Portara à Naxos dans les Cyclades

Au cœur de la mer Égée, Naxos se dresse fièrement, plus vaste, plus haute et plus contrastée que ses voisines. Située au centre des Cyclades, cet archipel mythique de la Grèce, l’île s’étend sur environ 32 kilomètres de long et 22 de large, avec, en son centre, le mont Zas qui culmine à un peu plus de 1000 mètres. Autant dire que, sur cette terre-là, on change vite de décor, de température, d’ambiance… et qu’il serait bien réducteur de la résumer à ses plages. Nous y avons posé nos valises pour 5 nuits. Et très vite, on a compris que Naxos ne se laisserait pas apprivoiser aussi facilement que Paros ou Mykonos. Elle demande un peu plus d’efforts — les routes sont plus longues, sinueuses et heureusement que notre quad était plus vaillant que les autres ! Naxos sait aussi se montrer douce, généreuse, sauvage, lumineuse. C’est une île qu’on arpente plus qu’on ne survole. Une île qui ne cherche pas à vous séduire à tout prix mais qui le fait quand même, à sa façon. Moins “carte postale” que d’autres îles des Cyclades, Naxos offre un visage plus multiple. On y trouve à la fois des plages sublimes, des villages montagnards figés dans le temps, des champs d’oliviers, des sentiers perdus, des vestiges antiques et une vraie douceur de vivre, comme un fil conducteur discret entre tous ces paysages. C’est une autre facette de l’archipel qui se dévoile ici, moins lissée, plus intense, pour notre plus grand plaisir. Alors, si vous vous demandez que faire à Naxos ou comment visiter Naxos, embarquez avec nous, on vous emmène !

Si toutefois vous êtes pressés, vous pouvez cliquer sur les liens du sommaire pour naviguer comme bon vous semble dans l’article, avant de revenir poursuivre votre lecture plus tard 😉

Nos premiers pas à Naxos, de l’agitation du port à la magie du crépuscule

Notre toute première rencontre avec Naxos n’a duré que quelques heures. Une escale entre deux ferries, à mi-chemin d’un itinéraire un peu brumeux, entre fatigue de la mer et chaleur de la matinée. À peine débarquées, on s’est laissées porter jusqu’à une terrasse face au port, pour un petit déjeuner un peu flou, les paupières mi-closes. Pas question de partir explorer, on avait juste besoin d’ombre, de silence (et de quelques denrées pour satisfaire nos petits estomacs !). À ce moment-là, on n’a rien vu de Naxos, si ce n’est l’agitation douce de son débarcadère, puisqu’on savait qu’on s’y installait quelques jours plus tard…

Une petite ellipse temporelle et voilà qu’on débarquait pour de vrai. Première impression : Naxos ne semble ressembler à aucune des autres Cyclades que l’on avait visitées jusque-là. La ville s’étale, dense, vivante. On sent tout de suite que l’île est plus grande, plus ancrée dans le quotidien, pas uniquement tournée vers le tourisme. Pour tout dire, on a un peu douté au premier regard mais, comme toujours, une sorte de curiosité enthousiaste s’empare de nous puisque Naxos ne pouvait que nous surprendre. C’est vrai que ce que l’on en lit ou voit se résume généralement à cette porte antique dressée sur une colline face au soleil ; au-delà de ce symbole, on ne sait que peu de choses sur l’île et, même si elle n’est pas inconnue, elle ne fait pas partie des grands classiques cycladiques que tout le monde s’arrache.

Notre hôtel, le Polis of Naxos Boutique Hotel, se trouvait dans une ruelle calme, à l’écart du centre. L’emplacement était parfait : assez proche pour tout faire à pied, assez reculé pour dormir au frais sans le bruit du port. À peine installées et après une bonne douche, on a filé flâner dans les rues, histoire de prendre la température. Petites ruelles, façades blanches un peu écaillées, boutiques, scooters, vie locale et touristes mêlés : Naxos avait du caractère, c’était sûr.

Restait encore à trouver notre monture. Direction le port, où les loueurs de scooters et quads abondent. Après quelques discussions, on a déniché un quad ! C’est à ce moment-là que Laure, sans doute un peu fatiguée du trajet en ferry, a pris la route… à contresens. Un grand moment de solitude, klaxons à gogo, regards interloqués et Boria qui, dans ce stress, essayait de rester calme à l’arrière du bolide : « Laure, de l’autre côté, roule de l’autre côté »… Heureusement, ça n’a pas duré longtemps mais ça nous a valu un bon fou rire une fois sorties du chaos et surtout un sacré running gag !

Après cette petite péripétie (on vous passe Boria qui s’est perdue en quad en voulant aller acheter de l’eau, sans téléphone, sans carte, juste avec le nom de l’hôtel en tête…), la soirée est arrivée. On a pris la direction de la Portara, ce célèbre portail de marbre, vestige du temple d’Apollon, qui trône sur une presqu’île face à Chora. Il faisait encore chaud, le soleil déclinait lentement et tout le monde semblait converger vers ce lieu chargé de magie. Le spectacle était à la hauteur : la mer dorée, la silhouette blanche de la ville, les reliefs au loin…un vrai tableau. Après ça, on a fini la soirée tranquillement, un frappé à la main dans un bar discret à deux pas de notre hôtel, en nous demandant déjà, fatiguées mais impatientes, quel serait notre programme du lendemain…

Chora (Naxos-ville) : entre pierres dorées, éclats d’histoire et embruns du port

Chora (pour ceux qui nous suivent, vous le savez : Chora est le nom donné à quasiment chaque ville principale des Cyclades), c’est un peu la grande sœur des capitales cycladiques. Moins carte postale que Naoussa, moins théâtrale que Oia mais bien ancrée dans le réel, avec son agitation douce, ses commerces de tous les jours et ses ruelles animées dès la fin d’après-midi. Pourtant, elle a ce petit charme qu’on retrouve souvent dans les ports grecs : un mélange de quotidien et de beauté, de vie locale et de passages éphémères, qui en font souvent des lieux agréables.

On a adoré s’y promener sans but précis, en se laissant porter par les ruelles pavées, les bougainvilliers débordants, les escaliers blancs qui montent doucement vers le Kastro. Ce vieux quartier vénitien, perché au-dessus de la ville, conserve une ambiance un peu hors du temps. Ici, le silence prend le pas sur l’animation du port, les pierres racontent des histoires oubliées et quelques galeries ou ateliers d’art jalonnent le parcours. C’est un labyrinthe paisible, parfait pour une balade de fin de journée.
Le soir, tout change de rythme. Les terrasses se remplissent, les vitrines s’illuminent, les boutiques de créateurs alternent avec les souvenirs plus classiques et l’air se charge des odeurs d’herbes grillées et des éclats de rires.

Et puis, bien sûr, il y a la Portara. Impossible de parler de Naxos sans évoquer cet impressionnant cadre de marbre planté sur un îlot à l’entrée du port. Ce vestige du temple d’Apollon (jamais achevé), construit au VIe siècle av. J.-C., est devenu le symbole de l’île. On y accède facilement à pied depuis le port, en traversant une digue étroite, souvent battue par le vent, ce qui rend le lieu encore un peu plus mystique. Le meilleur moment pour s’y rendre ? Sans hésiter : le coucher du soleil. C’est là que la magie opère vraiment. Le marbre blanc capte la lumière dorée, la mer scintille tout autour et la silhouette de Chora se détache doucement dans les teintes rosées du soir. Il y a du monde, oui, mais tout le monde est là pour la même chose : un instant suspendu, hors du temps (bon et certains aussi pour y faire LA photo Instagram de leur voyage…).

Enfin, si vous avez envie de poser votre serviette sans prendre de véhicule, vous trouverez la plage d’Agios Georgios à une dizaine de minutes à pied du centre. Ce n’est pas la plus belle plage de l’île, on vous l’accorde, mais elle a le mérite d’être pratique, bien abritée du vent, avec des eaux calmes parfaites pour se rafraîchir après une balade. En bonus, quelques cafés et tavernes bordent la plage, pour prolonger la pause sans se presser.

Naxos côté plages : de criques sauvages en longues étendues de sable

Si vous aimez les plages variées, vous allez être servis à Naxos. L’île offre une multitude de plages aux ambiances très différentes : longues étendues de sable fin, petites criques secrètes, côtes battues par le vent ou lagons paisibles… Ici, pas de carte postale figée : chaque recoin a son caractère. La majorité des plus belles plages se trouvent sur la côte sud-ouest, bien protégée du meltemi (ce vent endémique de la mer Egée) mais on a aussi exploré quelques coins plus sauvages à l’est et au nord. Et il faut bien le dire : le quad a parfois souffert, mais ça valait largement le détour !

Les plages du sud-ouest : sable doré et baignades tranquilles

C’est sans nul doute ici que se trouvent les spots les plus réputés et les plus faciles d’accès. Le long de cette côte, les plages s’enchaînent comme un collier de perles, souvent séparées par quelques rochers.

Vient en premier lieu Agios Prokopios, à une dizaine de minutes de Chora. C’est une plage très populaire, avec transats, bars et surtout eau turquoise à perte de vue. Elle n’est, certes, pas sauvage mais pour une baignade rapide avec toutes les commodités, c’est parfait.

Ensuite, c’est très simple, plus on descend et on s’éloigne de Chora, plus l’ambiance devient calme. Les plages de Maragkas et Plaka sont donc les deux premières à vraiment nous faire de l’œil. Plaka, surtout, a été un vrai coup de cœur : sable doux, immensité, ambiance détendue. On peut s’éloigner facilement des zones aménagées pour trouver un coin tranquille, poser sa serviette et aller nager paisiblement.

Il y a ensuite Mikri Vigla qui, avant d’être une plage est surtout un spot très connu des amateurs de kitesurf. Même si vous ne pratiquez pas, le spectacle vaut le détour. L’ambiance est plus sportive que farniente mais le lieu est superbe !

Enfin, on termine la série par Paralia Glifada, Aliko, Pyrgaki et Agiassos, avec lesquelles les environs deviennent de plus en plus sauvages. Nos préférées ? Aliko et Glifada. Aliko surtout, avec ses dunes, ses cèdres et ses criques secrètes, a des allures de bout du monde. Pas de taverne, pas de transat : juste la mer, le sable et le doux bruit du ressac. Un vrai petit bijou !

Les plages de la côte est : beauté brute et solitude garantie

Beaucoup moins fréquentée, la côte est de Naxos est aussi plus difficile d’accès et c’est ce qui fait tout son charme. Routes un peu cabossées, paysages plus bruts, villages perdus dans la montagne et, au bout, la mer.

De ce côté-ci de l’île, on trouve deux plages. Psili Ammos, qui offre une crique protégée, de l’eau transparente, une plage de sable clair et, au moment où on y était, un calme absolu (zéro infrastructure donc prévoyez de quoi boire et grignoter). La seconde est Panormos, plus connue pour ses départs en bateau vers les criques alentours que pour sa plage elle-même mais le décor est superbe. Une grande baie, des rochers, un peu de vent…idéale pour se rafraîchir et chiller un peu avant de reprendre la route.

Les plages du nord : une toute autre ambiance

Le nord de Naxos est souvent balayé par le meltemi donc moins propice à la baignade. On y a quand même trouvé quelques coins charmants et toujours authentiques.

Pour commencer, il y a Lionas. Imaginez un minuscule village blanc dévalant une pente douce jusqu’à la mer, une belle crique de galets, des eaux profondes et d’un bleu intense, une ou deux tavernes excellentes juste au bord et presque personne… Si vous y passez, faites en sorte d’y être le midi, histoire d’avoir une bonne excuse pour vous attabler !
On peut ensuite mentionner les plages d’Apollonas et d’Amitis, qui peuvent vous permettre de faire une petite pause trempette même si elles n’ont pas la grandiloquence des plages du Sud-Ouest.

Villages perchés, routes sinueuses et intérieur de l’île, pour une autre facette des Cyclades

Ce que l’on a préféré à Naxos, ce n’est pas seulement son littoral — aussi beau soit-il — mais bel et bien son intérieur montagneux, ses routes en lacets qui grimpent entre les oliveraies et ses villages perchés, figés dans le temps.

L’île est traversée par une chaîne montagneuse, avec le mont Zas (ou Zeus) qui culmine à plus de 1 000 mètres et il faut dire que ça change tout. On n’est plus du tout dans l’image classique de l’île cycladique plate et blanche bordée de mer turquoise. Ici, ça grimpe, ça descend, ça serpente et les paysages en mettent plein la vue !

On a arpenté tout ça en quad (un peu faiblard face aux dénivelés mais toujours vaillant), ce qui nous a valu quelques journées bien fatigantes. Evidemment, ça véhicule aussi des souvenirs mémorables, comme ce retour en fin de journée à travers les montagnes, quand la fraîcheur est tombée d’un coup et qu’on s’est retrouvées emmitouflées dans nos serviettes de plage pour ne pas grelotter — pas très glamour mais franchement drôle !

Les villages de l’intérieur : un concentré de charme rural

L’intérieur de Naxos regorge de villages authentiques, à découvrir au gré de vos détours. Trois d’entre eux sortent vraiment du lot, même s’il ne faut pas hésiter à s’arrêter dans tous ceux qui vous tendent les bras au détour d’un virage.

Halki (ou Chalkio) est l’un de nos préférés ! On y arrive par une petite route en pente douce, bordée d’oliviers. C’est un village paisible, aux maisons de pierre, avec quelques ruelles pavées, de jolies églises, des cafés tranquilles. Ambiance calme et pleine de charme garantie, même s’il est un peu plus touristique que les suivants, du fait de sa proximité avec Chora.

Il y a ensuite Filoti, perché sur les flancs du mont Zas, qui c’est l’un des plus grands villages de l’île. On y trouve une vie locale bien présente, des cafés animés, une belle église et surtout, une vue dégagée sur les montagnes environnantes.

Et puis, impossible de ne pas nommer Apiranthos, village classé, célèbre pour son architecture travaillée principalement à l’aide du marbre. Plus en altitude, c’est un village de montagne que l’on retrouve, même à seulement 600m, avec des ruelles, des arches et des places à l’ombre des platanes. On a adoré s’y perdre, grimper les escaliers, observer le rythme lent du quotidien…

Et puis il y a tous les autres : Damalas, Koronos, Keramoti… De petits hameaux qui ne paient pas de mine mais qui ont chacun leur café, leur église, leur vieux monsieur qui regarde le monde passer depuis sa chaise. Ce sont ces villages-là, un peu oubliés, qui font aussi le sel de l’île et qui s’offrent uniquement aux voyageurs qui prennent le temps de s’arrêter.

Randos et antiquités : un petit air de musée à ciel ouvert

Si vous aimez marcher, Naxos est un terrain de jeu fantastique. Plusieurs sentiers traversent les collines, entre chapelles, moulins, oliviers et rochers blancs. Et puis, au détour d’une rando, on peut tomber sur un Kouros.

Si vous n’avez jamais entendu ce terme-là (rassurez-vous, nous non plus avant de découvrir Naxos), les Kouroi, ce sont d’immenses statues de marbre, couchées, laissées inachevées dans la montagne. Elles datent de l’époque archaïque (VIIe – VIe siècle av. J.-C.) et sont restées là où on les sculptait, sans jamais être déplacées. La plus connue est le Kouros de Flerio, près de Mélanès, couchée dans une clairière, mais il y en a aussi à Apollonas et Farangi. C’est étonnant, un peu mystique, totalement unique et ça fait, en plus, un excellent objectif de randonnée.

On peut aussi faire un crochet par quelques sites antiques, assez présents sur l’île, comme le temple de Demeter, en marbre, très bien restauré, dans la région de Sangri. Bien sûr, l’immanquable Portara, mentionnée plus haut, reste l’icône la plus célèbre de Naxos.

En bref ? Si vous aimez l’authenticité, les paysages variés, les routes qui donnent l’impression de partir à l’aventure (même à 35 km/h en montée…), l’intérieur de Naxos est un vrai bijou. Et c’est là, au cœur des montagnes et des villages oubliés, qu’on a le plus senti battre le cœur de l’île.

Infos pratiques pour organiser votre séjour à Naxos

🛥️ Comment se rendre à Naxos ?

Naxos est bien desservie en ferry. Depuis le Pirée (port d’Athènes), comptez entre 4h (rapide) et 6h (classique) de traversée. Il existe aussi des liaisons directes depuis d’autres îles comme Paros (30 minutes environ), Santorin (1h à 2h) ou Mykonos (35 minutes à 1h30). Pour planifier au mieux votre voyage, regardez toutes les options possibles sur le site DirectFerries.

Pour ceux qui veulent gagner du temps, il y a également un aéroport à Naxos avec des vols quotidiens depuis Athènes. Ce sont de petits avions mais le vol dure à peine 40 minutes et peut faire gagner de précieuses heures sur un séjour court.

🕰️ Combien de temps rester à Naxos ?

Naxos mérite au moins 4 à 5 jours, tant l’île est vaste et variée. En moins, vous risquez de passer votre temps sur la route et de ne pas pouvoir profiter de ce qui fait le charme de l’île : ses villages perchés, ses plages immenses et ses petites tavernes perdues au bout de l’île.

💶 Budget à prévoir

Naxos est une destination au rapport qualité/prix assez intéressant, notamment au niveau de l’hébergement, ce qui permet d’allonger son séjour dans les Cyclades sans trop se ruiner.

À titre indicatif :

  • Hébergement : on peut trouver des chambres pour deux très bien à moins de 100€/nuit en plein été
  • Location de quad : environ 40€/jour l’été
  • Nourriture : on y retrouve les prix à peu près classiques des Cyclades, à savoir une entrée entre 4€ et 7€ et un plat entre 8€ et 15€

C’est un bon compromis, par rapport à Paros par exemple, qui devient de plus en plus prisée (et donc un peu plus chère chaque année).

🛵 Quel moyen de transport choisir pour se déplacer sur l’île ?

Naxos, c’est grand. Vraiment grand pour une île des Cyclades. On l’a parcourue en quad, ce qui nous a donné une grande liberté mais…pas mal de courbatures aussi, surtout pour Laure qui est au guidon. Il faut dire qu’un quad de location n’a jamais la pêche d’un 4×4 et que certains trajets nous ont semblé loooongs : à deux sur un quad pas très puissant, dans les montées, ça toussait un peu.
Le scooter peut être suffisant si vous restez sur la côte sud-ouest mais attention au vent donc pensez à louer un véhicule pas trop léger. Et si vous voulez explorer l’intérieur, mieux vaut opter pour un quad plus robuste ou carrément une voiture.

Sinon, le bus fonctionne bien entre Chora et les grandes plages/villages mais, naturellement, il limite la liberté d’exploration, surtout si vous aimez improviser.

⛴️ Une porte d’entrée vers les Petites Cyclades

Si vous êtes du genre à vouloir aller plus loin, sachez que Naxos est un excellent point de départ pour découvrir les Petites Cyclades : Koufonissi, Iraklia, Schinoussa ou Donoussa, toutes accessibles en ferry en peu de temps. C’est un autre monde : des îles minuscules, encore préservées, où le temps semble s’être arrêté. Parfait pour enchaîner après quelques jours bien remplis à Naxos !

🧥 Un petit conseil vestimentaire

Enfin, on finit avec un conseil un peu bête mais précieux : prenez un petit pull et un pantalon, même en plein été. Oui, on sait, vous partez pour la Grèce, il fait 30 degrés…mais dans les hauteurs, le vent peut être glacial, surtout le soir. Et quand on rentre en quad à travers les montagnes avec 10 degrés de moins et les cheveux encore mouillés de la baignade (expérience testée et…non approuvée !), on se dit qu’un sweat, c’est quand même pas du luxe !

Alors, le verdict ?!

Naxos, c’est l’île qui ne se livre pas d’un coup mais qui vous embarque doucement, sûrement. Celle qui impose un rythme plus lent, parce qu’on ne peut pas en faire le tour en une journée (et tant mieux !). Ici, chaque virage dévoile un nouveau paysage, chaque village semble avoir son propre caractère, chaque plage son ambiance.

C’est l’île parfaite pour les voyageurs qui aiment explorer, s’aventurer hors des sentiers battus, prendre le temps de savourer un paysage, un café, une conversation. Pour les amoureux de nature brute, de plages à perte de vue, de montagnes rugueuses, de lumière changeante, de petits restos sans prétention mais aux saveurs incroyables.

Ce qui nous a marquées, c’est la générosité de Naxos : des contrastes saisissants, entre douceur méditerranéenne et force du relief, entre longues plages paisibles et virages de montagne qui réveillent, entre mer turquoise et pierre brute. Une île qui vous en donne beaucoup, à condition de ne pas vouloir la dompter trop vite.

Si vous cherchez une île de carte postale, toute lisse, toute prête à l’emploi, ce n’est peut-être pas celle-ci qu’il faut choisir. En revanche, si vous aimez les îles qui vibrent, qui respirent, qui surprennent, alors Naxos vous attend ! Alors, vous partez quand ?!

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