseillers téléphoniques de l’assurance Mastercard, au demeurant très disponibles et disposés à donner des informations, dans le cadre du Covid-19. En effet, ayant réservé avant la crise un road trip de 2 mois, nous voulions savoir si le fait d’avoir effectué les réservation avec notre CB pouvait donner lieu à une prise en charge en cas d’annulation en raison de la situation exceptionnelle. La réponse a été « non » (on ne comptait pas vraiment dessus de toute façon) mais au moins, on a essayé de nous aider en nous transmettant des informations. Voilà la seule expérience vécue avec une assurance dans le cadre d’un voyage… Disons alors qu’il s’agit avant tout d’une sécurité psychologique qui peut s’avérer très utile dans certains cas. Pour vous donner un exemple de tarif, notre dernière souscription chez Chapka remonte à février 2020, pour notre road trip en Floride et nous avons payé 125€ pour 2 pour 15 jours.

Le dernier point concernant les assurances complémentaires sera dédié à une entreprise découverte récemment, qui nous semble intéressante mais que nous n’avons pas encore testée. Il s’agit de Serenitrip (là encore, aucun lien d’affiliation), qui se consacre spécifiquement à l’assurance des voitures de location, que ce soit en France ou à l’étranger. Nous avons passé pas mal de temps à lire l’ensemble des contrats et conditions et, à vrai dire, nous y aurions sans doute souscrit dans le cadre de notre voyage de 2 mois (annulé à cause du Covid-19) si nous n’avions pas eu une super offre chez Hertz, incluant toutes les garanties possibles et inimaginables. Pour un long séjour incluant une location de voiture, la combinaison des options SereniPack et SereniZen semble idéale au niveau des garanties. Pour un total de 129,50€, tout est couvert et, en prime, à ce tarif l’assurance est valable 1 an donc si toutefois vous effectuez une autre location de voiture dans l’année, même en France, elle sera également active. Encore une fois, on se dit qu’il peut s’agir d’une « option sérénité » (en plus des garanties offertes par les CB), tout en évitant de dépenser une fortune en souscrivant aux assurances proposées par les loueurs de voitures. Le mieux est de comparer les différentes offres et garanties au moment de la réservation afin de voir ce qui est le plus intéressant, en prenant en compte le ratio bénéfice/risque. Pour ce qui nous concerne, on se garde donc cette assurance sous le coude pour nos prochains voyages et on reviendra vous en dire davantage si toutefois on décide d’y souscrire.

5. Le smartphone et ses fonctionnalités : utiliser son téléphone n’importe où, n’importe quand

Avec les smartphones, on peut désormais avoir accès à de nombreuses possibilités nous permettant de faciliter notre voyage.

Évidemment, la fonction première d’un téléphone est de pouvoir communiquer. Pour cela, renseignez vous avant de partir auprès des différents opérateurs car certains proposent des forfaits avec option roaming Amérique du Nord (USA / Canada). C’est ce pour quoi nous avions opté il y a quelques années déjà (par la filiale verte de l’opérateur au carré rouge ; comme ça, on ne fait pas de pub, mais ça peut vous éviter de perdre du temps à rechercher les forfaits !) : un forfait sans engagement, à 15€/mois, qui nous permet d’avoir tout illimité + 15Go d’internet, que ce soit en France, en Europe, dans les DOM ou en Améroque du Nord. Il en existe peut-être d’autres et il y a également des options pouvant être souscrites sur une période donnée. En revanche, ces options sont souvent assez chères et peu intéressantes donc vérifiez bien ce qu’elles proposent avant d’y souscrire.

Sans cela, vous pouvez aussi vous passer des appels, SMS et données mobiles, en cherchant des connexions Wifi au cours de votre trajet. Bon, autant vous dire que, si vous en trouvez aisément dans les villes importantes (dans les cafés, restaurants, hôtels, etc.), ne comptez pas capter un réseau ailleurs ! Et comme vous risquez d’être les 3/4 du temps ailleurs qu’en ville, vous n’y aurez pas souvent accès. Bien évidemment, rien de dramatique s’il s’agit simplement de donner des nouvelles à la famille et/ou aux amis, ça pourra attendra quelques heures. En revanche, si vous souhaitez utiliser le GPS de votre téléphone ou consulter internet pour une information importante, vous pourriez être embêtés.

Illustration smarphone

Concernant le GPS, il est vrai que la modernité a du bon ! En effet, l’installation d’une appli de type GPS sur votre smartphone facilite grandement les déplacements tout en permettant de ne pas acheter cette option lors de la location de voiture. Pour ce qui est du choix de l’appli, nul besoin de la citer, tout le monde connaît le géant du web. Alors, bien sûr, il y a les pour et les contre mais, sans entrer dans le débat, il fait super bien le boulot, c’est indéniable. De plus, il offre une option qui peut s’avérer très utile : celle des cartes hors connexion. Le principe ? Avant de partir, vous téléchargez des cartes en choisissant la (les) zone(s) qui vous intéressent et vous y aurez ainsi accès même si vous ne captez rien d’autre que les appels d’urgence. C’est un excellent compromis, avec pour seul inconvénient que cela ne prend évidemment pas en compte le trafic pour calculer les temps de trajet.

Enfin, voici un dernier petit conseil, qui pourra participer aux souvenirs exceptionnels que vous vous fabriquerez au cours d’un tel voyage. Que serait un road trip sans les playlists musicales qui vont bien ?! Pour les adeptes, pensez que les plateformes de streaming musical proposent des abonnements sans engagement. Vous pouvez donc vous inscrire uniquement pour la durée de votre voyage, moyennant environ 12€/mois, avec notamment la possibilité de créer des playlists ou encore de les enregistrer pour une lecture hors connexion. Ensuite, vous n’aurez plus à vous soucier de rien et vous n’aurez qu’à profiter des paysages en vous laissant bercer (pas trop si vous êtes au volant hein !).

6. Les glacières : élément essentiel du voyage

Avant le départ, nous avons investi dans deux glacières, qui se sont révélés très utiles et efficaces donc nous vous recommandons d’en faire de même. La première est une glacière souple et pliable (super pratique pour glisser dans les bagages !) de la marque Quechua. Elle existe en 26l ou 36l et est très efficace pour conserver au frais les produits. Il faut utiliser des pains de glace, que vous pouvez acheter en arrivant sur place, dans n’importe quel supermarché, et que vous pourrez congeler dans les fraisers des frigos présents dans presque toutes les chambres d’hôtel. La seconde est un petit sac à dos/glacière de 20l, toujours vendu chez Decathlon et fonctionnant sur le même principe. Pour nous, c’est un must have si vous faites quelques randos un peu longues et que vous voulez avoir de l’eau fraîche ou quelques vivres.

En revanche, les choses auxquelles nous n’avions pas pensé avant notre premier road trip est la conservation « longue durée » (dans le coffre de la voiture, ça chauffe vite…) et l’utilisation des sacs à glaçon (pas du tout adaptés à une glacière souple). Donc notre conseil est d’investir, une fois sur place, dans une grande glacière solide (on en trouve pour 10/15$ dans les Walmart), que vous laisserez avant de reprendre l’avion. Ainsi, vous pourrez réellement conserver des aliments (et non, seulement, les maintenir frais) et vous n’aurez pas à nettoyer tous les quatre matins votre glacière souple. L’idéal est d’acheter de grands sacs de glaçons (vendus un peu partout et parfois même en libre service dans les hôtels ou les stations essence) que vous posez au fond de la glacière ; le hic c’est que quand ils fondent, l’eau s’écoule hors du sac. Donc avec la glacière en dur, aucun problème, on vide l’eau une fois arrivé et on recommence !

Bref, deux glacières (une souple pour maintenir au frais, une solide pour conserver) et un petit sac à dos rafraîchissant pour les randos ; vous voilà bien équipés pour tailler la route !

Illustration glacière
Partagez les bons conseils !

publier un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.