Illustration skyline et statue de la Liberté New York
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ous prévoyez de partir à la découverte de New York mais, face à l’immensité de cette ville mythique, vous ne savez pas trop par quel bout vous y prendre pour préparer votre séjour ? Si c’est le cas, vous êtes au bon endroit ! Il se trouve que les voyages à New York sont souvent concentrés sur une semaine ; or, avec le décalage horaire et les milliers de choses à y faire et à y voir, il faut faire en sorte de ne pas perdre de temps sur des aspects pratiques. C’est pourquoi nous avons décidé de compiler toutes les astuces utiles et conseils pratiques pour New York, vous permettant d’optimiser votre temps sur place. Vous pouvez également vous inspirer de notre carnet détaillé sur New York afin de programmer vos immanquables ! Enfin, n’oubliez pas de faire votre demande d’ESTA avant d’entrer sur le territoire américain ; on vous donne toutes les infos utiles dans cet article : Tout savoir sur l’ESTA pour entrer aux Etats-Unis

Si toutefois vous êtes pressés, vous pouvez cliquer sur les liens du sommaire pour naviguer comme bon vous semble dans l’article, avant de revenir poursuivre votre lecture plus tard 😉

1. Quelle est la durée de séjour idéale à New York ?
2. Quelle est la meilleure période pour visiter New York ?
3. Où loger à New York ?
4. Comment se déplacer à New York ?
5. Comprendre les taxes sur les produits et services
6. Comment organiser ses visites ?
7. Le conseil bonus !

Quelle est la durée de séjour idéale à New York ?

Contraintes temporelles et/ou budgétaires obligent, c’est un fait, la plupart du temps, les voyageurs optent pour un séjour d’une semaine.

Alors, soyons clairs, en 7 jours, vous aurez déjà un très bon aperçu de NYC. Vous pourrez visiter les principaux quartiers, voir une comédie musicale, vous rendre à Ellis Island, consacrer un peu de temps à un ou deux musées et, éventuellement, assister à un match de baseball.
Cependant, le rythme sera soutenu et vous ferez certainement l’impasse sur des moments plus paisibles, à profiter d’une terrasse ou à flâner dans un quartier que vous appréciez particulièrement. En d’autres termes, en une semaine, vous pouvez visiter New York mais peut-être pas vous imprégner pleinement de ses différentes ambiances.

Ainsi, la durée idéale (pas toujours simple à atteindre…) pour allier les deux aspects serait un séjour de 10 jours pleins. Vous aurez alors la possibilité de profiter de la vie new-yorkaise, de faire un tour à la plage (oui, il y a des plages à NYC !), de visiter plusieurs musées, d’aller écouter une messe gospel un dimanche matin à Harlem ou encore de vous balader à Central Park et le long de la Highline.

Passer 10 jours au même endroit peut sembler long mais, avec nos références européennes, on ne se rend souvent pas compte de ce que peut être la visite d’une ville telle que Big Apple.
Pour vous donner quelques exemples, ayez à l’esprit qu’un trajet en métro depuis Manhattan jusqu’à Coney Island durera quasiment 1h. De plus, certains musées sont réellement immenses, à l’image du MET, auquel il faut facilement consacrer une journée entière si l’on veut tout voir (et encore…!).
En résumé, ne vous fiez pas à vos impressions pour programmer votre voyage car à NYC, toutes les habitudes sont bousculées !

Quelle est la meilleure période pour visiter New York ?

Sans détours, nous dirions qu’il s’agit du printemps ! Il fait beau, les températures sont agréables (entre 20 et 25 degrés), les journées sont longues et les parcs se présentent sous leur plus beau visage. En 4 mots : c’est le must ! Le seul bémol est que ce point de vue semble être largement partagé et que les prix des hébergements peuvent grimper très vite (mais en s’y prenant suffisamment à l’avance, on peut trouver des tarifs tout à fait corrects).

Sinon, l’automne est un bon compromis. Mis à part le fait que les journées seront un peu plus courtes, le temps sera encore clément, vous pourrez avoir de belles couleurs à Central Park et les prix seront un peu moins élevés.

Illustration 4 saisons New York

Si vous êtes bien équipés contre le froid (pas plus de 3 couches, en choisissant bien ses tissus !), l’hiver peut également se prêter à un voyage à New York. Certes, les températures peuvent descendre en dessous de 0 mais voir la ville habillée d’un manteau de neige révèle un charme certain ! Il peut y avoir de très belles journées ensoleillées malgré le froid et, même si la nuit tombe beaucoup plus tôt, rien ne vous empêchera de profiter des illuminations de Noël ou du traditionnel sapin. L’avantage non négligeable est que les prix chutent alors considérablement (mis à part durant Noël et le Jour de l’An) ! Attention simplement à ne pas vous retrouver coincés par une tempête de neige comme il peut y en avoir certaines années…

Enfin, la saison qui arriverait en dernière position de ce top 4 serait l’été. En effet, il peut faire très chaud (plus de 30 degrés) et, dans une telle densité urbaine, cela peut vite devenir étouffant. Bien sûr, il y a toujours la possibilité d’aller à la plage, de se reposer à l’ombre dans Central Park ou de profiter de la clim dans les musées mais flâner dans les rues, découvrir les différents quartiers et profiter de la ferveur new-yorkaise pourra s’avérer être éprouvant pour certains.

Où loger à New York ?

Manhattan, Brooklyn, Chinatown, Harlem, le Queens… On entend tellement de noms que l’on ne s’y retrouve plus et on ne sait pas quel emplacement choisir pour se loger. Faisons un petit tour d’horizon pour se repérer !

New York est composée de 5 arrondissements : Manhattan, Brooklyn, Queens, le Bronx et Staten Island. Seulement, il ne faut pas compter sur un découpage semblable à ce que l’on peut connaître en Europe et parler en termes d’arrondissements ne veut finalement rien dire.
Ainsi, Manhattan, l’île centrale, qui regroupe bien évidemment les lieux les plus emblématiques de NYC, est composée de dizaines de quartiers, totalement différents les uns des autres.
Il en va de même pour Brooklyn, l’arrondissement en vogue depuis de nombreuses années maintenant.
Concernant les trois autres (le Queens, le Bronx et Staten Island), bien qu’ils méritent sans nul doute le coup d’œil pour les visiteurs qui restent suffisamment longtemps, nous les mettrions de côté s’il s’agit de savoir où loger. En effet, ils sont tous les trois trop éloignés du centre névralgique pour que ce soit intéressant et, même s’il est certain que vous feriez des économies, la perte de temps considérable en termes de transports ne serait finalement pas rentable.

Dans le Bronx, il y a, bien sûr, le Yankee Stadium, qui peut attirer les férus de sport et toute autre personne qui aurait envie de prendre part à l’ambiance d’un match de baseball new-yorkais. Au-delà de ce lieu emblématique, comme partout, il existe forcément des endroits agréables et vivants mais si l’on va à NYC une fois dans sa vie, mieux vaut être sûr de se retrouver dans des quartiers qui n’ont aucune chance de vous décevoir.

Ainsi, axons nous sur Manhattan et Brooklyn, qui regroupent, selon nous, les meilleurs choix pour se loger, en allant voir de plus près les quartiers que l’on y trouve.

Illustration New York Big Apple

Les principaux quartiers de Manhattan où loger

Manhattan peut se scinder en 3 parties distinctes, en allant du Sud au Nord :
– Downtown, de la pointe Sud à la 14th Street,
– Midtown, de la 14th Street à la 59th Street (début de Central Park),
– Uptown, de la 59th Street à la pointe Nord.

Pour loger, les quartiers les plus agréables se situent dans Downtown. Vous y trouverez à la fois des endroits vivants et à l’ambiance agréable, tout en étant proches de nombreux lieux touristiques et bien desservis par le métro.
Aussi bien pour se balader que pour y poser ses bagages, nos quartiers coup de cœur sont Greenwich Village, Nolita, Meatpacking District, ou encore le nord-ouest de Lower East Side. Certes, ce n’est pas là que vous trouverez les hébergements les moins chers mais leur situation est idéale et ils offrent tous une vraie vie de quartier avec cafés, bars, restos et commerces.
Toujours dans Downtown, un bon compromis « situation/prix » serait Financial District (jusqu’à Battery Park), avec ses espaces verts et la proximité des transports (métro et ferry). Les logements y sont un peu moins chers et toute la pointe Sud de Manhattan nous a beaucoup plu mais, attention, étant donné qu’il s’agit du quartier d’affaires, comprenant notamment Wall Street, il est déserté le soir et le week-end.

Pour ce qui est de Midtown, en dehors de Chelsea, quartier branché et culturel, ce n’est pas, selon nous, l’endroit le plus agréable pour séjourner. Ce sont évidemment des quartiers que l’on visite mais pas nécessairement où l’on a envie de poser ses valises. C’est toujours un peu « trop quelque chose » : trop grand, trop de monde, trop sombre, avenues trop larges, trop touristique, etc.

Enfin, concernant Uptown, les deux quartiers longeant Central Park (Upper East Side et Upper West Side) sont essentiellement résidentiels et chics, ce qui n’apporte pas non plus une vie de quartier agréable au quotidien du voyageur. De plus, ils sont assez excentrés et moins bien desservis.
En dernier lieu, il y a Harlem tout au Nord mais, là encore, sa situation géographique n’en fait pas un point de chute idéal pour sillonner New York.

Crédit image : authentikusa.com

Les principaux quartiers de Brooklyn où loger

Brooklyn est un arrondissement très étendu, qui fait face à Manhattan et va jusqu’à l’Océan. Il peut être très intéressant d’y loger car vous vous éloignez alors de l’agitation permanente, tout en vous retrouvant dans des quartiers vivants et en étant tout de même proches de Manhattan. Ne vous y trompez pas, beaucoup de new-yorkais ont d’ailleurs fait le choix de s’y installer et ce n’est donc pas l’endroit le moins cher de la ville.

Toujours en cherchant à être pragmatiques, si vous décidez de loger à Brooklyn, ne faites pas le choix de vous excentrer au-delà d’une certaine limite, au risque de passer votre temps dans le métro. Le choix de Brooklyn est avant tout un choix de cœur car on y retrouve l’âme de New York, le charme d’un vrai quartier, dans lequel on peut aller prendre un café et faire ses courses à pieds, sans se sentir oppressé par la circulation ou la foule de gens pressés.

Vous l’aurez compris, nous avons un petit penchant pour Brooklyn et surtout pour Williamsburg, dont nous sommes tombées amoureuses au premier regard ! Si nous n’avions qu’une réponse à donner à la question « Où loger à New York ? », nous dirions en chœur : Williamsburg !
Précisons : Williamsburg, oui, mais en étant situé à une très courte distance de la station de métro Bedford Avenue.

En effet, il y a là de quoi charmer n’importe qui : une architecture typique, des cafés, des restaurants, des rooftops, des rues à taille humaine dans lesquelles il fait bon se promener et de la vie tout en étant paisible. En plus de ça, vous prenez le métro et arrivez en plein cœur de Manhattan en une vingtaine de minutes. Vous pouvez aussi opter pour le ferry pour vous déplacer (grâce à la station North Williamsburg toute proche), c’est la solution la plus agréable, tout en étant très pratique ; nous avons littéralement adoré ! Pour finir de vous convaincre, vous pourrez en prime profiter d’une superbe vue sur Manhattan depuis le Marsha P. Johnson State Park.

Au-delà de Williamsburg, les quartiers situés entre Prospect Park et Dumbo sont de plus en plus prisés mais plus résidentiels. Mis à part dans quelques zones spécifiques, vous ne retrouverez pas autant de commerces et d’endroits où vous détendre, où prendre votre café le matin ou alors où vous restaurer le soir.
Nous pensons ainsi à Park Slope, Gowanus, Boerum Hill ou Brooklyn Heights. Les logements y sont certes plus accessibles qu’à Williamsburg et vous pouvez faire en sorte d’être proches du métro menant à Manhattan mais vous n’y trouverez pas le même charme.

Carte des quartiers de Brooklyn

Crédit image : wikipedia.org

Hôtel ou appartement ?

Peu importe notre destination, c’est toujours une question que l’on se pose, que ce soit pour l’aspect confort ou pour des raisons pratiques, voire économiques. Bien entendu, il va de soi que, pour un séjour sédentaire d’une semaine ou plus, nous vous aurions conseillé de louer un appartement. Cependant, ici, les règles sont un peu différentes…

En effet, il faut savoir que New York a décidé d’encadrer la location de logement via Airbnb, ce qui restreint considérablement les offres. Ainsi, depuis 2016, les locations de moins de 30 jours sont interdites si l’hôte n’est pas présent. Autrement dit, louer un « logement entier » pour une durée inférieure à 30 jours est illégal, sauf s’il est situé dans un immeuble de moins de 3 appartements (autant dire que c’est quasiment mission impossible à trouver…).

Jusqu’alors, certains propriétaires rusaient en classant leur logement dans la catégorie « chambre privée » alors qu’il s’agissait d’un petit studio indépendant, ce qui était indiqué dans le descriptif. C’est d’ailleurs ce que nous avions loué en 2016 et il faut dire que l’expérience était idéale. Néanmoins, les contrôles se sont durcis, les amendes sont tombées et ce type d’annonces s’est réduit comme peau de chagrin.

A moins de tomber sur l’une ou l’autre des éventualités, vous devrez vous rabattre sur des chambres privées, c’est-à-dire une chambre indépendante dans un appartement occupé par le propriétaire. De notre côté, non pas que nous n’aimions pas faire des rencontres, loin de là même, mais le rythme à NYC étant soutenu, nous ne serions pas suffisamment à l’aise pour rentrer soit tard, soit épuisées.
C’est pourquoi, si nous n’avons pas la chance de trouver le logement idéal, nous délaisserions aujourd’hui la location d’une chambre au profit d’un hôtel.

Certes, dans une ville comme celle-ci, les chambres ne sont pas toujours très spacieuses mais, malgré tout, en cherchant bien, on en trouve ! De plus, les hôtels disposent la plupart du temps d’une réception ouverte 24/24h (pratique lorsque votre vol arrive tard) et les chambres sont souvent équipées du minimum vital pour pouvoir manger à l’hôtel, à savoir une machine à café, un mini frigo et quelques fois d’un micro-ondes.

En définitive, sauf à trouver la perle rare sur Airbnb (grâce à laquelle vous auriez davantage d’espace, de liberté et feriez des économies), l’hôtel semble donc être le choix le plus simple et le plus pratique.

Illustration hôtel

Alors, en définitive, on loge où et comment ?

Pour résumer, l’idéal selon nous serait une location d’appartement (logement entier via Airbnb, comme ce que nous avions en 2016) ou, à défaut, une chambre d’hôtel spacieuse.

Concernant la localisation, nous opterions en premier lieu pour les environs de Bedford Avenue à Williamsburg. En second choix, nous placerions Greenwich Village, Nolita, Lower East Side ou Financial District.

Voilà, vous savez tout !

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Comment se déplacer à New York ?

Comme dans de nombreuses mégalopoles, plusieurs modes de déplacement s’offrent à vous. Cependant, à New York, il faut occulter toute norme ou référence à nos déplacements habituels. En effet, les distances sont considérables et tous les transports ne se valent pas. Ainsi, pour vous simplifier la vie, on vous aide à vous repérer parmi toutes les possibilités.

Comment se déplacer depuis les aéroports ?

New York compte 3 aéroports internationaux : JFK, Newark et La Guardia.

Le premier, l’aéroport John Fitzgerald Kennedy, est le pôle de transit principal. Il se situe dans le Queens, à environ 25 km de Manhattan. En arrivant de Paris, il y a de très fortes chances que vous atterrissiez ici. Pour rejoindre Manhattan, plusieurs options s’offrent à vous :

  • l’AirTrain + le métro : pour sortir de l’aéroport et rejoindre le réseau de métro, vous devrez emprunter l’AirTrain (1 ticket = 5$, auquel il faudra ensuite ajouter le ticket de métro). Vous aurez alors le choix entre vous rendre à Jamaica Station (lignes E, J et Z) ou à Howard Beach Station (ligne A). Attention, le trajet sera souvent assez long,
  • le taxi : un tarif forfaitaire de 52$ est appliqué pour rejoindre Manhattan. Cela vous plongera immédiatement dans l’ambiance de New York, tout en évitant de porter vos bagages et en profitant d’une première impression sur la ville. Le trajet en taxi est rentable si vous êtes 4 mais il peut aussi être un choix de facilité pour gagner du temps et ne pas vous épuiser dans les transports. En sortant de l’aéroport, tout est parfaitement organisé et vous n’avez qu’à vous placer dans la file et attendre qu’on vous assigne un chauffeur,
  • le shuttle (taxi partagé à 8/10 personnes) : réservable en ligne, ce qui est plutôt conseillé, il vous coûtera moins cher que le taxi si vous êtes seul(e) ou à deux mais sera plus long si vous n’êtes pas le premier à être déposé.
Illustration des transports à l'aéroport de New York

L’aéroport de Newark-Liberty, quant à lui, est le deuxième pôle d’arrivées internationales, dont de nombreuses depuis la France. Le plus vieil aéroport de la ville encore en activité se trouve à l’Ouest de Manhattan, dans l’Etat du New Jersey. Pour rejoindre Manhattan, vous aurez là aussi le choix entre :

  • l’AirTrain + le train + le métro : un peu plus compliqué que depuis JFK et surtout très long, le trajet nécessitera là aussi de prendre l’AirTrain pour rejoindre la gare Amtrak, le réseau de trains américains. De là, vous prendrez donc un train qui vous mènera à Penn Station, dans Midtown, qui concentre de nombreuses lignes de métro, qu’il vous faudra enfin emprunter pour vous rendre jusqu’à votre logement. Côté prix, il faudra compter 5$ pour l’AirTrain plus le billet de train et ensuite le ticket de métro,
  • le bus : présent directement dans les terminaux, le billet coûte 16$ (5$ pour les enfants de moins de 12 ans) et il dessert 3 points stratégiques, à savoir Port Authority Bus Terminal, Grand Central Terminal ou Bryant Park,
  • le shuttle,
  • le taxi : il faut compter un tarif forfaitaire compris entre 50 et 70$ pour rejoindre Manhattan (plus vous irez vers le Nord, plus vous approcherez des 70$).
Illustration métro New York

En dernier lieu, l’aéroport de La Guardia est, pour sa part, moins fréquenté que ses voisins. Situé dans le Queens, il est le plus proche de Manhattan mais il dessert principalement des vols nationaux ainsi que quelques uns en provenance du Canada, du Mexique ou des Bahamas. Si toutefois vous deviez arriver par ce biais-là, voici ce que vous pourrez avoir comme options :

  • le bus + le métro : un bus (billet = 3$) peut se prendre directement dans le terminal, il vous mènera dans le quartier de l’Upper West Side. Il y a donc de fortes chances que vous deviez ensuite prendre un second bus ou le métro pour rejoindre votre logement,
  • le taxi : la course vous coûtera environ 30$ et c’est sans doute la meilleure solution « qualité/prix »,
  • le shuttle : certes moins cher mais sûrement plus long en fonction des destinations des autres passagers.
Illustration de véhicules dans les rues de New York

Bien évidemment, que ce soit pour les 3 aéroports ou pour tous types de déplacements, il y a également la solution des services de VTC, qui peuvent être une alternative intéressante, d’autant plus que vous pouvez savoir à l’avance quel sera le tarif de la course (pas de mauvaise surprise à l’horizon !). Plusieurs sociétés sont présentes à NYC, dont les plus connues sont Lyft et Uber.

Enfin, une précision concernant les taxis est à prendre en compte. Au tarif forfaitaire appliqué aux aéroports s’ajoutent une taxe de 0,80$ (imposée par l’Etat), des frais de péage (6$) ainsi que 7 à 10$ de pourboire. De plus, un supplément de 4,50$ depuis JFK et de 5$ depuis Newark est compté aux heures de pointe (16h00 à 20h00 en semaine).

Comment se déplacer en ville ?

Non, vous ne partez pas en randonnée en pleine forêt mais, malgré tout, suivez notre conseil : équipez vous de bonnes chaussures !
Quelles que soient vos habitudes par ailleurs, d’après nous, la « ville qui ne dort jamais » se découvre à pieds. C’est le meilleur moyen de prendre le pouls de ce cœur battant à un rythme effréné, de se perdre au détour d’un bloc pour se retrouver dans une rue pleine de charme à laquelle vous ne vous attendiez pas ou encore de tomber sur un café qui vous donnera envie de vous arrêter pour observer le mode de vie des new-yorkais à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit.
New York, au-delà de se visiter, se vit à 100%. C’est pourquoi le mode de déplacement à privilégier est celui qui vous musclera les mollets et qui vous épuisera, pour la bonne cause, tout au long de la journée !

Croisement de rues à New York avec passants et voitures

Néanmoins, comme nous l’avons dit, les distances sont invraisemblables. Pour vous donner un ordre d’idée, la 5e Avenue mesure 10 kilomètres de long, ce qui n’est rien en comparaison des 21 kilomètres de Broadway ! Autant vous dire que, face à ça, le métro est un allié de choix.

Pour l’emprunter, munissez vous d’un plan et ensuite, rien de plus simple, il fonctionne comme tous les métros du monde. Seules deux petites subtilités sont à prendre en compte. La première : à certaines stations, vous aurez des bouches de métro distinctes en fonction de la direction que vous suivez (elles ne sont pas toujours très visibles donc n’hésitez pas à demander aux passants). La seconde : certains trains sont « express », c’est-à-dire qu’ils ne desservent pas toutes les stations de la ligne. Pour être honnêtes, nous n’avons pas encore bien saisi le fonctionnement exact mais il suffit de vérifier, lorsque votre métro arrive, s’il s’arrête bien à la station voulue.

Concernant les tarifs, c’est également assez simple :
– 1 ticket coûte 2,75$,
– la MetroCard coûte 33$ par personne pour 7 jours (plus l’achat de la carte, 1$) et vous permet d’effectuer un nombre illimité de trajets ; elle s’achète dans les distributeurs automatiques que vous trouverez à l’intérieur de n’importe quelle station,
– les enfants mesurant moins d’1,1m (44 pouces) n’ont pas à payer leur trajet s’ils sont avec un adulte.

Pour ce qui est des horaires, le métro fonctionne 24/24h mais certaines stations sont fermées et ne sont donc pas desservies la nuit. La MTA met à disposition un plan du métro de nuit pour être sûr de ne pas se retrouver bloqué.

Ainsi, en plus d’être très pratique pour vous rendre d’un quartier à un autre et peu onéreux, il faut reconnaître que ce vieux subway ravive en nous des souvenirs mythiques de scènes de films et, même s’il est un peu vieillot, la réputation de son charme désuet n’est plus à faire !

Bien sûr, il y a également des bus (que vous pourrez aussi emprunter de façon illimitée avec la MetroCard) qui circulent dans New York. Sur ce point-là, nous ne serons pas très loquaces pour la simple raison que leur utilisation et leur réseau sont complexes et peu pratiques. Nous avons tenté à quelques reprises, sans succès et, pour vous dire, même les new-yorkais ne savaient pas nous renseigner quant aux trajets, aux arrêts ou aux horaires…

Par ailleurs, que serait Big Apple sans ses célèbres taxis jaunes ? Qui ne s’est jamais rêvé en train de lever la main pour stopper un taxi le long de la 5e ? Ce n’est pas un mythe, il y en a des centaines dans les rues et les gens les arrêtent bien de cette façon-là ! La couleur jaune a été choisie pour qu’ils soient visibles de loin et ça fonctionne encore aujourd’hui !
Ils peuvent être une bonne alternative pour de courtes distances, peu pratiques à parcourir en transports mais trop longues pour être effectuées à pieds. Dans ce cas-là, la course vous reviendra en moyenne à une petite quinzaine de dollars (et puis vous pourrez dire « I did it !« ).

Illustration taxi jaune New York

Pour être au clair avec les tarifs, voici ce que vous devez savoir, au-delà du fait que, comme partout, le montant varie en fonction du compteur (kilomètres et temps font donc le prix de la course) :
– 2,50$ de frais de prise en charge (3$ entre 20h00 et 6h00, et 3,50$ entre 16h00 et 20h00),
– 0,50$ de taxe,
– 0,50$ pour chaque demi-mile parcouru (1 mile = 1,6 km),
– 0,50$ par minute lors d’un trafic lent ou à l’arrêt,
– 1$ de supplément de 16h00 à 20h00 en semaine,
– 0,50$ de supplément de 20h00 à 6h00, tous les jours,
– 10 à 15% du montant de la course en pourboire.

Vous pouvez également compter sur les services de VTC, comme évoqué pour les aéroports, en sachant que les plus fréquents à New York sont Lyft et Uber.

Enfin, cerise sur le gâteau, l’autre moyen de transport que l’on peut utiliser est maritime. En effet, New York est entourée d’eau donc il existe plusieurs lignes de ferry qui permettent de circuler en vous rendant d’un arrondissement à l’autre ou d’un quartier à l’autre.
La compagnie NYC Ferries a en charge 6 lignes, qui desservent des points stratégiques et qui peuvent vous permettre d’allier l’utile à l’agréable. Le billet coûte le même tarif qu’un ticket de métro, à savoir 2,75$ et il peut s’acheter soit sur les machines présentes aux embarcadères, soit en ligne (site internet ou application). C’est le mode de déplacement qui nous a le plus charmées, notamment pour relier Brooklyn à Manhattan, ou encore pour profiter d’une vue sur la skyline grâce à la ligne reliant Staten Island. Ne manquez surtout pas l’occasion de l’emprunter !

Comprendre les taxes sur les produits et services

Comme partout aux Etats-Unis, les prix de nombreux produits sont affichés hors taxes et il faut y être vigilant et faire un peu de calcul mental pour ne pas avoir de mauvaises surprises au moment de passer à la caisse.

Ainsi, concernant les achats, une taxe de 8,875% s’applique par exemple sur les souvenirs. Si vous achetez un mug à votre belle-mère affiché à 10$, vous le paierez en réalité 10,89$ (ça va, l’impact n’est pas énorme, vous pourrez quand même lui ramener sa superbe tasse « Big Apple » !).
Là où ça peut faire grimper l’addition, c’est si vous décidez de faire un peu de shopping. En effet, la même taxe s’applique sur les vêtements et chaussures mais seulement à partir de 110$ (pas de taxe en dessous de ce montant). Si vous avez dans l’idée de faire des folies et de remplir votre valise, sachez qu’en dépensant 200$ de fringues, vous paierez 217,75$ à la caisse.

Cette histoire ne s’arrête pas là ! Le même pourcentage est également prélevé dans les restaurants et sur certains produits alimentaires (uniquement ceux qui sont prêts à consommer, comme un sandwich ou un plat préparé), sans que cela figure sur le menu ou l’étiquette du produit.
Concernant les restaurants, au-delà des 8,875$, il faudra compter au minimum 15% de pourboire sur le montant de l’addition hors taxe (oui, ça se corse !).
Prenons un exemple : vous allez dîner et en tenant compte des tarifs affichés à la carte, vous anticipez une addition de 60$. Il vous faudra ajouter à cela la taxe et le pourboire, soit 5,325$ de taxe et, au minimum, 9$ de pourboire. Ainsi, vous passez de 60$ affichés à 74,325$ payés.

Au passage, n’hésitez pas à lire notre article pour savoir  où (et quoi) manger à New York !

Billets dollars qui s'envolent

On nous demande souvent si le pourboire est si obligatoire que ça. La réponse est « oui », sans aucun doute et pour deux raisons : d’une part, il fait partie intégrante du salaire des employés, qui ont un salaire fixe très bas et, d’autre part (si l’argument social ne vous convainc pas), on vous garantit que vous ne serez pas du tout à l’aise de ne pas en donner. Déjà qu’en mettant seulement 15% on vous regarde souvent de travers alors ne pas en mettre semble vraiment inenvisageable…

Un dernier point à propos des taxes concerne celles liées à l’hôtellerie. En effet, il vous faut ajouter 14,75% au prix total de votre séjour à l’hôtel, ainsi que 3,15$ par chambre et par nuit.
Ainsi, si vous passez 7 nuits à deux dans une chambre d’hôtel affichée à 100$, vous devrez payer au total 700$ (les 7 nuits) + 103,25$ (les 14,75%) + 22,05$ (les 3,15$/nuit), ce qui vous fait passer de 700$ à 825,30$, soit un écart considérable.
Cependant, lorsque vous réservez via des plateformes en ligne, les taxes sont souvent déjà comprises. Quoi qu’il en soit, vérifiez bien que ce soit le cas et sinon, anticipez-les sur le prix final.

Comment organiser ses visites ?

Comment aller à New York sans « faire le touriste » et visiter les sites, monuments ou musées incontournables ? C’est tout simplement impossible ! Seulement, chaque endroit demande évidemment des frais d’entrée, qui peuvent rapidement alourdir votre budget. La meilleure option est alors d’opter pour un pass, qui vous permettra de réaliser des économies tout en gagnant du temps à l’entrée.

Des pass, il en existe plein : CityPass, Explorer Pass, New York Pass, Sightseeing Pass et on en passe (pardon, on n’a pas pu s’en empêcher !). Tous ont leurs spécificités et proposent l’accès à plus ou moins de sites mais comme il faut faire un choix, nous avons opté pour le premier, le CityPass, qui est d’ailleurs l’un des plus vendus. Pourquoi ? Sans doute parce qu’au-delà d’être intéressant, il est simple et propose une liste restreinte mais pertinente de lieux à visiter.

Avec le CityPass, vous pourrez accéder à 6 « attractions », dont l’Empire State Building, la Statue de la Liberté ou le MET pour 126,12€, soit une économie annoncée de 42%.
Attention, depuis la crise sanitaire, la plupart des sites nécessitent de réserver un créneau horaire pour contrôler les jauges de visiteurs donc vérifiez bien les conditions d’accès en achetant le pass en ligne.

Illustration d'un musée

A New York, vous pouvez aussi décider d’assister à une comédie musicale sur Broadway (oui, c’est un peu cliché mais, sans ses clichés, Big Apple ne serait plus tout à fait la même !). Là aussi, pensez à vous y prendre à l’avance pour les réservations, d’autant plus si vous optez pour un classique, très prisé. Plusieurs sites proposent les billets à la vente mais le mieux reste selon nous de vous rendre directement sur le site officiel du théâtre dans lequel se joue la comédie musicale et de réserver vos places par ce biais. Le prix est soit équivalent, soit un peu moins cher et ça permet de redistribuer l’argent sans intermédiaires, ce qui n’est pas plus mal.
Concernant les tarifs, attention, ils sont assez élevés dans l’ensemble. Il faut compter en moyenne une centaine de dollars pour une place standard dans un théâtre connu qui joue une comédie musicale célèbre. Si vous avez envie de vous aventurer un peu avec un spectacle moins connu, sachez que les plus petits théâtres, un peu excentrés, proposent des prix plus attractifs.
Enfin, pour ce qui est du choix, nous n’avons évidemment pas notre mot à dire mais nous tenions à partager ce qui a guidé le nôtre pour peut-être vous aider. Celui-ci a été très simple ; n’étant pas bilingues, nous avons opté pour une histoire que nous connaissions (afin de pouvoir suivre malgré la barrière de la langue). Allez, on vous le dit, c’était Le Roi Lion et, oui, c’était génial !

De la même façon, vous pouvez avoir envie d’assister à un concert ou à un match de baseball. Même si nous n’avons pas eu le temps de le faire, le principe est le même : s’y prendre à l’avance et aller directement sur les sites officiels pour effectuer la réservation.

Le conseil bonus !

Il y a tant de choses à faire et à voir à New York que, même en 10 jours, vous n’aurez pas suffisamment de temps. Il faut alors être organisé pour optimiser son temps et surtout ne pas en perdre inutilement. Même si on a l’âme d’un aventurier et que l’on n’aime pas prévoir, encore moins au cours d’un voyage, ici c’est vraiment différent et, au vu des distances et de l’immensité, mieux vaut planifier un minimum.

Ainsi, le meilleur conseil que l’on peut vous donner est de préparer votre séjour en amont en déterminant plus ou moins un programme, tout en veillant bien à ce qu’il soit réaliste (vérifiez les temps de trajet, les horaires, etc.). Bien évidemment, l’objectif n’est pas de construire vos journées à la minute près, ce qui ne laisserait plus aucune place à l’imprévu et à la découverte. Il s’agit simplement de préparer un plan avec les grandes lignes de vos journées, quitte à ce qu’il change une fois sur place, afin de ne pas repartir avec de nombreux regrets.

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