i nous devions formuler notre réponse en une phrase à la question « où et quoi manger en Israël ? », nous écririons tout d’abord que la cuisine israélienne est une explosion de saveurs, d’odeurs et de couleurs, offrant à tout voyageur une expérience unique !
Avant de découvrir ce pays, on était loin, très loin de s’imaginer qu’Israël intégrerait incontestablement notre top 3 des destinations culinaires dans le monde, pour ne pas dire qu’il occuperait peut-être même la première position ! Ce fut une véritable découverte, qui s’est aujourd’hui transformée en des souvenirs gustatifs exceptionnels ! Ca l’est à tel point que, lorsqu’au détour d’une conversation relative aux voyages, nous entendons ou prononçons le nom de ce pays, des images de plats et de moments passés autour d’un savoureux repas nous viennent immédiatement à l’esprit. La cuisine est la première chose qui nous nous remémorons à l’évocation de nos périples en Israël, bien avant les plages de Tel Aviv et son mode de vie que l’on aime tant, les paysages extraordinaires du Golan ou de la Mer Morte ou encore Jérusalem, Akko et Safed, pourtant empreintes de tant d’histoire et d’émotions. D’ailleurs, n’hésitez pas à vous rendre sur notre page destination Israël pour connaître nos conseils et coups de cœur ou à vous inspirer de notre itinéraire pour préparer votre voyage : Itinéraire et budget pour 11 jours en Israël.
Vous l’aurez compris, en vous proposant de répondre à la question « on mange quoi en Israël », c’est un véritable voyage à part entière que l’on vous invite à réaliser ! D’ailleurs, rien qu’en écrivant ces quelques lignes, nous avons déjà l’eau à la bouche !
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Une explosion de saveurs dans un melting pot culinaire unique
En même temps, en y réfléchissant bien, comment pouvait-il en être autrement ? Pour comprendre cette incroyable particularité culinaire, il suffit de penser à la richesse de la diaspora israélienne. En effet, il faut s’imaginer l’Europe, l’Afrique et l’Asie qui s’entrechoquent et se mélangent dans les assiettes israéliennes afin de donner une cuisine hors du commun, que l’on ne retrouve nulle part ailleurs. On y rencontre à la fois des influences aux géographies multiples, allant de plats aux accents européens (de l’Italie jusqu’à la Russie, en passant par des saveurs d’Europe de l’Est ou encore française) jusqu’à des goûts typiquement africains, notamment par l’intermédiaire de la cuisine éthiopienne, sans oublier évidemment les emprunts du Moyen-Orient ou du Maghreb. Ainsi, l’incroyable diversité de population que regroupe ce tout petit pays en fait sans aucun doute sa singularité car la cuisine israélienne est bel et bien une alchimie culinaire, qui finit par former un tout unique !
Pour bien comprendre ce que l’on entend par là, comparons Israël à New York, cette ville connue pour son véritable melting pot culturel et culinaire. En se baladant dans les rues de NYC, on peut passer de Chinatown à Little Italy, en dégustant des dim sums dans un quartier puis une pizza dans l’autre. New York est comme ça, scindée en un nombre incalculable de quartiers où se sont installées différentes communautés et où perdurent alors les traditions culinaires de tel ou tel pays d’origine. Israël, c’est autre chose. C’est comme si l’on avait pris toutes les cuisines du monde, qu’on les avait enfermées dans un immense contenant, qu’on avait secoué le tout puis qu’on en avait extrait le meilleur pour former une nouvelle gastronomie propre au pays. En Israël, on ne se dira pas « tiens, si on mangeait polonais ?! », on ira dans un restaurant en plein dans le cœur battant de Tel Aviv et on trouvera une carte proposant aussi bien un goulash qu’un couscous ou encore des lasagnes végétariennes.
Quelques adresses à ne pas manquer
Tel Aviv : le paradis des papilles, pour tous !
Tel Aviv, véritable épicurienne et incarnant la douceur de vivre par excellence, regorge de bonnes adresses, qu’il s’agisse de prendre un verre ou de se restaurer. Il suffit de se balader dans les quartiers centraux en fin de journée pour le constater : toutes les terrasses sont pleines de vie ! Partant de ce constat, l’objectif n’est bien évidemment pas de vous dresser une liste exhaustive de tous les lieux existants mais de vous partager nos coups de cœur, nos QG et nos immanquables. Pour le reste, faites confiance à votre instinct ainsi qu’aux sourires des clients déjà attablés !
En effet, vous trouverez des établissements un peu partout dans la ville mais, même si ce ne sont pas nos quartiers de prédilection pour manger ou prendre un verre, on se doit quand même de préciser que les grands classiques sont la rue Dizengoff et le boulevard Rothschild, plutôt chic et branché. Pour nous, c’est davantage vers les quartiers du souk HaCarmel, vivant et authentique, et de Neve Tzedek, à l’ambiance « bobo chic / galeries d’art / bars et restos intimistes », que l’on trouve notre bonheur !
Nous parlions de QG et c’est justement par celui-ci que nous allons débuter ! Pour nous, un séjour à Tel Aviv rime obligatoirement avec des soirées passées chez HaMitbahon. Pourquoi lui et pas un autre ? On ne saurait pas vraiment l’expliquer et pourtant il y a tant à dire sur ce restaurant…
Le cadre, pour commencer : à la fois simple et cosy, moderne sans trop en faire, il nous correspond parfaitement ! La terrasse joliment abritée sous des palissades boisées et décorées de toutes sortes de plantes contient moins d’une dizaine de tables et c’est souvent là que nous nous installons.
Le service y est souriant, chaleureux et détendu ; on peut aisément prendre son temps ou un dernier café après le repas sans que personne ne s’en soucie (ce qui est souvent le cas en Israël, on le précise).
Bon, OK, c’est bien beau tout ça mais on a quoi dans l’assiette ? Pour répondre à cette question, nous dirions : des plats originaux, typiques, généreux et plein de saveurs ! Pour vous donner quelques exemples, on peut s’y régaler d’un couscous, végétarien ou non, d’un goulash (plat excellent, typiquement hongrois, à mi-chemin entre une soupe et un ragoût de bœuf), d’une shakshuka (on pourrait l’assimiler à une piperade ; des poivrons, des tomates et des épices mijotés puis passés au four, souvent avec un œuf par dessus, accompagnée ou non de feta ou de merguez, par exemple), de lasagnes ou encore de boulettes de viande. Bien sûr, puisqu’ici on mélange les origines et les saveurs, on peut picorer, en apéritif, ces énormes cornichons que l’on retrouve en Europe de l’Est, ou encore une salade de chou vinaigrée. Un seul conseil : allez-y, goûtez à tout ce qui vous fait envie et vous nous en direz des nouvelles !
À une cinquantaine de mètres, vous pourrez aussi faire un tour chez Amalia, que ce soit pour partager un repas, là aussi préparé avec soin et servi généreusement, ou goûter un de leurs desserts (pour les fans de chocolat, vous repèrerez tout de suite celui celui qu’il vous faut, on n’en dit pas plus !). Ambiance détendue, tables basses, bancs en bois et coussins colorés, vous y serez à l’aise et n’aurez qu’à profiter de l’instant. Concernant la carte, elle est courte, ce qui est gage de qualité et se concentre autour de 5 ou 6 plats principaux, parmi lesquels on retrouve par exemple des boulettes de viande en sauce tomate, un schnitzel (ou « escalope à la viennoise », c’est-à-dire une fine escalope de viande blanche enrobée de chapelure et frite, typique de la cuisine ashkénaze), un couscous végétarien ou encore une cuisse de poulet à la moutarde.
Une autre adresse à ne pas manquer se trouve à quelques rues de là, chez Bicicletta. D’ailleurs, la longue file d’attente de certains soirs ne trompe pas, c’est une adresse réputée, aussi bien pour son cadre, son ambiance que sa cuisine. Ici, vous dînez dans un immense patio parsemé de plantes, de lanternes et ponctués d’éclats de voix et d’un fond de musique. Un peu plus branché tout en restant simple, c’est aussi comme ça que l’on pourrait définir la carte. On y retrouve des plats empruntés à différentes gastronomies et toujours revisités par de petites touches d’inventivité qui font toute la différence. Surtout, pensez à garder une place pour les desserts, ils sont excellents !
A la carte, on a aussi bien des plats de viande que de poisson, ou encore des plats végétariens, pour contenter tous les palais. Pour ne donner que quelques exemples, on pourrait vous parler d’un tartare de bœuf à la coriandre, aux amandes et au yaourt perse légèrement citronné, ou encore d’un ceviche à l’abricot, oignon rouge, menthe et coriandre. Pour finir, on y a goûté un knafeh, dessert moyen-oriental à base de cheveux d’ange, fromage (assez neutre en goût ; on n’apprécie pas particulièrement les desserts faits avec du fromage, mais là…!) et pistaches. Fait maison, servi dans une petite poêle individuelle, il était divin, tellement bon qu’on a encore du mal à l’oublier !
Il faut dire que le quartier du souk HaCarmel et ses environs regorgent de bars et de restaurants tous plus chaleureux et accueillants les uns que les autres alors, au-delà des adresses que nous avons testées, n’hésitez pas à tester les terrasses vivantes et animées de jour comme de nuit.
D’ailleurs, en plein cœur du souk, allez un midi au Bar Ochel, cette institution qui sert des plats à base de viande grillée (mais aussi quelques recettes végétariennes comme de la shakshouka). Dans une atmosphère propre aux marchés, avec une petite touche de modernité en plus, vous trouverez là de quoi ravir vos papilles et passer un excellent moment, en pleine immersion dans l’effervescence du souk ! On peut passer une commande à emporter mais quelques tables hautes ont été installées sur le côté afin de pouvoir manger sur place, ce que l’on vous recommande !
En parlant du souk, attention, n’y achetez pas vos pâtisseries orientales même si les stands vous font de l’œil ; aucun vendeur ne trouve grâce aux yeux des locaux et on leur fait totalement confiance car les israéliens aiment par-dessus tout bien manger !
À l’entrée du quartier, on a aussi un 2nd QG : HaKovshim Bistro. L’ambiance est effectivement assez proche de celle d’un bistrot-brasserie (mais sans le stress des brasseries parisiennes) et ce n’est pas pour le décor que l’on viendra ici. En revanche, c’est bien pour ce que l’on trouve dans les assiettes ! Pleines de générosité et de saveurs, on en salive d’avance rien qu’à la lecture de la carte ou en jetant quelques coups d’œil discrets sur les plats des voisins. Au menu, on retrouve plusieurs sortes de plats, un peu à l’image de ce qu’offre HaMitbahon, avec une cuisine traditionnelle, simple, très bien préparée et à des prix tout à fait corrects. Nous y avons d’ailleurs souvent fait le choix de plats végétariens, qui nous ont toujours ravi les papilles, comme cet excellent chou-fleur rôti. Lorsque vous irez, s’il est toujours à la carte, réservez vous une place pour leur soufflé au chocolat, un vrai régal !
Dans un autre style, un immanquable pour profiter de l’ambiance inimitable de Tel Aviv est évidemment d’aller faire un tour dans l’ancienne gare HaTachana. Quelques boutiques, des galeries mais surtout des terrasses, dont celle du Vicky Cristina. Ici, ce n’est certes pas une cuisine traditionnelle que l’on retrouvera mais l’on y va avant tout pour le décor et boire un bon verre de vin accompagné de quelques tapas. Soirée romantique garantie, ambiance feutrée et d’agréables saveurs en bouche, tout est réuni pour passer un moment inoubliable ! Certes, ce n’est pas une adresse bon marché mais le jeu en vaut largement la chandelle !
Si l’on pousse encore un peu plus loin, on arrive à Jaffa et là, c’est encore un paradis pour les gastronomes et les bons vivants !
Commençons par le port, avec ses docks aménagés de façon moderne, où il fait bon prendre un verre ou grignoter quelque chose, à tout moment de la journée ou de la soirée, dans une ambiance tantôt familiale, tantôt festive mais toujours vivante. En passant, avant de vous attabler dans l’un des bars, vous pourrez goûter un fritto misto (friture de petits poissons et autres produits de la mer) frais et savoureux, servi à emporter, que l’on peut acheter au bout du port, dans un endroit qui ne paye pas de mine mais où le monde qui y fait la queue ne trompe pas !
C’est ensuite dans le quartier du marché aux puces qu’il faut se rendre, aussi bien pour déguster une pâtisserie, un thé, prendre un verre ou dîner. Nous n’avons pas d’adresse spécifique à vous transmettre mais baladez vous, perdez vous dans les ruelles et vous tomberez forcément sur la perle rare, qui vous inspirera en fonction du moment de la journée et de vos envies !
Par ailleurs, l’histoire du peuple juif veut que l’on retrouve également une communauté éthiopienne en Israël. Alors, pour qui n’a encore jamais goûté cette cuisine originale, c’est l’occasion et c’est justement ce que nous avons fait en allant passer une soirée chez Balinjera. Le restaurant tire son nom de l’injera, l’incontournable de la cuisine éthiopienne, cette grande galette fine, spongieuse et molle qui constitue la base de tous les plats. En effet, la plupart d’entre eux sont constitués de préparation de viande ou légumes, souvent en ragoût / mijotés et disposés sur l’injera, qui sert à la fois de couvert, d’accompagnement et qui permet de saucer ses plats. Son goût vinaigré est assez surprenant, à la fois acide et amer. Pour être honnêtes, nous n’avons pas été fans mais nous sommes ravies d’avoir goûté, d’autant plus dans un restaurant réputé pour sa grande qualité ! Que vous aimiez ou que vous ayez envie de découvrir, n’hésitez pas à vous attabler ici !
Enfin, comment évoquer Tel Aviv sans parler du Banana Beach ? Ce bar/resto de plage est un passage presque obligé si l’on veut se mettre à la mode locale. Bien sûr, il y en a de nombreux le long des kilomètres de sable mais celui-ci a pour nous une saveur particulière puisque l’on y retourne systématiquement lors de nos voyages. Que dire ? On ne va pas louer outre mesure la qualité de ses plats ou de son service, ce n’est pas en priorité pour ça que l’on y va. C’est surtout pour sa situation, littéralement les pieds dans le sable face à la mer ! Et puis, il n’y a qu’ici que l’on peut déguster un schnitzel en se faisant dorer la pilule et en terminant par une belle tranche de pastèque bien sucrée, un paradoxe tout israélien ! On a y aussi goûté une Black Negev, une bière brune israélienne, un délice ! Bref, on est bien au Banana Beach et on y retourne avec plaisir !
Jérusalem
Pour ce qui est de Jérusalem, si ce n’est se rafraîchir d’un excellent jus de fruits pressé à la minute sur le célèbre marché de Mahane Yehuda, nous n’avons, à ce jour, aucune adresse à vous recommander pour vous restaurer.
Non pas que l’on y mange mal, loin de là ! C’est simplement dû au fait que nous n’avons jamais pris le temps, lors de nos multiples visites, de pleinement flâner dans la ville, tant il y a de choses à voir et à faire !
Néanmoins, la prochaine fois, on n’y manquera pas et nous viendrons alors enrichir cet article.
Haïfa : Fattoush et Maayan Habira
La ville d’Haïfa regroupe elle aussi des populations aux origines diverses, ce qui donne lieu à un choix de restaurants assez varié, pour le plus grand plaisir des amateurs de bonne bouffe !
De notre côté, nous avons décidé de nous installer dans une magnifique terrasse, décorée avec beaucoup de goût, intimiste, emplie de verdure et à l’ambiance vivante et chaleureuse. Ce cadre, on le trouve chez Fattoush, un bar/restaurant/galerie d’art/lieu culturel installé sur l’avenue principale d’Haïfa, qui offre aussi un intérieur très agréable, à la déco à la fois vintage et moyen-orientale, un mélange de styles qui donne envie de s’installer pour passer un moment des plus agréables ! A la carte, on retrouve des plats classiques comme des mets plus originaux, toujours préparés avec soin pour des assiettes colorées, généreuses et pleines de saveurs ! Il y en a pour tous les goûts : froid, chaud, végétarien, poulet, viande, poisson, desserts. Evidemment, au vu du nom, on vous conseille d’opter pour la fameuse salade fattoush, d’origine libanaise, qui est ici un vrai délice ! Mis à part cela, on vous fait confiance pour vous régaler !
Pour ce qui est de prendre un verre ou si vous souhaitez tenter d’autres adresses, deux endroits de la ville regroupent bon nombre d’établissements : le long du sderot Ben Gurion et dans le quartier situé entre la gare centrale HaShmona et la place de Paris (ça ne s’invente pas !). C’est d’ailleurs ici que l’on ira en priorité lors d’une prochaine visite, pour enfin s’attabler chez Maayan Habira, ce resto traditionnel ashkénaze réputé aussi bien pour la qualité de sa cuisine que son ambiance ou son histoire. Pas encore testé, à notre grand regret, on se permet quand même de vous le recommander tant on est sûres de notre coup !
Akko : Hummus Saïd
S’il y a bien une institution à Saint-Jean d’Acre, voire en Israël, c’est Hummus Saïd ! En plein cœur du souk, cet établissement est réputé pour servir un des meilleurs houmous du pays, c’est dire ! Ici, tout le monde le connaît et on se bouscule pour avoir une table ou une assiette à emporter. Dans une ambiance bon enfant, vivante, bruyante, les assiettes d’houmous encore tiède virevoltent de table en table pour le plus grand plaisir des amateurs de ce grand classique de la cuisine orientale. Pour la carte, pas de quoi être indécis : du houmous, point. Non, on exagère, on trouve aussi quelques accompagnements, comme des cornichons ou des olives mais ça s’arrête là. Allez-y sans faute, prenez une assiette de ce délicieux houmous, arrosé généreusement d’huile d’olive et servi avec de la pita, vous ne serez pas déçus ! C’est un incontournable d’un séjour en Israël !
Safed : Lahuhe Original Yemenite
La ville de Safed, au Nord d’Israël, est réputée pour sa gastronomie et les découvertes que l’on peut y faire. Ville très pieuse, elle regroupe différentes communautés, ce qui permet de tester des spécialités issues de plusieurs pays.
Pour ce qui nous concerne, nous n’y étions que de passage donc nous n’avons pas eu le temps de se consacrer à un tour des restos de la ville mais nous avons tout-de-même une adresse à vous partager, qu’il vous faut absolument essayer ! Lahuhe Original Yemenite est un restaurant traditionnel yéménite (ce n’est pas tous les jours qu’on a l’occasion de goûter la cuisine du Yémen donc il ne faut pas s’en priver), installé dans une ruelle en pente de la vieille ville. Au-delà du charme de l’endroit, avec sa devanture en arcade et son décor de pierres ocre, c’est dans la cuisine ouverte que tout se passe. Le cuisinier prépare à la minute les fameux lahuh, ces galettes garnies d’ingrédients à la façon d’une crêpe mais avec un goût d’Orient. C’est un plat simple, qui se mange sur le pouce et qui a été popularisé par les immigrés yéménites installés en Israël. Ici, l’ambiance est joyeuse, les lahuh sont préparés sous vos yeux, servis avec générosité et des ingrédients frais donc c’est à ne pas louper si l’on se rend à Safed.
Nazareth : Tishreen
Comme pour Safed, nous n’avons été que de passage à Nazareth, ce qui ne nous a pourtant pas empêchées de découvrir ce qui est sans doute l’un des meilleurs restos de la ville.
Tishreen mériterait même que l’on fasse le détour par Nazareth rien que pour y déjeuner ou y dîner ! Dans un bâtiment datant de 1868, vous trouverez une belle salle aux murs en pierre, cozy, un brin chic, avec d’imposantes tables en bois ancien, le tout accompagné d’un accueil attentionné et agréable, ce qui vous donne tout de suite envie de vous attarder. A la carte, on retrouve de nombreux plats traditionnels du Moyen-Orient mais également des créations et des mets à découvrir. A vrai dire, à peu près tout nous faisait envie donc nous avons opté pour une commande diversifiée, de plusieurs entrées (comme du taboulé libanais ou de la salade chankliche, à base de fromage) et plats (comme des köfte, ces délicieuses boulettes de viande) que nous avons partagé à 4 pour goûter un peu à tout. Le verdict est simple : nous n’avons été déçues par rien ! Tous les produits étaient frais, savoureux, en quantités généreuses et avec, en prime, une présentation soignée. Certains plats sont cuits dans un four à bois, ce qui révèle d’autant plus les saveurs mais, quoi qu’il en soit, c’est un voyage culinaire de grande qualité que l’on fait en allant passer un moment chez Tishreen !
