Ocean Drive South Beach Miami
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ous prévoyez de vous envoler pour un séjour en Floride mais vous vous posez encore des questions ? Quels sont les différents quartiers à explorer à Miami et Miami Beach ? Que voir aux alentours de Miami ? Les Keys et les Everglades sont-ils des incontournables ?
Nous allons vous aider à y voir un peu plus clair !

Pour tout vous dire, la Floride n’était pas prévue au programme. Tout a commencé à partir d’une promo sur des billets d’avion, alors que nous étions en vacances d’été en Grèce. 381€ A/R via TAP Portugal pour l’hiver à venir ; on n’a pas réfléchi un seul instant, d’autant plus que nous savions qu’il s’agissait de la meilleure période pour visiter cet État. Un clic et c’était réglé !

Dès lors, nous n’avons pas fait comme d’habitude. Autrement dit, nous n’avons pas immédiatement réfléchi à l’itinéraire et encore moins aux réservations d’hôtels.
Pourquoi ? Certainement car nous étions plongées dans notre « road trip » hellénique (fabuleux, au passage ! Venez le découvrir par ici : les plus belles îles du Dodécanèse en 20 jours) puis sans doute du fait de certains stéréotypes persistants malgré notre grande ouverture d’esprit.

En effet, amoureuses des grands espaces naturels, des villes cosmopolites, nous sommes, avant toute chose, à la recherche d’authenticité. Or, pour nous, par méconnaissance, la Floride et notamment Miami, c’était surtout de longues plages bordées de bâtiments, d’hôtels emplis de retraités, avec une ambiance old school et un brin superficielle. Disons que nous pensions nous y rendre un jour mais seulement après avoir visité d’autres coins des USA.

En revanche, face à une telle opportunité et alléchées par le soleil en période hivernale, nous n’avons pas hésité une seule seconde ! Nous n’avions alors qu’une certitude : nous privilégierons la visite de l’État et terminerons par Miami (South Beach).
Deux raisons à cela : sortir des sentiers battus puis, aspect pratique, finir par le lieu d’où nous repartirons pour Paris.

Afin de nous imprégner des richesses que la Floride a à offrir, nous souhaitions commencer notre petit périple par les Keys. Soyons honnêtes, sans forcément s’abreuver H24 de séries ou de films américains, trois lieux principaux font référence à cet État. Tout d’abord, les Keys, pour leurs eaux limpides, si semblables à celles des Caraïbes, où l’on a l’impression de littéralement rouler sur l’eau (vu de la TV en tout cas ; on y reviendra plus tard !). Ensuite, il y a le parc des Everglades, pour ses paysages, sa flore et sa faune exceptionnels. Vient enfin Miami, pour sa plage et ses soirées bling-bling.

Bref, pour nous, ce sera l’option 1 pour entamer notre voyage ! Dépaysement garanti sur tous les plans !
Si vous voulez avoir une idée de notre itinéraire complet, suivez ce lien : itinéraire et budget pour 15 jours en Floride.

Si toutefois vous êtes pressés, vous pouvez cliquer sur les liens du sommaire pour naviguer comme bon vous semble dans l’article, avant de revenir poursuivre votre lecture plus tard 😉

Le mythique archipel des Keys

Cet archipel fait sans doute partie des plus célèbres au monde. Ainsi, il était impensable de ne pas y faire un tour lors d’un premier séjour en Floride. C’est alors qu’en sortant de l’aéroport, au volant de notre Hyundai blanche, nous avons pris la direction du Sud, pour passer la nuit à Homestead, dernière grande ville avant d’arriver sur les îles. Comme à chaque fois avec le décalage horaire, l’arrivée s’est résumée à : poser les valises, faire un saut au Walmart le plus proche, manger un bout (sur la table installée devant la porte de notre chambre, face à notre voiture !) et dormir. Réveillées avant l’aube, aux alentours de 5h du matin, nous nous sommes préparées et avons attendu avec impatience l’ouverture du petit déj’. À 6h tapantes, nous étions dans la salle du buffet à nous préparer des gauffres ! Seule une famille de français, arrivée également la veille au soir, était là, subissant elle aussi les effets du jetlag. Le jour s’est levé, derrière les cocotiers qui entouraient l’hôtel et nous avons profité de ce moment sur la terrasse au décor tropical. Il faisait bon à cette heure-là et le décor était planté : nous étions bien aux États-Unis, en plein décalage horaire, entourées de palmiers et admirant un lever de soleil rosé qui sentait bon la Floride, en t-shirt à 6h en plein mois de février ! C’est donc en forme, l’estomac plein et l’esprit rêveur que nous avons plié bagage pour prendre la route des Keys.

L’archipel se découpe en 3 parties : Upper, Middle et Lower Keys, allant de la plus construite à la plus sauvage, exception faite de Key West, la ville mythique située tout au bout de la route 1. L’Overseas Highway, longue d’environ 160 km, relie ainsi cette myriade d’îlots grâce à une quarantaine de ponts pour atteindre le soi-disant Southernmost Point, censé être le point le plus au Sud des USA (ce n’est qu’une légende mais la balise n’en est pas moins prisée !). Dans les Upper Keys, soit plus ou moins de Key Largo à Islamorada, la route est large et traverse les îles sans vraiment laisser entrevoir le bleu lagon de l’eau. Cette partie des Keys ne présente pas grand intérêt, si ce n’est en s’éloignant de l’artère principale pour découvrir les zones résidentielles typiques du coin, sans clôtures, à la végétation tropicale luxuriante et aux boîtes aux lettres on ne peut plus originales ! Notre 1er arrêt se fit le long de la route, à Key Largo, dans une boulangerie-café matinale, où nous avons pu boire un vrai expresso en terrasse. Pinecrest Bakery semblait très appréciée, de par les allers et venues permanentes des locaux. Quoi qu’il en soit, le lieu nous a immédiatement plongées dans l’ambiance des Keys, grâce à la bonne humeur communicative des employées, 100% hispaniques, à la musique, au décor, au temps qu’il faisait… Bref, même si ce n’était pas le meilleur spot du monde, on peut vous dire qu’on a sacrément savouré ce moment ! Quelques kilomètres plus loin, nous voulions absolument tester la spécialité locale, la key lime pie, chez Blond Giraffe, une véritable institution. Arrivées sur place, à Tavernier, une petite demi-heure avant l’ouverture, nous en avons profité pour nous balader dans les environs avant d’aller récupérer une belle part de tarte que nous dégusterons un peu plus tard.

Nous avons ensuite poursuivi notre chemin, passant les Middle Keys sans y prêter trop d’attention. En effet, n’ayant qu’une journée à consacrer à cet archipel, il fallait faire des choix donc nous avons privilégié la partie la plus sauvage ainsi que Key West. Ainsi, c’est en quittant Marathon Key que l’on arrive sur le célèbre Seven Miles Bridge et que l’on entre dans les Lower Keys. Le pont en lui-même nous a, disons-le, déçues. Nous nous attendions à quelque chose d’époustouflant, d’inoubliable, marqué par l’impression de rouler sur l’eau mais, sincèrement, il n’en est rien du tout ! Le pont est en bitume, la chaussée est protégée par des rembardes assez imposantes et la plupart du temps durant les 10 km, on ne fait qu’apercevoir l’eau turquoise, bien loin de l’image donnée par les prises de vue réalisées depuis les airs, qui font rêver tout road-tripeur d’emprunter un jour ce pont démesuré. Cette petite pointe de tristesse passée, nous nous arrêtons au Bahia Honda State Park. Situé au bout du 7 miles bridge, ce parc offre un accès préservé à quelques belles plages des Keys. Pour couronner le tout, nous y étions le matin donc il n’y avait encore pas grand monde et nous avons donc pu profiter pleinement des paysages, des couleurs et de la lumière. L’accès, comme pour beaucoup de parcs d’État, coûte 8$ par véhicule, après quoi vous pouvez déambuler dans la nature et vous prélasser sur les plages autant de temps que vous le souhaitez. Le parc en lui-même est assez petit mais offre des paysages de sable blanc bordé d’eaux d’un bleu éclatant, qui méritent le détour, d’autant plus que l’accès aux plages n’est pas toujours aisé dans les Keys. Nous vous conseillons donc d’y passer et de longer la mer, les pieds dans le sable, jusqu’au bout de Sandspur Beach, ce qui vous donnera à voir de jolis panoramas.

Après cette plongée dans la nature des Keys (durant laquelle nous n’avons pas manqué de goûter la délicieuse key lime pie !), nous avons repris le volant, sur une route moins large, aux abords beaucoup moins urbanisés, pour nous enfoncer dans les Lower Keys. Avant le départ, nous avions repéré Big Pine Key comme étant assez belle et sauvage et nous avons donc décidé de nous y aventurer histoire de sortir un peu des sentiers battus malgré un timing serré. Nous avons alors dévié vers le Key Deer Blvd, qui mène au bout de l’île. La route est toute droite, bordée d’une végétation endémique, assez peu empruntée. Ciel bleu, soleil, presque seules au monde : rien de mieux pour s’imprégner un peu de l’atmosphère ! Vers la fin de la route, des sentiers de randonnée permettent de vous enfoncer davantage dans la végétation à la fois aride et dense et d’y croiser peut-être quelques spécimens de la faune locale. Nous sommes allées à l’orée de l’un d’eux mais avons rebroussé chemin pour deux raisons : l’heure combinée à l’envie de bien visiter Key West et la peur de croiser un des alligators annoncés sur les panneaux alors que nous étions seules sur le sentier ! En revanche, nous avons pu voir de très près plusieurs biches spécifiques à cette région, les fameuses key deers, se baladant le long de la route ou dans les jardins de certaines maisons (beaucoup plus mignon qu’un alligator, vous en conviendrez !).

Nous avons ensuite repris la route pour parcourir les derniers kilomètres nous séparant du mile 0. Pour la petite anecdote, une fois sur place et sorties de la voiture, la première image de Key West à laquelle nous ayons eu droit fut un coq déambulant sur le parking à l’entrée de la ville. Oui, c’est l’une des particularités : des coqs se promènent un peu partout dans les rues, très à l’aise au milieu des touristes et de la circulation (exactement comme à Ybor City) ! Bien évidemment et fort heureusement, Key West est loin de se résumer à ça. Ici, ce qui est sans doute le plus étonnant, ce sont à la fois les couleurs et l’ambiance qui s’en dégagent. Bien qu’assez fréquentée et très vivante, il y a dans cette ville une atmosphère paisible. Une certaine douceur de vivre émane de ce lieu qui a attisé bien des inspirations, parmi lesquelles celle d’Hemingway. Il y a quelque chose de particulier à Key West : elle est à la fois chic mais cool, calme mais vivante, plutôt grande mais malgré tout intimiste, intellectuelle mais sans prendre de grands airs… Ces paradoxes pourraient se décliner par dizaines, bien qu’ils ne soient pas non plus marqués par un contraste saisissant. C’est léger, presque imperceptible et ça participe du charme de cette ville un peu improbable, au bout d’une route qui traverse la mer d’îles en îles, au bout d’un État, au bout d’un pays, à quelques miles nautiques seulement de Cuba, soit l’exacte opposée des USA.

Dans le centre de Key West, les gens se déplacent beaucoup à pieds ou à vélo. L’idéal est donc de garer votre véhicule et de tout découvrir en marchant pour ne passer à côté de rien et profiter de l’endroit. L’artère principale, Duval Street, vous mènera, d’un côté au Southernmost Point et, de l’autre, jusqu’à Mallory Square, une charmante place sur le front de mer. Duval St. est pleine de bars, restaurants et boutiques, installés dans de belles demeures du XIXe siècle aux couleurs pastel, qui émaillent d’ailleurs tout le reste de la ville. Pour ce qu’il y a à voir, l’objectif n’est pas de vous faire une liste car l’idée est avant tout de s’imprégner du lieu mais, dans le désordre, nous pouvons mentionner le phare, la maison d’Hemingway, la Little White House ou encore le fort. Vous tomberez aussi sur d’anciens cinémas, des maisons atypiques, des arbres insolites, des coqs (on l’a dit !), des pélicans (du côté de Mallory Square) et bien d’autres choses encore. Cette autoproclamée « République des Conchs » mérite bien son statut à part car il s’agit d’un endroit atypique, qu’il ne faut pas manquer ! Prenez alors le temps de flâner dans les rues, de vous installer en terrasse, de goûter des spécialités locales (pour les adresses, allez voir par ici) et vous repartirez forcément le cœur plus léger et le sourire aux lèvres.

Les Everglades, ou le royaume des alligators

À l’évocation de ce lieu, beaucoup d’images nous venaient à l’esprit : d’immenses marécages d’herbes hautes, des couchers de soleil ponctués d’envolées d’oiseaux, des formes allongées se mouvant lentement dans les eaux quasi-stagnantes, des hydroglisseurs aussi et beaucoup de moustiques ! Elles nous faisaient donc à la fois un peu peur et, d’un autre côté, elles nous attiraient par leur côté unique et sans doute inoubliable. Nous avons longuement parlé de la possibilité d’effectuer le tour classique en airboat mais nous avions finalement décidé de faire l’impasse dessus. Plusieurs raisons à cela : l’itinéraire prévu ne s’y prêtait pas, voir des alligators de près ne nous emballait franchement pas et puis, nous nous sommes dit que nous aurions d’autres occasions ! Partant de ce choix et parcourant un peu les guides et les forums, nous sommes tombées d’accord pour explorer une partie un peu plus méconnue des Everglades, au Nord-Ouest du parc.

C’est donc au départ de Naples, sur la route de Miami, que nous nous sommes engagées vers l’antre des alligators (et c’est peu dire !). Nous avons ainsi emprunté le fameux Tamiami trail, qui traverse la Floride d’Est en Ouest et passe au Nord des Everglades. Un petit détour le long de la route nous a mené jusqu’à Everglades City, une des portes d’entrée du parc, puis Chokoloskee, où l’on trouve le Smallwood Store, un ancien magasin général sur pilotis, datant de 1906 et aujourd’hui reconverti en musée. À notre grand regret, nous n’avons pas eu de place pour faire une pause au Havana café of the Everglades, un restaurant cubain qui semblait très prometteur, aussi bien côté ambiance que cuisine… Pour en revenir à Everglades City, peu de choses à signaler, hormis quelques belles maisons typiques au bord de l’eau. Quelques photos, une petite promenade et nous étions reparties sur le Tamiami trail.

Après l’embranchement, une envie pressante commençait à se faire sentir et, coup de chance, nous tombons sur un arrêt aménagé fait d’un petit parking et de toilettes. Nous nous y arrêtons, sortons de la voiture et, voyant plusieurs personnes attroupées sur un ponton en bois surplombant une étendue d’eau, nous commençons à nous poser des questions. Que regardent-ils (ils semblaient tous regarder dans la même direction) ? Ni une, ni deux, nos cerveaux font l’association d’idées la plus logique qui soit : Everglades, eau, attroupement…alligators !

« Tu crois que c’est ça ? » « Allez, viens on va voir ! » « Attends, n’approche pas trop près quand même, on ne sait jamais ! »

Courageuses mais tout-de-même peu téméraires, c’est ainsi que nous nous avançons lentement vers la dizaine de personnes présentes. Et là, à quelques mètres de nous, nous vîmes les têtes de 3 alligators émerger de l’eau un peu marron de ce bras de bayou ! La scène était assez improbable. D’une part, nous étions entrain de voir de nos propres yeux ces animaux plutôt effrayants et très impressionnants. D’autre part, le décor alentour offrait un contraste on ne peut plus saisissant et totalement surréaliste. Pour résumer, nous avons vu les premiers alligators de notre vie perchées sur un ponton en plein milieu d’une aire de repos le long de la route avec, dans notre dos, des toilettes publiques… Mémorable, c’est le moins qu’on puisse dire ! Nous avons profité de cette scène pour observer la faune locale : alligators et plusieurs espèces d’oiseaux dont un cormoran, ailes déployées.

Quelques kilomètres après cette pause qui nous plonge parfaitement dans l’ambiance, nous nous engageons sur la Loop Road, une scenic drive en terre longue de 43km, qui traverse la Big Cypress National Preserve. Pour info., vérifiez son état car elle est souvent innondée entre mai et octobre. En revanche, si vous avez l’occasion de l’emprunter, n’hésitez pas une seule seconde, elle fait clairement partie de nos coups de coeur ! Les paysages que l’on y traverse sont incroyables, presque sortis d’un autre monde ou d’un autre temps. On traverse un immense marais, recouvert en grande partie d’une forêt de cyprès humides et ponctué de mangroves. Il y a peu de monde, les voitures roulent au pas, s’arrêtent parfois pour admirer d’un peu plus près la faune et la flore. Lorsque l’on sort du véhicule, le silence est frappant. Seuls quelques mouvements lents d’alligators viennent troubler les eaux stagnantes du marais. Parce que oui, si vous voulez observer ces bestioles dans leur habitat naturel, vous serez servis ! Au début de la piste, nous les comptions mais nous avons vite arrêté tant il y en avait… Dans le désordre, nous en avons vu un énorme, sur lequel grimpait son petit qui devait mesurer à peine la longueur d’un avant-bras, un mort, les 4 pattes en l’air, se faisant bécqueter par des vautours (la nature est faite ainsi…), certains nageant, d’autres se faisant dorer la pillule dans un rayon de soleil. Nous les avons vus de près, à quelques mètres à peine de nous, ou de plus loin, nous forçant à chercher des morceaux d’écailles à travers la végétation. Parmi eux se mêlent également des tortues et de nombreuses espèces d’oiseaux, souvent majestueux, de par leur tenue ou leur plumage. Le tout est impressionnant !

Certes, nous n’avions absolument pas comme objectif de voir des alligators à tout prix (chacun son truc !) mais, malgré cela, nous ne regrettons pas une seule seconde d’avoir passé plusieurs heures le long de cette route. Au contraire, nous serions vraiment passées à côté de quelque chose si nous ne l’avions pas inclus à l’itinéraire ! Alors, bien sûr, il ne s’agit pas à proprement parler du parc des Everglades mais la réserve se situe à l’orée de celui-ci et elle offre des souvenirs que l’on n’est pas prêtes d’oublier !

Il nous restait ensuite à rejoindre la route 41 pour parcourir les derniers kilomètres (un peu plus de 70) qui nous séparaient de Miami. Avant cela, à la sortie des marais, un arrêt photos s’impose devant une vieille maison de bois, abandonnée au milieu d’un champ dans lequel des objets anciens et insolites ont été disposés. Une fois repartis, reprenez bien vos esprits car plus approcherez de Miami, plus la circulation se fera dense, voire un peu « vive » (la conduite parisienne n’est rien du tout à côté de celle-ci !).

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Miami, la Magic City et son coin de villégiature, Key Biscayne

Avant toutes choses, une petite précision s’impose : Miami et Miami Beach sont deux villes distinctes, la première étant sur la partie continentale et la seconde prenant place sur une île, face à sa voisine, lesquelles sont reliées par des ponts. Pour terminer notre séjour en Floride, nous avions choisi de loger dans le coeur battant de Miami Beach afin de profiter de tous les côtés positifs qu’elle peut offrir. Bien entendu, cela ne nous a pas empêchées de partir à la découverte de Miami, lors d’une journée bien remplie. Bien que tout soit relié par les transports en communs, l’idéal est quand même de se déplacer en voiture pour plus de liberté. Ainsi, vous ne serez pas dépendants des horaires et pourrez organiser votre temps comme bon vous semble. Et pour lever tout de suite les a priori, non, nous n’avons eu aucune difficulté à nous stationner dans tous les quartiers de Miami que nous avons visités. Autant le stationnement est difficile (enfin, surtout coûteux à vrai dire) à Miami Beach, autant là, ce n’est absolument pas une contrainte. Nous avons systématiquement trouvé des places à proximité des centres d’intérêt et le prix du stationnement est loin d’être excessif. Le mieux est de télécharger l’application Pay By Phone, comme ça, vous gérez tout depuis votre smartphone, plus besoin de revenir au parcmètre si vous voulez prolonger votre stationnement ! Côté transports, ce qui vaut le coup est d’emprunter, semble-t-il, les lignes de métro aérien (3 au total, formant chacune une boucle et étant totalement gratuites) qui traversent notamment le downtown. Nous ne les avons pas testées cette fois-ci mais, à l’occasion, il paraît que c’est à faire pour profiter d’une vue atypique de Magic City.

Mais revenons à nos moutons. Comme n’importe quelle grande ville américaine, Miami est découpée en quartiers bien distincts, occupés par des communautés spécifiques. Nous n’avons évidemment pas procédé à une visite exhaustive de chacun d’entre eux mais nous avons décidé de nous centrer sur les incontournables. Pour commencer, on a Wynwood, réputé pour être « le temple du street art ». Au centre, on trouve Wynwood Walls, un espace en plein air qui s’apparente à un musée, où l’on peut voir des oeuvres d’artistes de street art venant du monde entier. Nous ne sommes pas assez connaisseuses pour vous dresser un portrait des types d’oeuvres ou d’artistes mais les fresques sont immenses et beaucoup d’entre elles sont très belles (après, tout dépend des goûts et des couleurs…). Le seul bémol est que l’on y retrouve une concentration de touristes et de badauds venus là, pour beaucoup, pour se faire photographier devant chacun des murs peints. On ne va pas faire les râleuses mais c’est tout de même un peu exaspérant quand on cherche simplement à profiter du lieu, à découvrir et apprécier les oeuvres et, comme tout le monde, à prendre quelques photos de celles qui nous ont le plus attirées (car, oui, le lieu est extrêmement photogénique). Bref, allez-y, bien sûr, mais préparez vous à slalomer ! Et surtout, ne faites pas comme tout le monde, ne vous contentez pas de simplement vous rendre aux Wynwood Walls mais allez vous perdre dans les rues du quartier qui sont, elles aussi, un véritable musée à ciel ouvert et où, cette fois-ci, il n’y a quasiment plus personne. En définitive, si vous aimez le street art, ne manquez pas ce quartier qui lui est entièrement consacré et si vous n’êtes pas fan de prime abord, faites-y quand même un tour car c’est assez singulier d’avoir un tel regroupement et une telle variété de fresques. Quelques bars, aux allures plutôt sympas, sont disséminés de ci de là dans le quartier donc vous pourrez aussi y prendre un verre et il y a également l’immanquable Kush, à ne rater sous aucun prétexte !

Après cette plongée dans un univers contemporain, nous avons voulu effectuer un petit saut dans le passé ; direction : Little Havana. Ce quartier cubain, symbole par excellence (du moins dans notre imaginaire) de l’histoire du peuple cubain et de ses relations avec les USA, plaçait en nous un grand nombre d’attentes. Nous en avions lu, des choses, imaginées aussi, vues peut-être… Il était donc un des points phares de notre séjour à Miami. Peut-être que nous en attendions trop alors car finalement nous avons été déçues. Certes, quelques drapeaux cubains flottent aux devantures des commerces et une statue de coq (emblême de Cuba) trône au milieu de la rue principale, Calle Ocho. Oui, le McDo installé en plein coeur du quartier vaut le coup d’oeil, aussi bien pour sa devanture bigarrée que pour sa seule présence, quelque peu ironique, ici. Mais justement, cette image résume un peu toute l’ambiance et si l’on entend souvent qu’on se sent ici comme à Cuba, cette vision est sans doute légèrement déformée. Pour faire bref, disons que l’on se sent tout simplement dans un quartier américain habité par des cubains d’origine, ce qui, après tout, semble parfaitement logique. Quoi qu’il en soit, passez-y, évidemment mais allez-y sans idée préconçues, ce qui vous évitera sûrement cette petite pointe de déception.

Entre Wynwood (ultra branché et touristique) et Little Havana (vivant et touristique), se terre Overtown, un quartier oublié, bien qu’assez vaste. Il est l’un des plus pauvres de Miami et, sans nécessairement l’avoir visité (nous l’avons simplemet traversé en voiture), nous nous y sommes intéressées pour son histoire, qui participe, là aussi, de celle de la Floride. En effet, il s’agit de l’un des plus anciens quartiers de la ville puisqu’il a été construit en 1896 pour loger les ouvriers afro-américains ayant participé à la construction des villes de l’époque. Appelé « Colored Town » du temps de la ségrégation, il a connu quelques années florissantes, abritant jusque dans les années 50 de hauts lieux de la musique Noire américaine et de la vie culturelle nocture de Miami. Tombé depuis en décrépitude, il illustre aujourd’hui aussi bien l’histoire des USA que la société américaine moderne avec ses impressionnantes disparités socio-économiques.

Dans les environs de Little Havana, on trouve également un autre quartier retrançant l’histoire moderne de la Floride : Little Haïti. Comme le premier, il porte parfaitement son nom et abrite donc la communauté haïtienne de Miami. Réputé pour être moins touristique, plus populaire et un peu malfamé le soir tombé, il concentre quelques bonnes adresses à qui veut tenter une gastronomie typique. Nous avons choisi de faire l’impasse dessus, en partie parce que nous n’étions pas dans le bon timing pour y manger mais aussi parce que nous ne pouvions pas tout faire ; il sera donc pour une prochaine fois.

Au Sud de Miami, il est également possible de faire un crochet par les quartiers, essentiellement résidentiels, de Coconut Grove ou Coral Gables. Au sein du premier, vous trouverez de larges rues bordées de palmiers et de riches habitations, quelques zones commerçantes ou autres cafés répartis à certains endroits plus vivants (dont « CocoWalk« , ça ne s’invente pas !). Peu de choses à en dire si ce n’est que l’atmosphère de ce quartier qui est l’un des plus vieux de Miami est paisible mais que l’on ne vous conseille pas d’y loger car ces quartiers sont trop éloignés des lieux d’intérêt. Si vous aimez les belles demeures, vous pourrez visiter la Villa Vizcaya et ses jardins surplombant la baie (nous ne l’avons pas incluse au programme donc nous ne pouvons pas vous donner votre avis). À Coral Gables, ville à part entière mais intégrée à la structure géographique de Miami, vous pourrez vous plonger dans une ambiance hispanique grâce à l’architecture de cetains bâtiments. En outre, vous y trouverez la Venetian Pool, piscine célèbre dans toute la région. De notre côté, l’Océan nous a semblé plus attirant donc nous n’avons pas pénétré dans la piscine.

Enfin, le dernier lieu sur lequel nous voulions nous attarder est considéré comme la 1ère île des Keys, Key Biscayne. À 30 min environ de Miami Beach, reliée au continent par un pont au niveau du quartier de Brickell, cette petite île est un lieu de détente pour tous ceux qui souhaitent s’échapper quelques temps du tumulte de la ville sans pour autant pouvoir avaler les 250 km les séparant de Key West. Certes, l’ambiance n’y est pas la même, les paysages non plus mais l’île mérite bien une petite virée, ne serait-ce que pour son phare. Accessible en bus, en voiture (pont payant dans le sens Miami-Biscayne, uniquement à l’aide d’un toll pass) ou encore en VTC (prix de la course plutôt correct, aux alentours de 30$), mieux vaut éviter de s’y rendre durant le week-end si vous voulez éviter les embouteillages sur le pont. Nous concernant, nous nous sommes axées sur la partie Sud de l’île, optant pour le Bill Baggs Cape Florida State Park (8$/véhicule), doté d’une plage paisible mais ne laissant pas un souvenir impérissable. En revanche, le phare, érigé en 1825, mérite le coup d’oeil. Majestueuse, sa silhouette blanche aparaît entre l’Océan et les palmiers pliés par le vent, nous plongeant instantanément au temps des grands explorateurs. En prime, plein de ratons laveurs se baladent dans le parc, surtout autour des poubelles et des aires de repos/restauration, cherchant par tous les moyens à grignoter des restes de nourriture. Si vous avez plus de temps, le Nord de l’île abrite également un parc, sans doute moins sauvage mais comportant peut-être des endroits à voir. Quoi qu’il en soit, Key Biscayne est facilement accessible et offre une petite pause nature à quelques minutes de la vibrante Miami.

Miami Beach : Océan, plage et Art Déco

Notre première rencontre avec Miami Beach s’est effectuée en voiture, en arrivant de l’Ouest. Il faut reconnaître que la circulation fût un peu chaotique jusqu’à ce que l’on arrive sur la 5th Street, où tout est devenu plus serein. De là, nous avons rapidement rejoint notre hôtel, à l’angle de Collins Avenue et de la 10th Street. Après un check-in express et un largage des sacs à dos dans la chambre, nous reprenons la voiture pour trouver un parking. Nous en avions repéré plusieurs en amont (par exemple, sur le site : bestparking.com) donc nous allons voir le premier de notre liste. En arrivant, un panneau annonce la couleur : 30$/24h. On s’approche quand même et Laure a pu procéder à une courte négociation en espagnol ; ce sera finalement 100$ pour 4 jours, soit 25$/24h, avec place garantie et possibilité d’aller et venir quand bon nous semble. Pour Miami Beach, c’est plutôt un bon plan donc ça fera l’affaire ! C’est vrai qu’il existe quelques possibilités de stationnement gratuit et que nous aurions peut-être pu trouver un tarif un peu moins élevé mais nous aurions perdu beaucoup de temps pour seulement quelques dollars, ce qui ne nous a pas du tout emballées.

Nous récupérons donc les dernières affaires traînant dans le coffre et sur les sièges arrière puis nous parcourons les quelques blocs, le long de Collins Avenue, qui nous séparent de notre chambre. À cet instant, rien à signaler de particulier. Nous en avons un peu marre de rouler, nous sommes chargées et avons envie de nous rafraîchir un peu donc nous ne prêtons pas une grande attention à ce qui nous entoure (honte à nous !). La petite pause à l’hôtel est la bienvenue et nous fait un bien fou.

C’est ainsi, fraîches et requinquées, que nous décidons, une trentaine de minutes plus tard, de sortir découvrir les alentours. La nuit commençait à tomber. Première vision, en attendant de traverser au feu rouge : des bâtiments Art Déco aux quatre coins. On traverse, on parcourt quelques mètres et voilà que l’on se retrouve sur Ocean Drive, la fameuse ! Tout à coup, c’est une explosion de couleurs, de lumières et de musiques qui s’offre à nos yeux ébahis. On ne sait plus où donner de la tête ! C’est juste fou et on ne peut pas s’empêcher de se le répéter en boucle. On est en plein milieu de l’Art Déco District, en plein coeur de South Beach, sur Ocean Drive qui a revêtu ses habits de lumière et on est comme des gosses, émerveillées devant ce spectacle. C’est vrai qu’à y bien réfléchir, c’est un peu kitsch et too much tous ces néons apposés sur les façades des immeubles mais, comme on le dit souvent, « aux States, ils savent faire » et ça participe du charme, de l’atmosphère, de l’ambiance qu’on peut trouver un peu partout dans ce pays. On a donc marché le long de la partie la plus célèbre de l’avenue, pris des dizaines de photos puis nous avons préféré la quitter pour nous installer un peu plus au calme afin de prendre un verre. C’est là que nous avons découvert la terrasse du Shepherd, sur Collins Avenue, qui deviendra notre QG durant tout le séjour. Un peu plus tard, nous avons pris la direction du Whole Foods, situé à une quinzaine de minutes de marche, où nous avons fait, une fois de plus, un excellent repas.

Le reste de notre séjour, soit 4 nuits au total, s’est principalement passé au sein même de Miami Beach, mise à part une journée consacrée à Miami et aux environs (voir plus haut). Alors, qu’y a-t-il à voir ou à faire dans cette ville mondialement célèbre, construite en bordure de l’Océan Atlantique ?

Tout d’abord, il y a le quartier de South Beach, qui s’étire sur toute la pointe sud de l’île et dont le coeur battant se situe le long d’Ocean Drive. SoBe, pour les intimes, est incontestablement lié à son architecture. Ainsi, le long d’Ocean Drive (essentiellement entre la 5th et la 15th) et de la plus discrète Collins Avenue, on se trouve face à des bâtiments tous plus impressionnants les uns que les autres. On assiste alors à une succession de tons pastels, à des courbes architecturales caractéristiques de l’Art Déco et à des calligraphies typiques de cette époque, ornant les immeubles. Que l’on aime ou non ce style (nous, on adore !), c’est de toute façon à voir, aussi bien de jour que de nuit car les deux moments offrent des images différentes mais tout aussi inoubliables. Nous n’aurions donc qu’un seul conseil à vous donner : à SoBe, levez les yeux pour ne rien rater des plus belles façades. Bien évidemment, l’ambiance participe aussi de la réputation du lieu. C’est pourquoi, il faut, au moins une fois, déambuler dans le quartier à la tombée du jour et, si vous aimez faire la fête, profiter des bars jusqu’au milieu de la nuit. Quoi qu’il en soit, le soir, Ocean Drive illuminée et vibrant au rythme des musiques diffusées, est un spectacle à elle seule, tout comme Time Square l’est à New York, par exemple. South Beath est donc un mélange complexe et attachant de culture, de coins paisibles, de bling-bling ou encore de fête. L’image que renvoie ce quartier avant qu’on ne le découvre est bien moins attirante que ce qu’il dégage en réalité. Nous avons été à la fois bluffées et émerveillées par SoBe, tout en y trouvant très vite nos marques pour nous y sentir parfaitement à l’aise. C’est donc à découvrir, sans a priori, car vous risquez, comme nous, d’être conquis !

En remontant Miami Beach le long de l’océan, on tombe ensuite sur le quartier dit du City Center. C’est là que l’on peut trouver boutiques et commerces, faire du shopping tout en s’accordant une petite pause en terrasse de temps à autre. Pour cela, rien de plus simple que d’arpenter Lincoln Road, entre Washington Avenue et Alton Road. Considérée comme un centre commercial à ciel ouvert, cette avenue entièrement piétonne est un peu plus que cela car elle est plutôt agréable à découvrir. La promenade centrale, entre végétation, fontaines et terrasses, est sympathique et les bâtiments possèdent, pour la plupart, un certain charme, de par leurs qualités architecturales assez proches, là aussi, de l’Art Déco. Il y a à peu près toutes les enseignes classiques à disposition et, que ce soit pour flâner ou faire les boutiques, cette rue mérite d’être parcourue.

En poussant encore un peu plus haut, à l’angle de Dade Boulevard et de Meridian Avenue, vous arriverez au mémorial de l’holocauste. Nous avons voulu nous y rendre et l’on peut vous assurer qu’il ne nous a pas laissées indemnes. On vous conseille d’y passer si vous êtes dans les parages car c’est une structure vraiment particulière qui ne peut que susciter des émotions et créer des débats. On ne peut y rester insensible, quelle que soit l’émotion ressentie donc, quoi qu’il en soit, l’oeuvre est réussie puisqu’elle ne peut que faire parler d’elle. On ne vous en dira pas plus pour préserver votre découverte…

Enfin, en revenant sur vos pas, ne manquez pas le petit bout de rue (piéton, lui aussi) nommé Espanola Way, qui tranche complètement avec le décor que peut offrir la ville. Ici, on est plongé dans une ambiance du sud de l’Europe, avec des façades aux couleurs chaudes, des terrasses ombragées et une architecture voulant recréer une rue du Vieux Continent. C’est certes un peu touristique mais néanmoins très sympa pour prendre un verre.

Pour le reste, tout l’ouest de cette partie de la ville est composé d’immeubles d’habitation sans intérêt bien particulier. Bien entendu, Miami Beach continue sur plusieurs kilomètres plus au nord mais nous avons décidé de nous arrêter à ce que nous pouvions découvrir à pieds, à savoir South Beach et City Center.

Mais, si nous avons tenté de dresser un tableau à peu près complet de la ville, nous n’avons pas encore évoqué les célébrissimes étendues de plages. Que serait Miami Beach sans ses kilomètres de sable fin au bord de l’Atlantique ? C’est effectivement une des principales occupations en journée et nous ne nous en sommes pas privées ! Premier constat, hallucinant : ici, l’océan Atlantique est chaud ! Ce n’est pas une façon de parler ou une exégaration, non, l’eau est réellement chaude ; elle varie, grosso modo, de 22 à 30 degrés en fonction de la période de l’année. Ses teintes de bleu varient en fonction de la luminosité, allant du bleu-gris aux reflets givrés à un bleu presque azurin en plein soleil. Pour ce qui est de se trouver un petit spot paisible où poser sa serviette, l’étendue de sable à la fois très large et très longue vous permettra toujours d’avoir un coin à vous. Le sable est très clair, presque blanc et ponctué, bien entendu, des célèbres cabines de sauveteurs aux couleurs vives et aux courbes extravagantes. En tout, une trentaine s’aligne sur les quelque 10 km de plage (avis aux amateurs de marche au bord de l’eau !). Mythique, belle, chaude et agréable à tout instant de la journée, elle nous fait complètement oublier les gratte-ciel et la circulation d’arrière plan. Que ce soit pour nager, pour bronzer, pour flâner, pour marcher ou pour admirer, c’est évidemment une étape incontournable pour qui se rend à Miami.

Alors, le verdict ?!

N’y allons pas par quatre chemins, si ces trois lieux font partie intégrante de l’imaginaire collectif à l’évocation de la Floride, ce n’est pas pour rien. Effectivement, pour des raisons très différentes, ils sont incontournables et méritent largement le détour. Les Keys sont à explorer pour leurs couleurs et leur ambiance, le parc des Everglades est un passage obligé pour sa faune et sa flore impressionnantes et Miami…c’est Miami de toute façon !

Pour ce qui nous concerne, nous avons eu de vrais coups de coeur pour l’architecture, l’atmosphère et la plage du quartier de South Beach, l’extraordinaire Loop Road de Big Cypress National Preserve, Key West et ses demeures aux tons pastel et, de façon plus générale, pour tout ce qui se dégage de ces endroits mythiques de la Floride.

Malgré tout, nous avons été déçues par le Seven Miles Bridge, qui nous vendait du rêve mais qui, finalement, n’a rien de bien extraordinaire à offrir, du moins depuis la route. De la même façon, nous avions sans doute placé trop d’attentes en Little Havana, qui n’a pas non plus de quoi en mettre plein les yeux. Cependant, ce sont les deux seules petites pointes de déception, tout le reste n’étant au contraire que bonnes surprises et émerveillement !

Enfin, s’il devait y avoir non pas des regrets mais des « à faire une prochaine fois », nous dirions, dans le désordre : visiter Dry Tortugas, le parc national perdu entre Key West et Cuba, découvrir un peu plus longuement les Lower Keys, faire un tour en air boat dans les prairies marécageuses des Everglades, emprunter la ligne de métro aérien à Miami Beach pour slalomer entre les immeubles ou encore goûter un repas typique à Little Haïti. Quoi qu’il en soit, ce sera rattrapé lors d’un prochain voyage, c’est une quasi-certitude !

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