Si vous préparez un voyage au Vietnam, vous vous demandez sans doute quels seront les meilleurs moyens de transport à utiliser une fois sur place. Et la bonne nouvelle, c’est que le pays offre une multitude d’options pour tous les styles de voyageurs. Que vous soyez adepte des trajets en douceur, des déplacements organisés ou de l’improvisation totale, il y a de quoi faire. De notre côté, on a testé pas mal de moyens de transport pendant nos 3 semaines à travers le centre du Vietnam : Grab, train, minivans, ferry, vélo… En revanche, pas de scooter et on vous explique pourquoi un peu plus bas ! En tout cas, s’il y avait une seule chose à retenir, c’est l’extrême simplicité et fluidité des déplacements, peu importe le mode de transport choisi ! Alors, on vous embarque avec nous pour un petit tour d’horizon et des conseils utiles pour se déplacer au Vietnam sans stress !

Si toutefois vous êtes pressés, vous pouvez cliquer sur les liens du sommaire pour naviguer comme bon vous semble dans l’article, avant de revenir poursuivre votre lecture plus tard 😉

1. Grab : l’appli magique, notre meilleure amie
2. Minivans : le confort à taille humaine
3. Le train de nuit : à tester mais…pas tous les jours
4. Le ferry : fait le boulot pour rejoindre les îles
5. Le vélo, pour explorer au calme et en douceur
6. Le scooter : oui mais…
7. Et les autres moyens de transport alors ?

Grab : l’appli magique, notre meilleure amie

S’il y a bien un réflexe à adopter au Vietnam, c’est celui de télécharger l’appli Grab (l’équivalent d’Uber). Ultra pratique, elle permet de commander une voiture ou un scooter en deux clics, sans avoir à négocier, sans risque d’arnaque et avec le prix affiché à l’avance. Et ça, ça change la vie.

On l’a utilisée aussi bien pour des trajets en ville que pour des déplacements plus longs entre deux régions, et franchement, c’est super fiable ! Les chauffeurs sont ponctuels, les voitures souvent confortables et le paiement peut se faire directement en ligne ou en espèces.

Un petit conseil : renseignez votre lieu de prise en charge avec précision et vérifiez que le chauffeur s’arrête bien pour vous (d’ailleurs, ce n’est pas rare d’avoir un conducteur qui envoie un message via l’appli pour confirmer). Et si vous vous posez la question : oui, ça marche aussi très bien dans les aéroports !

En plus d’être un moyen de déplacement vraiment utile, les chauffeurs étaient toujours très sympas !

Minivans : le confort à taille humaine

Pour les trajets inter-régionaux ou inter-urbains, les minivans de 10 à 12 places sont une excellente option. Réservables via 12GoAsia (plateforme exceptionnelle de simplicité et de praticité, indispensable pour tout voyage en Asie !), ils ont été une très bonne surprise pour nous : horaires parfaitement respectés, réservation et organisation très efficaces, véhicules plutôt confortables, pauses prévues en route sur les trajets longs, clim bien réglée (quand il fait 45°C dehors, il faut y penser…) et pas de monde entassé comme dans certains bus couchettes.

On les a notamment pris pour des trajets de plusieurs heures et franchement, c’est une des solutions qu’on a préférées : plus directe que le bus ou le train puisque les chauffeurs déposent les passagers directement devant les hébergements de chacun (nom/adresse à préciser lors de la réservation) et à un prix très correct.

Ne soyons pas mauvaises langues, c’était juste le temps que la clim’ se mette en route…!

Le train de nuit : à tester mais…pas tous les jours

On a testé une fois le train de nuit, sur le trajet Ninh Binh – Dong Hoi, et… on va dire que c’était une expérience. Si dormir dans une cabine un peu bringuebalante ne vous empêche pas de trouver le sommeil, que les lits un peu fermes ne vous dérangent pas trop et que vous aimez l’ambiance old school, alors foncez ! Sinon, peut-être évitez d’enchaîner plusieurs trajets comme ça.

Cela dit, c’est sûr et ponctuel, donc pour une nuit, au lieu de perdre une journée de trajet, ça se tente et on le recommande vraiment puisqu’on referait le même choix !

Un petit conseil, tout de même, pour avoir un peu plus de confort : choisissez une cabine à 2 couchettes si possible et pensez à prendre un masque si vous n’arrivez pas à dormir sans le noir complet (disons que les rideaux ne sont pas tout à fait occultants…).

Le ferry : fait le boulot pour rejoindre les îles

On a pris le ferry pour rejoindre l’île de Cat Ba et, si ce n’est pas le trajet le plus long du voyage, on s’en souviendra longtemps ! Evidemment, on ne peut pas y couper si l’on veut se rendre sur une île et, certes, le billet est extrêmement peu cher (moins d’1€/personne) mais il ne faut ni être pressé, ni très regardant sur la sécurité. On ne vous en dit pas plus pour ne pas vous spoiler mais vous en garderez forcément un souvenir mémorable ! En revanche, pas d’inquiétude, il ne nous est absolument rien arrivé et le trajet s’est, au final, parfaitement bien déroulé donc allez-y les yeux fermés !

Pour ceux qui comptent simplement faire une excursion dans la baie d’Halong, le ferry fait souvent partie d’un package “bus + bateau”, notamment depuis Hanoï. Si vous n’avez pas beaucoup de temps devant vous, c’est probablement la solution la plus simple pour vous éviter de galérer avec les correspondances. Sinon, si vous disposez d’une marge suffisante, on vous conseille vraiment de le faire par vos propres moyens, ça vous fera forcément des petites anecdotes à raconter !

Le vélo, pour explorer au calme et en douceur

Pas toujours envisageable selon les endroits mais dans certains coins (comme Phong Nha ou Hoi An), le vélo est juste parfait : routes plates, paysages sublimes, circulation plus calme…et ça permet de découvrir tranquillement les environs à votre rythme. Bon, il faut quand même bien manier son guidon et être à l’aise, notamment pour couper une route par exemple. Oui, au Vietnam, même s’il y a peu de circulation, on est toujours sur le principe d’un flux ininterrompu… Il faut s’y faire, personne ne s’arrête jamais (sans rouler spécialement vite d’ailleurs) donc vous devez trouver votre créneau et vous faufiler au bon moment, d’où l’importance de la maniabilité du vélo. Autant vous dire qu’à plusieurs reprises, Boria a opté pour traverser à pieds, vélo à la main !

En tout cas, pas besoin de vous demander où en trouver car, dans les endroits où ça s’y prête, la plupart des guesthouses ou hôtels en mettent gratuitement à disposition ou les louent pour quelques dongs. C’est d’ailleurs le 2e mode de déplacement le plus utilisé par les Vietnamiens, juste après le scooter et c’était, pour nous, un excellent moyen d’explorer les alentours. Et puis, disons-le, pédaler au milieu des rizières reste un souvenir absolument inoubliable…!

Le scooter : oui, mais…

Bon, parlons scooter. C’est évidemment LE moyen de transport roi au Vietnam et beaucoup de voyageurs vous diront que c’est la meilleure façon d’explorer le pays.

Sauf que : la conduite au Vietnam est un sport de combat si vous n’êtes pas habitué(e). Entre les klaxons incessants, l’absence totale de règles ou de logique apparente et les intersections qui relèvent du chaos organisé, mieux vaut être à l’aise sur un deux-roues. D’ailleurs, on vous a concocté un article spécial à leur sujet : Scooters et vélos au Vietnam, tout un poème ! 

De notre côté, on n’en a pas loué, notamment parce que Boria n’en avait jamais conduit seule, et on ne voulait pas que le voyage se transforme en galère (ou pire). En définitive, on a largement pu faire tout ce qu’on voulait sans scooter, grâce aux autres moyens de transport, donc pas de regret.

Si vous êtes expérimenté(e) en conduite de deux-roues, alors pourquoi pas mais pensez à prendre une bonne assurance voyage et à vérifier que votre permis international est valide pour la conduite d’un scooter au Vietnam (il peut être demandé donc mieux vaut prévoir). Une dernière chose : si vous ne le sentez pas, écoutez-vous et optez pour d’autres modes de déplacement.

Et les autres moyens de transport alors ?

Parce qu’au Vietnam, les options pour se déplacer ne manquent pas, voici un petit tour d’horizon des autres moyens de transport qu’on n’a pas encore évoqués…mais qui méritent qu’on s’y attarde un peu !

Les bus (locaux et longue distance)

Les bus locaux sont très bon marché et utilisés principalement par les Vietnamiens. On vous prévient : horaires aléatoires, arrêts flous et ambiance sonore parfois bien vivante (musique à fond, poules à bord…véridique, même si on n’en a pas emprunté, on en a vu passer !). Mais si vous aimez l’authenticité et que vous avez un peu de temps, pourquoi pas !
Les bus longue distance, eux, sont très courants pour les trajets inter-villes. Vous entendrez souvent parler des bus couchettes qui, la plupart du temps, proposent en réalité des sièges inclinés façon siège-auto version XXL.
A priori, certains sont assez confortables, d’autres franchement moins ; cependant, ils tous ont un point commun : on y dort rarement bien mais on arrive à destination. À réserver si vous avez un mental à toute épreuve, en préférant quand même des compagnies réputées (vérifiez en lisant des avis de voyageurs sur Internet).

Les trains (de jour)

Moins mythiques que les trains de nuit, les trains de jour sont pourtant une option qui peut être agréable pour admirer les paysages. Les lignes entre Hué et Da Nang, par exemple, longent la mer de Chine avec des vues superbes sur la côte (on a testé !).
Les wagons sont relativement propres et l’ambiance paisible. C’est moins rapide que le bus ou le minivan mais ça peut être une belle façon de voir défiler le Vietnam au rythme lent du chemin de fer.

La voiture (avec ou sans chauffeur)

Louer une voiture sans chauffeur au Vietnam ? En théorie possible mais, dans les faits, les agences ne louent qu’à des personnes ayant un permis de conduire vietnamien et franchement, ce n’est pas plus mal.
La circulation est dense, chaotique, les règles floues, les routes parfois en mauvais état…bref, ce serait loin d’être une bonne idée !
En revanche, comme en Indonésie par exemple, il est tout à fait possible de louer une voiture avec chauffeur, que ce soit pour des excursions privées, des trajets inter-villes ou même pour découvrir une région à votre rythme.
Le tarif reste raisonnable et c’est une option confortable si vous êtes en couple avec beaucoup de bagages, en famille, ou si vous avez envie d’un peu plus de tranquillité sans devoir tout organiser vous-même.

Le cyclo-pousse : plus touristique qu’autre chose…

Ce moyen de transport typiquement vietnamien est aujourd’hui surtout destiné aux touristes, notamment dans les centres historiques de Hanoï ou Hué. Le cyclo-pousse, avec son petit siège à l’avant et son conducteur pédalant derrière, offre une balade certes tranquille mais parfois un peu gênante si vous avez l’impression de faire trimballer par quelqu’un. De notre côté, on a toujours préféré soit marcher, soit pédaler nous-mêmes… Alors, à tester éventuellement pour « l’expérience » mais pas pour se déplacer réellement. Pensez à négocier le prix avant de monter !

L’avion : une solution parfois bien pratique, à ne pas négliger

Alors oui, on le sait, l’avion n’est pas la solution la plus écolo… Mais dans un pays aussi étendu que le Vietnam, il peut faire gagner un temps précieux, surtout si vous avez un itinéraire ambitieux sur une durée limitée.
Pour vous donner un exemple, relier Hanoï à Hô Chi Minh-Ville en train prend près de 35 heures. En avion ? 2 heures chrono. Idem pour certaines liaisons, comme Hué – Hanoï ou Da Nang – Hô Chi Minh, où un vol intérieur peut vous éviter une très longue journée de trajet.
Les compagnies locales comme Vietnam Airlines, VietJet Air ou Bamboo Airways proposent des vols fréquents et souvent abordables si vous réservez un peu à l’avance.

Et, le meilleur pour la fin : la marche (et l’art improbable de traverser au Vietnam !)

On vous le dit tout de suite : être piéton au Vietnam, ce n’est pas une mince affaire, surtout dans les grandes villes comme Hanoï.
Ici, les passages piétons sont plus décoratifs qu’utiles, les feux rouges parfois (souvent) ignorés et la circulation ne s’arrête jamais complètement. Alors comment traverser une rue ? Très simple (en théorie) : avancez lentement, avec assurance, sans courir ni reculer. Les véhicules vous verront et s’adapteront à votre trajectoire. Oui, oui, même si vous êtes en plein milieu de la route !
Astuce testée et approuvée : suivez un local quand vous devez traverser une rue très passante. Ça rassure énormément et vous serez toujours épaté(e) de l’assurance des vietnamiens qui ne jettent même pas un seul coup d’œil à la circulation environnante !