Paysage durant une randonnée aux environs de Loutro en Crète

En allant explorer la Crète, on savait qu’on allait aimer ses plages paradisiaques, sa nourriture qui sent bon l’huile d’olive et ses petits villages où les chats semblent régner en maîtres. Mais ce qu’on n’avait pas anticipé, c’était à quel point on tomberait amoureuses des randonnées en Crète. Pendant trois semaines, on a traversé des gorges sauvages, suivi des sentiers à flanc de falaise, croisé parfois plus de chèvres que d’êtres humains et fini par plonger dans une mer turquoise après des heures de marche sous le soleil. Bref, le rêve ! Dans cet article, on vous embarque sur nos plus belles randonnées crétoises, avec plein d’infos pratiques, d’anecdotes et de conseils testés et approuvés par nos gambettes (parfois un peu fatiguées, on avoue !). Si vous cherchez une destination entre nature préservée, paysages à couper le souffle et balades inoubliables, vous êtes exactement au bon endroit. Et si vous voulez découvrir l’itinéraire complet de notre périple, on vous raconte tout dans notre article itinéraire et budget pour 3 semaines en Crète. Allez, on enfile ses chaussures de marche, on met une bouteille d’eau dans son sac à dos et c’est parti pour explorer la Crète, côté sentiers !

Si toutefois vous êtes pressés, vous pouvez cliquer sur les liens du sommaire pour naviguer comme bon vous semble dans l’article, avant de revenir poursuivre votre lecture plus tard 😉

Les méconnues (et notre coup de cœur !) : les gorges de Zakros à l’Est

Quand on pense à la randonnée en Crète, la plupart des gens évoquent spontanément les célèbres gorges de Samaria. Et pourtant, loin des foules et du brouhaha des autocars touristiques, cachées tout à l’est de l’île, se trouvent les discrètes mais sublimes gorges de Zakros. Situées tout près du petit village de Zakros, à l’extrémité orientale de l’île, ces gorges ont une particularité surprenante : elles sont traversées par un sentier chargé d’histoire, baptisé « la vallée des morts », en référence aux nombreuses tombes minoennes creusées à même les parois rocheuses. Autant vous dire qu’en arrivant, l’ambiance est à la fois mystérieuse, solennelle et fascinante.

Mais pourquoi Zakros est-elle moins connue ? Tout simplement parce que cette partie de la Crète est éloignée des grands axes touristiques, plus sauvage, plus brute… et ça, clairement, ça nous parle énormément ! Dès le départ de la randonnée, on s’est retrouvées quasiment seules face à un décor minéral, fait de falaises vertigineuses, de rochers abrupts, avec pour seuls compagnons le bruit de nos pas et, de temps à autre, une chèvre qui nous observait, visiblement intriguée par notre présence.

La descente dans les gorges se fait tranquillement, sans grande difficulté technique : le sentier serpente gentiment, révélant peu à peu les vestiges minoens qui surgissent parfois comme par magie, témoignant d’une civilisation vieille de plusieurs milliers d’années. L’ambiance est magique, presque irréelle. Plus on avance, plus les parois s’élèvent, créant un véritable canyon au fond duquel on se sent toutes petites.

Après environ deux heures de marche, on atteint finalement la petite crique de Kato Zakros, nichée au pied des falaises. Ici, c’est la pause idéale ! Nous, on a opté pour une baignade improvisée dans les eaux cristallines de la mer de Libye, suivie d’un café frappé sur une terrasse ombragée face à la plage (ou alors, c’était d’abord café et ensuite baignade, on ne sait plus mais, peu importe l’ordre, les deux étaient un vrai régal !). Quel bonheur après la chaleur écrasante des gorges ! Mais on vous avoue qu’après cette parenthèse parfaite, la remontée nous inquiétait sérieusement… On a avancé, au milieu des gorges et quand on a levé les yeux vers l’endroit où on avait laissé la voiture, tout en haut, loin, très loin, on a franchement cru qu’on n’y arriverait jamais ! Effectivement, la remontée était rude ! Ça grimpe sérieusement, le soleil cogne fort, même en fin d’après-midi et, bien que le paysage vaille chaque effort, on doit reconnaître qu’on a plusieurs fois douté de notre capacité à atteindre l’arrivée (oui, oui, même Laure, pourtant plus déterminée que jamais, s’est demandée pourquoi elle n’était pas restée les pieds dans l’eau à Kato Zakros !). Finalement, après un dernier effort et pas mal de pauses pour souffler, on est arrivées au parking, épuisées mais ravies.

Zakros a été l’un de nos véritables coups de cœur du voyage. Non seulement pour ses paysages mais aussi pour l’authenticité qui s’en dégage, à mille lieues des sites sur-fréquentés. Si vous cherchez une randonnée vraiment différente, dans une Crète encore préservée, vous allez adorer !

📌 Infos pratiques :

  • Difficulté : modérée (mais attention à la remontée, finalement courte mais assez intense).
  • Durée : comptez environ 4 à 5 heures pour l’aller-retour (pause baignade comprise).
  • Équipement : chaussures de randonnée indispensables, eau en quantité, chapeau ou casquette, crème solaire.
  • Meilleure période : printemps (avril-juin) ou début d’automne (septembre-octobre), pour éviter les grosses chaleurs et profiter pleinement des lieux (mais, en se protégeant, c’est quand même faisable l’été, la preuve, on en est revenues !).
  • Bonnes adresses : faites comme nous et prenez une pause dans le village côtier de Kato Zakros. On vous recommande de vous installer dans l’un des petits cafés face à la mer, les pieds presque dans le sable, pour un café frappé ou un petit encas avant de reprendre la route.

Loutro et ses alentours : randonnées entre mer et montagne

Loutro, c’est un peu la carte postale parfaite de la Crète : un village minuscule aux maisons blanches et volets bleus, posé sur une petite baie turquoise, encadré par des montagnes escarpées. Petite particularité, il n’y a aucune route pour s’y rendre. Oui, vous avez bien lu : aucun accès par voie terrestre, seulement par la mer ou à pied. Autant vous dire que c’est exactement le genre d’endroit qui nous attire, à la fois isolé, authentique et encore préservé, malgré sa réputation qui n’est plus à faire.

Pour accéder à Loutro, deux options principales s’offrent à vous : prendre l’un des bateaux-navettes réguliers depuis Chora Sfakion (environ 15-20 minutes de traversée, plusieurs départs quotidiens, environ 6 € l’aller), ou, pour les plus courageux, s’y rendre à pied depuis Chora Sfakion en passant par Glyka Nera (la fameuse « Sweet Water Beach »). De notre côté, on a choisi d’y aller en bateau, pour pouvoir profiter pleinement des environs, tout en parcourant certaines parties du sentier à d’autres moments.

Pour la randonnée Chora Sfakion – Glyka Nera – Loutro, il faut compter 2h à 2h30 de marche tranquille pour un trajet d’environ 6 km. Le sentier débute directement depuis Chora Sfakion et longe la côte, accroché à flanc de falaise, avec des vues spectaculaires sur la mer de Libye. Soyez prévenus, certains passages sont très étroits et assez vertigineux (mais sécurisés). Nous avons justement parcouru la partie la plus spectaculaire, observées par les chèvres, avec la paroi abrupte et rocailleuse d’un côté et les dégradés de bleu de l’autre. On doit bien avouer que ce sentier est resté gravé dans nos mémoires ! Glyka Nera est l’endroit idéal pour une pause baignade à mi-chemin : plage de galets bordée d’eau translucide, ambiance détendue, petit bar paisible et chèvres vagabondes (oui, encore elles !). Après cette halte bien méritée, encore une bonne heure de marche et Loutro apparaît enfin, tel un petit bijou blanc niché dans sa crique turquoise.

Une autre superbe randonnée part de Loutro en direction d’Agia Roumeli, en passant par la plage de Marmara (connue pour ses grottes marines et sa beauté sauvage). Cette randonnée est plus longue (comptez environ 4 à 5h pour environ 12 km), plus technique mais totalement unique en son genre. Vous alternerez sentiers rocailleux, passages à travers des paysages arides, traversées de criques isolées, avec des panoramas toujours plus impressionnants sur une mer aux nuances infinies de bleu. Attention tout de même, prévoyez beaucoup d’eau, un chapeau et de bonnes chaussures car le soleil tape fort et la végétation est…très limitée.

Dans un sens ou dans l’autre, à chaque étape, on retrouve des petits coins parfaits pour se baigner dans une eau cristalline : la baignade fait clairement partie intégrante de toutes ces randonnées, et elle est même indispensable pour se rafraîchir en chemin.

Et si vraiment vous n’avez pas trop envie de vous embarquer pour de longues heures de marche, juste autour de Loutro, en vous évadant de quelques pas à l’arrière du village, vous trouverez de quoi contenter vos envies de nature crétoise, d’eau translucide et de paysages sublimes.

Côté pratique, on vous conseille vivement de poser vos valises à Chora Sfakion : plus accessible, avec davantage d’options pour se loger et se restaurer qu’à Loutro, c’est le point de chute idéal.

En résumé, Loutro est un véritable joyau crétois, parfait pour associer randonnée et détente balnéaire. Nous, on a adoré l’ambiance à la fois paisible et authentique du village, les sentiers côtiers absolument sublimes et les moments rafraîchissants à barboter dans les criques isolées !

📌 Infos pratiques en bref :

  • Randonnée Chora Sfakion – Glyka Nera – Loutro : 6 km, 2h-2h30, difficulté modérée, quelques passages vertigineux mais bien aménagés.
  • Randonnée Loutro – Marmara Beach – Agia Roumeli : 12 km, 4 à 5h, difficulté plus soutenue, prévoir équipement adéquat.
  • Transport : navettes maritimes régulières depuis Chora Sfakion vers Loutro, Glyka Nera et Agia Roumeli (environ 6 € par trajet), ou bateaux-taxi (25-30 € par trajet).
  • Logement recommandé : Chora Sfakion pour plus de commodités.
  • À ne pas oublier : beaucoup d’eau, chaussures de randonnée, crème solaire, masque et tuba si vous voulez profiter du snorkeling.

Les incontournables (mais que l’on a volontairement zappées) : les célèbres gorges de Samaria

On ne va pas se mentir, les gorges de Samaria sont LE spot de randonnée le plus réputé de toute la Crète. Impossible de passer à côté en feuilletant n’importe quel guide touristique. Pourtant, de notre côté, on a volontairement fait l’impasse sur ce grand classique. Non, ce n’est pas parce qu’on boude les incontournables (enfin, pas toujours !), mais plutôt parce que nos journées étaient déjà bien chargées et qu’on avait surtout envie de profiter de randonnées plus faciles à organiser, sans avoir à jongler avec les navettes, bus ou taxis de retour. On voulait un peu de tranquillité, être loin des foules et surtout une logistique simple. Samaria, ce sera donc pour une prochaine fois !

Pour ceux qui souhaitent quand même s’y aventurer, sachez que la randonnée des gorges de Samaria est considérée comme la plus impressionnante d’Europe, rien que ça ! Comptez environ 16 kilomètres, depuis le plateau d’Omalos jusqu’au village côtier d’Agia Roumeli. En termes de difficulté, c’est une randonnée d’un niveau intermédiaire à sportif, qui se parcourt généralement en 5 à 7 heures selon votre rythme. Le sentier descend continuellement depuis le point de départ situé à Xyloskalo, avec des passages spectaculaires, notamment le célèbre « Portes de fer » où les falaises se rapprochent jusqu’à seulement 3 mètres d’écart et culminent à plus de 300 mètres au-dessus de vos têtes.

Mais attention, ce qui rend Samaria un peu complexe à organiser, c’est surtout la logistique du retour. En effet, la randonnée n’étant pas une boucle, une fois arrivés à Agia Roumeli, il vous faudra prendre une navette maritime pour rejoindre Chora Sfakion ou Sougia, puis un bus ou un taxi pour remonter à Xyloskalo récupérer votre voiture. Autant dire que ça demande un minimum d’organisation en amont (horaires de navettes, réservation, disponibilité des bus ou taxis…).

Notre conseil si vous souhaitez vous lancer : partez tôt (pour info., la randonnée ouvre dès l’aube, généralement entre 6h et 7h), vérifiez bien les horaires de la dernière navette maritime (en général autour de 17h-18h selon la saison) et pensez à réserver vos places en amont, surtout en plein été. Prévoyez impérativement des chaussures de randonnée adaptées, beaucoup d’eau, une collation, de la crème solaire et de quoi vous couvrir la tête.

En résumé, Samaria est un incontournable si vous aimez la randonnée spectaculaire et que l’organisation logistique ne vous fait pas peur. De notre côté, on l’a gardée en réserve pour une prochaine fois mais, ce qui est sûr, c’est que son aura mythique ne semble pas usurpée !

Les gorges d’Imbros, une belle alternative à Samaria, facile et accessible

Vous l’avez compris, on n’avait pas vraiment envie de gérer l’organisation complexe des gorges de Samaria… Du coup, on a cherché une alternative plus simple mais non moins charmante et c’est comme ça qu’on est tombées sur les gorges d’Imbros. Situées tout près de Chora Sfakion, ces gorges sont souvent présentées comme la petite sœur moins connue et surtout moins fréquentée de Samaria. En tout cas, une chose est sûre, on n’a pas été déçues du tout, bien au contraire !

La randonnée des gorges d’Imbros s’étend sur environ 8 kilomètres aller-retour. La particularité très pratique, c’est que vous pouvez partir directement depuis le village d’Imbros situé sur la route principale, effectuer votre descente dans les gorges et simplement revenir sur vos pas, ce qui facilite énormément la logistique. Pas de navettes obligatoires, pas de bateau à prendre, juste vous, vos chaussures de randonnée et la nature tout autour. Ça fait du bien !

Niveau difficulté, Imbros est vraiment accessible à tous. Le sentier descend tranquillement, serpentant à travers un étroit canyon aux parois rocheuses impressionnantes, parsemé d’arbustes typiquement crétois et d’une végétation méditerranéenne parfumée. La largeur des gorges se réduit par endroits à seulement 2 mètres, avec des falaises montant parfois à plus de 200 mètres de haut. Par moments, on a l’impression que d’énormes rochers bloquent le passage mais on parvient toujours à se faufiler. Clairement, on a adoré cette ambiance un peu mystérieuse, entre ombre et lumière, et la sensation d’être presque seules au monde.

Alors pourquoi choisir Imbros plutôt que Samaria ? Premièrement, la facilité d’accès. Deuxièmement, les gorges d’Imbros sont nettement moins fréquentées, même en pleine saison estivale, ce qui permet de vraiment apprécier le calme, l’authenticité et la beauté naturelle du lieu.

📌Infos pratiques :

  • Accès : Les gorges démarrent au village d’Imbros, accessible en voiture depuis Chania ou Chora Sfakion. Vous trouverez facilement un parking près du départ.
  • Durée : Comptez environ 2 à 3 heures aller-retour à un rythme tranquille.
  • Équipement recommandé : Chaussures de marche ou de randonnée indispensables (pas de tongs, vraiment !), eau en quantité suffisante, crème solaire, chapeau ou casquette. Le sentier est facile mais rocailleux par endroits.
  • Bon à savoir : Si vous ne souhaitez pas faire l’aller-retour à pied, vous pouvez prendre un taxi à la sortie des gorges pour vous ramener au point de départ (solution courante sur place, très facile à organiser).

Bref, les gorges d’Imbros nous ont totalement séduites par leur simplicité, leur beauté sauvage et leur côté tranquille. Une superbe alternative à Samaria pour ceux qui, comme nous, aiment se simplifier la vie tout en profitant à fond de la randonnée en Crète !

Les gorges de Patsos : la randonnée la plus authentique (et sauvage !) de notre séjour

Si vous aimez sortir des sentiers battus, goûter à l’authenticité d’une nature brute, et partir en mode exploration, ne cherchez pas plus loin : les gorges de Patsos sont faites pour vous. Situées au cœur du centre crétois, non loin du majestueux mont Ida, point culminant de l’île, et du charmant lac Potamon, ces gorges nous ont offert une immersion totale dans une nature aussi préservée que spectaculaire.

On vous le dit franchement, cette randonnée nous a surprises autant qu’elle nous a émerveillées. Dès le départ, depuis le petit parking proche du village de Patsos, on s’engage sur un sentier ombragé, dense, presque luxuriant par endroits, ce qui contraste fortement avec l’aridité typique de la Crète. Ici, la végétation est partout : arbustes, fougères, platanes centenaires, offrant une ombre bienvenue sous le soleil crétois. On évolue au milieu de gigantesques rochers couverts de mousse, on grimpe parfois sur de grosses pierres, on traverse des passages étroits et escarpés, accompagnées de planches posées entre deux roches et d’une corde en guise de main courante… Bref, Patsos nous a plongées dans une vraie petite aventure.

On y trouve même une minuscule église, Agios Antonios, nichée dans une grotte directement dans la paroi rocheuse. Imaginez : au beau milieu de ces gorges sauvages, tomber sur une chapelle creusée dans la roche, décorée d’icônes, de bougies allumées et d’offrandes laissées par les visiteurs de passage. L’ambiance y est à la fois mystique et apaisante, en contraste total avec l’environnement brut et sauvage des lieux.

Une petite anecdote pour la route ? En progressant dans les gorges, on s’est retrouvées face à un passage particulièrement périlleux, avec une sorte de ponton improvisé semblant dater d’un autre siècle. On a longuement hésité à franchir l’obstacle : « On y va ou pas ? C’est stable ça, tu crois ? ». Finalement, poussées par la curiosité, on a passé l’obstacle en serrant les dents, avec ce petit pic d’adrénaline qui accompagne toujours ce genre de situation. Spoiler : la poutre n’était pas vraiment stable mais elle a tenu le coup et, nous, on était fières d’avoir relevé ce petit défi !

Côté pratique, les gorges de Patsos ne sont pas vraiment difficiles mais le terrain est clairement accidenté et exigeant. Ce n’est pas une promenade de santé, disons-le clairement : il faut grimper un peu, parfois s’aider de ses mains et être assez à l’aise avec un environnement irrégulier. Rien d’insurmontable cependant, si vous êtes habitués à marcher ou à randonner régulièrement (si on l’a fait, beaucoup le peuvent aussi !).

📌Infos pratiques et conseils :

  • Accès : parking facile près du village de Patsos (environ 30 min en voiture de Réthymnon).
  • Durée : Comptez environ 2 à 3 heures aller-retour, selon votre rythme.
  • Équipement : Chaussures de randonnée indispensables (le sentier est glissant et rocailleux par endroits) et suffisamment d’eau car, même à l’ombre, il fait chaud.
  • Pour qui ? : conseillé plutôt aux personnes ayant déjà une petite expérience de randonnée sur terrain accidenté. Attention si vous avez des enfants en bas âge ou que vous n’êtes pas à l’aise avec les passages un peu périlleux.

En résumé, les gorges de Patsos, c’est un vrai coup de cœur sauvage, hors des sentiers battus, avec une ambiance unique en Crète. On a adoré la sensation de se perdre (un peu, juste ce qu’il faut) et d’être plongées dans un décor naturel sublime et totalement préservé. Une expérience qu’on vous recommande chaudement si, comme nous, vous avez envie d’explorer la Crète authentique !

Les autres randonnées célèbres en Crète

En plus de nos coups de cœur personnels, la Crète offre bien sûr une multitude d’autres randonnées remarquables, pour tous les niveaux et toutes les envies.

Gorges d’Agia Irini : Considérées comme une autre alternative aux gorges de Samaria, elles sont moins fréquentées, tout en proposant une randonnée très agréable d’environ 7 km. On y évolue dans un décor vert et rocheux, parfaitement adapté si vous recherchez une balade accessible mais préservée du tourisme de masse.

Gorges d’Aradena : Plus confidentielles encore, ces gorges situées tout près de Loutro offrent un itinéraire sauvage et spectaculaire, marqué par un pont impressionnant à leur entrée. Moins aménagées et donc plus exigeantes, elles raviront ceux qui souhaitent vraiment sortir des sentiers battus.

Sentier côtier Elafonisi – Paleochora : Pour une randonnée d’une journée avec vue constante sur la mer, difficile de faire mieux ! Peu fréquenté, ce sentier longe la côte sud-ouest, offrant une succession de criques sauvages, de plages isolées et de vues imprenables sur la Méditerranée.

Randonnée autour du lagon de Balos : Si le lagon est ultra-connu, la randonnée qui permet d’y accéder vaut vraiment le détour. Depuis le parking jusqu’au lagon, le sentier offre une vue époustouflante, notamment au lever ou au coucher du soleil. Parfait pour combiner rando et baignade !

Ascension du Mont Psiloritis (ou Ida) : Envie de prendre de la hauteur ? Le mont Psiloritis (2456 mètres) est le plus haut sommet de Crète, accessible via une randonnée exigeante mais très gratifiante. Là-haut, le panorama à 360 degrés sur l’île et la mer Égée est tout simplement inoubliable.

Ces quelques suggestions complètent bien notre tour d’horizon des plus belles randonnées de Crète, vous donnant d’autres idées d’itinéraires à explorer !

Infos pratiques générales pour randonner en Crète

☀️ Quand partir ?

La période idéale pour randonner en Crète s’étend d’avril à juin et de septembre à octobre. Le printemps offre des paysages verdoyants, des températures idéales (ni trop chaudes, ni trop fraîches) et une nature en fleurs, tandis que l’automne bénéficie d’une mer encore chaude et de sentiers moins fréquentés. En juillet-août, c’est possible évidemment, mais les chaleurs peuvent être intenses (on y a survécu mais prenez-le en compte !).

🚗 Comment se déplacer ?

Le plus simple pour randonner librement, c’est la voiture de location. Elle permet d’atteindre les points de départ des sentiers (souvent isolés) sans dépendre des horaires de bus.
Cela dit, certains lieux sont bien desservis par les bus KTEL (vous trouverez des infos précises ici : Les lignes de bus KTEL en Crète), notamment pour Samaria, Imbros, Chora Sfakion ou Loutro (en bateau). Si vous êtes sans voiture, renseignez-vous en amont sur les liaisons possibles et soyez souples sur les horaires.
Enfin, des taxis locaux ou transferts organisés peuvent aussi dépanner pour les trajets aller/retour, notamment autour des gorges mais pensez à réserver pour ne pas vous retrouver le bec dans l’eau.

🛏️ Où loger en Crète ?

Pour rayonner facilement sans trop faire de route, voici quelques bons points de chute selon les zones :

  • Palekastro (Est) : parfait pour explorer les gorges de Zakros et l’Est sauvage de l’île.
  • Chora Sfakion (Sud-Ouest) : pratique pour Loutro, Samaria, Imbros ou Aradena.
  • Réthymnon ou ses alentours : bon compromis pour accéder à Patsos ou au Mont Ida.
  • La Canée / Chania (Nord-Ouest) : si vous voulez combiner plages, montagne et sorties.

🎒 Équipement essentiel

Même si certaines randonnées sont accessibles, la Crète reste montagneuse, chaude et parfois aride. Voici ce qu’on vous recommande de glisser dans votre sac :

  • Chaussures de randonnée fermées (ou au moins de très bonnes baskets à semelle épaisse)
  • Casquette / chapeau, crème solaire, lunettes
  • Beaucoup d’eau (minimum 1,5L par personne, plus pour les randos longues)
  • En-cas salés ou sucrés pour les pauses
  • Carte hors ligne ou application GPS (type Maps.me ou AllTrails)
  • Maillot et serviette microfibre : certaines randonnées finissent en bord de mer, autant en profiter !
  • Un petit coupe-vent / sweat si vous partez tôt ou en altitude

Bonus : dans les gorges, la réception est souvent inexistante alors, par sécurité, prévenez quelqu’un de votre itinéraire (ne serait-ce qu’un petit message à un pote, à vos parents ou à vos enfants, même s’ils ne sont pas sur place) et vérifiez toujours la météo la veille.

Alors, le verdict ?!

Ces 3 semaines passées à combiner plusieurs types de randonnées aux quatre coins de la Crète nous ont totalement ravies ! On y a découvert une île aux paysages incroyablement variés : gorges vertigineuses, sentiers suspendus au-dessus de la mer, criques turquoise en guise de récompense, chapelles cachées dans des grottes… Le tout, loin des foules et souvent dans un silence total, seulement troublé par le chant d’un oiseau ou le clapotis des vagues.

Parmi toutes les randonnées testées, notre cœur balance franchement entre les gorges de Zakros, authentiques et minérales à souhait, et les sentiers autour de Loutro, qui mêlent nature aride, mer azur et baignades bien méritées. On ne regrette pas une seconde d’avoir laissé Samaria de côté cette fois et on a adoré explorer des sentiers plus sauvages, plus intimes.

Si vous avez moins de temps, on vous conseille de choisir une zone et d’y passer plusieurs jours : l’Est pour Zakros, le Sud-Ouest pour Loutro/Imbros, le Centre pour Patsos. Et si vous avez un mois devant vous ? Franchement, foncez, l’île est un terrain de jeu géant pour amoureux de nature et de marche.

Et le mieux, dans tout ça ? C’est qu’il nous en reste encore plein à découvrir. Le mont Psiloritis, les gorges d’Agia Irini, le sentier côtier d’Elafonisi… Autant d’excuses toutes trouvées pour revenir une nouvelle fois en Crète, les chaussures aux pieds et la carte rando dans la poche !

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