A peine revenues de notre extraordinaire voyage au Vietnam, voilà que nous repartions en direction de l’Asie pour, cette fois-ci, aller explorer une petite partie de l’Indonésie ! Pour une première, nous avons choisi de commencer par les valeurs théoriquement sûres que sont Bali ainsi que les Gilis, trois îles minuscules qui, elles, dépendent de Lombok. Quoi qu’il en soit, le pays est si vaste qu’il faudrait de très longs mois pour le parcourir dans toute sa diversité… Il fallait donc faire un choix et, surtout, nous n’avions nullement envie de courir partout, nous voulions précisément prendre le temps d’apprécier le mode de vie local sans avoir à refaire nos sacs tous les jours. C’est donc après une longue escale mémorable à Abu Dhabi et près de 35 heures de voyage en tout que nous avons enfin posé nos affaires pour débuter ce périple d’un peu plus d’un mois en terre indonésienne, que l’on vous retranscrit à travers cet itinéraire et budget Bali / Lombok !

Ainsi, sur cette page, nous avons compilé tous les points utiles à la préparation de votre voyage, à savoir notre itinéraire détaillé et le budget global à prévoir.
Pour les plus pragmatiques, vous pouvez visualiser, à la fin de cet article ou directement en cliquant sur le lien suivant : le récap’ budget complet.

Enfin, sur la carte ci-dessous, vous trouverez les principaux points d’intérêt que nous avons visité durant ces 4 semaines. Vous pouvez cliquer sur n’importe quelle icône pour avoir plus d’informations.
Nous avons opté pour 9 points de chute, desquels nous avons sillonné les environs.

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L’itinéraire en bref

Jour 1 : arrivée à Perean et première douche dehors de nuit
Jour 2 : découverte du village de Perean et de ses environs puis visite des rizières de Jatiluwih
Jours 3 à 6 : visite du temple de Bedugul, arrivée dans les hauteurs de Munduk avec un coucher de soleil à couper le souffle puis exploration des alentours durant les 3 jours suivants avec Lovina, les sources chaudes de Banjar, les cascades de Banyumala et les splendides rizières en terrasses de Dayang
Jours 7 à 10 : route vers Amed pour profiter de cet agréable village de bord de mer avec, au programme, du snorkelling à Lipah Beach, un peu de farniente à la piscine et la découverte de Tenganan, Tirta Gangga et de la fabuleuse Virgin Beach
Jours 11 et 12 : véritable coup de cœur pour Sidemen, sa quiétude, sa nature environnante et son atmosphère de petite ville à taille humaine
Jours 13 à 18 : embarquement pour un monde à part, un véritable petit havre de paix à l’ambiance « rasta-chill », trouvé à Gili Air et Gili Meno, îles rattachées à Lombok
Jours 19 et 20 : retour à Bali pour explorer la péninsule de Bukit, avec le temple d’Uluwatu et son fameux spectacle de danse kecak ainsi que les plages de Suluban, Padang Padang et Balangan
Jours 21 à 24 : court trajet en bateau pour rejoindre Nusa Lembongan, que nous avons exploré intégralement à pied, tout comme sa voisine Nusa Ceningan, pour de très agréables balades, de beaux panoramas, quelques baignades et de superbes instants partagés en admirant le soleil couchant
Jours 25 à 29 : arrivée à Ubud pour découvrir une ville à la fois vivante, agitée et entourée d’une nature verdoyante, son palais, ses temples, de belles balades dans les rizières environnantes avec un détour inévitable par celles de Tegalalang ainsi que d’agréables moments de détente au bord de la piscine
Jours 30 à 32 : derniers jours à Canggu pour profiter pleinement de l’Océan Indien,  sans oublier d’aller admirer les couleurs de fin de journée tombant sur l’un des 7 temples de la mer, Tanah Lot

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Le transport : l’avion et les ferries

Nous avons réservé un vol A/R Paris-Jakarta via LastMinute, opéré par Etihad Airways, avec une escale à Abu Dhabi, à l’aller comme au retour (ce n’est pas plus mal, ça permet de se dégourdir un peu les jambes !). Le billet nous a coûté 1595€ pour deux avec bagages en soute, pour un aller le 04 juillet et un retour en France le 08 août 2024 (avec le décalage horaire et le temps de vol, ça nous a fait atterrir à Jakarta le 05 juillet et décoller le 07 août).
Nous avons ensuite réservé deux vols intérieurs via Booking, le premier opéré par Garuda Indonesia et le second par Citylink. Les 2 vols, pour 2 personnes, avec bagages en soute nous sont revenus à 392€.
Au total, nous avons donc payé 993,50€/personne pour le trajet Paris – Bali A/R.

Etant donné que nous avons choisi de visiter des îles, il nous faut ajouter les billets de bateau permettant d’effectuer les traversées. Nous les avons systématiquement réservés via 12GoAsia.
Ainsi, la traversée A/R Padang Bai – Gili Air par la compagnie Eka Jaya nous a coûté 107,55€ pour 2. Quant au trajet A/R Sanur – Nusa Lembongan, par la compagnie Tanis, il nous est revenu à 33,50€ pour 2.

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L’hébergement

2 nuits à Perean (Billys Ayodya Villa, 129€)
4 nuits
à Munduk (Pondok Kawinaya, 229€)
4 nuits à Amed (Bali Marina Villas, 360€)
2 nuits à Sidemen (Pelangi Villas Sidemen, 130€)
6 nuits à Gili Air (Musa Bintang Villas & Bungalows, 570€)
2 nuits vers Uluwatu (Nagara Boutique Hotel, 139€)
4 nuits à Nusa Lembongan (Lembongan Small Heaven Bungalow, 178€)
5 nuits à Ubud (Maple Ridge Ubud Villas, 767€)
3 nuits à Canggu (Shortcut Breeze Guest House, 169€)

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Précision : les liens redirigeant vers le site de Booking.com sont des liens d’affiliation.
Pour vous, rien ne change au niveau des tarifs mais, si vous réservez un hébergement en passant par l’un de ces liens, nous recevrons une part de la commission touchée par le site, ce qui permettra de faire vivre notre blog !

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Jour 1

Nous étions montées dans un taxi pour nous rendre à l’aéroport de Roissy le 4 juillet à 06h20 et, entre les vols, l’escale, l’attente ainsi que le décalage horaire (6h en plus à Bali), c’est seulement dans la nuit du 5 au 6 juillet, à 1h30 du matin, que nous avons découvert notre premier logement, à Perean, dans le centre de Bali. Evidemment, nous étions complètement KO mais l’excitation de ce début de voyage nous tenait pleinement éveillées. Nous avons donc, pour la première fois (une première d’une longue série !), pris notre douche sous le ciel étoilé… C’était un moment absolument incroyable, d’autant plus qu’il a été marqué par le passage d’une étoile filante ! Imaginez vous la scène… Vous avez parcouru plus de 12000 kilomètres, vous êtes dans un pays totalement inconnu, il fait nuit noire, vous n’entendez que le coassement des grenouilles qui s’en donnent à cœur joie dans les rizières alentours, il fait extrêmement bon. Vous entrez alors dans cette immense douche qui n’a que 4 murs (au passage, vous êtes ravis de pouvoir enfin vous laver après plus de 35h !) et là, au-dessus de vous, vous admirez les étoiles… Cette arrivée restera sans nul doute gravée dans nos mémoires !
Il nous a ensuite fallu un certain temps avant de pouvoir trouver le sommeil mais le voyage avait déjà pleinement démarré !

Jour 2

La nuit fut très courte, non pas par choix mais par jetlag (au moins, nous avons dormi quelques heures, ce qui n’avait pas été le cas durant nos 3 premières nuits passées au Vietnam…véridique !). Debout à l’aube, si l’on a profité du lever de soleil, nos estomacs ont surtout attendu avec impatience l’ouverture du petit déj’ ! C’est bien l’une des rares fois de notre vie où l’on trouvait que 8h, ça faisait vraiment très tard. Nous n’avions pas vraiment d’autres options puisque nous avions choisi un hôtel situé à l’écart de la ville ; il n’y avait donc rien autour de nous et le petit déjeuner se prenait dans un restaurant à environ 15 minutes en voiture (service assuré par le staff). A 8h tapantes, nous étions prêtes à décoller et, bien entendu, il n’y avait que nous lorsque nous avons débarqué dans l’immense restaurant. Qu’à cela ne tienne, on n’est pas facilement impressionnables, encore moins quand on a faim ! On s’est installées en terrasse, dans une petite paillotte traditionnelle et on a goûté notre premier nasi goreng, ce plat de riz sauté consommé à n’importe quel moment de la journée et qui est considéré comme le plat national indonésien.

Après ce moment plus qu’agréable, les choses se sont un peu corsées… Notre objectif du jour était de découvrir les très célèbres rizières en terrasses de Jatiluwih, situées à une quinzaine de kilomètres de là. Rôdées grâce au Vietnam et briefées grâce à nos recherches préalables concernant les modes de déplacement à Bali, nous sortons nos smartphones et lançons une demande sur l’application Grab (le Uber asiatique). Après de longues minutes, un chauffeur finit par accepter la course mais envoie un message dans la foulée en nous demandant de payer en liquide et surtout de payer le double du prix affiché… On lui répond donc que ce ne sera pas possible, on annule la commande et on relance une recherche. Un autre chauffeur l’accepte mais voilà qu’à nouveau, ça ne se passe pas comme prévu. Alors qu’il était censé arriver 4 minutes plus tard, la voiture ne bougeait pas sur l’appli. On a attendu, attendu mais toujours rien, il ne répondait pas à nos messages donc, à nouveau, annulation et relance. Un 3e chauffeur accepte. Un peu échaudées, on ne s’emballe pas, on attend. On voit qu’il avance, on ne reçoit pas de message et on finit par apercevoir la voiture qui se gare en face de nous. On était soulagées ! On y va, on dit « bonjour » et là, il sort de la voiture donc on comprend tout de suite que quelque chose cloche. Effectivement, il commence à nous expliquer qu’il ne peut pas nous prendre mais qu’il veut bien, en revanche, être notre chauffeur à la journée. On décline l’offre car ce n’était pas notre objectif ; nous voulions simplement nous rendre à Jatiluwih, 15km plus loin, nous balader dans les rizières puis refaire le trajet retour quand nous en aurions envie…
Avouons-le, à ce moment-là, on était un peu contrariées, on ne savait pas vraiment comment nous allions pouvoir faire pour nous déplacer librement puisqu’aucune commande Grab ou Gojek n’a porté ses fruits. On a envisagé la location d’un scooter mais on n’a pas vu un seul loueur en ville.

Etant donné qu’il était encore tôt, on a décidé de nous laisser le temps de réfléchir, en commençant par explorer un peu les environs à pied. C’est donc en retournant vers l’hôtel que nous avons découvert le petit village de Perean, calme, préservé et authentique, qui s’affiche comme étant un « éco-village ». En marchant, on aperçoit un panneau indiquant une cascade donc on décide d’aller voir ce qu’il en est ! On s’est finalement retrouvées un peu après notre hôtel, dans des rizières, au matin, croisant quelques habitants venant travailler dans les champs, à chercher notre cascade. Bon, on l’a trouvée mais autant dire que ce n’était pas la cascade du siècle ! En revanche, cette balade matinale nous avait redonné le sourire et nous avons décidé d’aller faire trempette dans la piscine pour nous aider à réfléchir quant aux transports. On a retenté plusieurs fois de trouver un Grab, en vain… C’est alors que nous est venue l’idée de recontacter le chauffeur qui nous avait récupérées à l’aéroport la veille ! Après quelques échanges via WhatsApp, l’affaire était réglée, il nous emmenait à Jatiluwih dans l’après-midi !

On fait une petite parenthèse mais c’est là qu’on a commencé à comprendre le fonctionnement des transports. En fait, les applications comme Grab ou Gojek sont actives mais inutilisables puisqu’aucun chauffeur n’accepte les courses, il n’y a pas de taxis à proprement parler donc la seule option existante est de loueur les services d’un chauffeur à la journée. C’est un peu bizarre comme principe, on n’est vraiment pas habituées à ce que, concrètement, quelqu’un nous attende pendant qu’on se balade ou qu’on prend un café mais on a compris que tout était organisé de cette façon-là (la plupart des établissements disposent par exemple d’une petite guérite exprès pour les chauffeurs, d’autres leur offrent un café, etc.).

Bref, on a donc finalement pu se rendre à Jatiluwih ! Les rizières sont très étendues et plusieurs sentiers permettent de s’y promener. C’est certes un peu trop touristique à notre goût mais, comme toujours, dès que l’on s’éloigne de quelques dizaines de mètres de l’allée principale, il n’y a quasiment plus personne… Nous avons pris le temps de nous perdre un peu dans ce décor inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco afin d’admirer les différentes facettes des parcelles de rizières, tantôt emplies d’eau, tantôt en train d’être brûlées pour fertiliser la terre.
Nous avons ensuite terminé la journée en nous rendant au Nadi Farm Cafe, un endroit absolument incroyable, perdu au milieu de nulle part et servant des boissons à la fois originales et succulentes ! On s’est tellement régalées qu’on a commandé des plats à emporter avant qu’Okok (oui, c’est le nom de notre chauffeur, on était obligées de le mentionner !) nous redépose à l’hôtel. Si nous avions commencé avec quelques craintes, nous étions plus qu’heureuses de finir sur cette note plus que positive !

Jours 3 à 6

Le lendemain, nous étions convenus avec Okok qu’il nous emmène jusqu’à Munduk, où nous allions passer 4 nuits afin d’explorer une partie du Nord de Bali. Comme on lui avait dit, la veille, que nous aimions beaucoup le café, il nous a d’abord arrêtées dans une exploitation proposant des dégustations de cafés et de thés ainsi que le fameux café Luwak, ce mammifère dont on récupère les crottes pour en extraire les grains de café qu’il a préalablement avalés pour en faire ledit breuvage. L’expérience était sympa mais de là à dire que nous avons goûté à ce qui est parfois considéré comme le café le plus cher du monde, on n’en est pas tout à fait certaines… Quoi qu’il en soit, cette pause était bienvenue puisque la suite du trajet n’a été qu’une succession d’embouteillages, bien pires que le périph’ parisien un samedi soir ! Visiblement, on est tombées sur le dernier week-end de vacances des javanais, d’où l’improbable affluence et les heures de route qui ont été nécessaires pour parcourir seulement 32 kilomètres…
Deuxième pause sur la route : le temple Ulun Danu Bratan, parmi les plus connus de Bali, notamment du fait de son emplacement donnant directement sur le lac Bratan. C’est vrai que le temple, dans ce décor, est charmant ! Malheureusement, toute l’infrastructure construite autour, entre restaurants, attractions pour enfants et autres coin photo aménagé (et payant), fait perdre absolument toute quiétude au lieu… Il faut dire aussi que, comme sur la route, il y avait beaucoup de monde au temple, peut-être plus qu’à l’accoutumée…
Après 4h de trajet (on le répète au cas où, pour seulement 32km avec 2 arrêts n’ayant pas nécessité de détour !), nous découvrons enfin notre nouveau logement, qui s’avèrera être l’un des plus beaux de tout le voyage. A 10km de Munduk, sur les hauteurs du lac Buyan, avec une vue imprenable sur la nature environnante, nous n’aurions pas pu être mieux ! En arrivant, nous avons longuement discuté avec Sri, qui gérait à la fois l’accueil et la cuisine, puis nous avons ensuite emprunté la petite route qui permettait de s’enfoncer un peu plus encore dans la jungle, ponctuée de quelques habitations et de champs, pour apprécier pleinement la quiétude des lieux. Heureusement, nous avons écouté les 2 conseils qui nous avaient été donnés par notre hôte : faire attention aux chiens (il y en a énormément et certains sont vraiment agressifs, à tel point que l’un d’eux a rempli sa mission puisqu’il nous a forcées à faire demi-tour) et revenir à temps pour admirer le coucher de soleil. Il faut reconnaître qu’il était extraordinaire, virant de l’orange au rouge vif pour finir dans des teintes violettes avant de laisser place à la nuit noire parsemée d’étoiles… Depuis, on ne les a jamais loupés et c’est d’ailleurs ici, à Munduk, que nous avons vu nos plus beaux couchers de soleil !

Durant les 3 jours suivants, nous avons exploré les environs, en découvrant tout d’abord la petite station balnéaire de Lovina, qui permet de se balader au bord de mer sans pour autant pouvoir se baigner car l’endroit est essentiellement partagé entre les bateaux de pêche et ceux, très nombreux, dédiés aux « sorties dauphins ». Non loin de là se trouvent les sources chaudes de Banjar, avec 3 bassins dans lesquels on peut se tremper et un 4e qui, lui, est sacré. La route qui y mène ainsi que les abords sont vraiment superbes donc rien que pour ça, elles méritent le détour !
La région de Munduk est également connue pour ses cascades et il se trouve que, depuis notre hôtel, nombre d’entre elles étaient accessibles à pied. Nous avons donc choisi d’aller découvrir celle de Banyumala. Comme pour toutes les cascades de Bali (enfin, c’est l’impression qu’on a eue), il faut s’accrocher dans la descente et avoir les cuisses musclées pour remonter mais ça vaut le coup ! Il y a en réalité plusieurs cascades et il est possible de se baigner aux pieds de la principale. Bien sûr, il y en a des dizaines dans les environs donc on ne va pas vous dire que celle-ci est la plus belle sachant qu’on n’a pas vu les autres… Néanmoins, la petite rando, les environs et les cascades étaient vraiment chouettes !
Evidemment, nous avons également pris le temps de parcourir le tout petit centre-ville de Munduk et d’aller au cœur de la ville voisine, Gobleg qui, quant à elle, semblait très vivante et assez dense. Les deux sont tout aussi authentiques ; ici, on est bien loin du tourisme de masse !
Enfin, nous avons eu notre premier coup de cœur du voyage lorsque nous avons découvert les splendides rizières en terrasses de Dayang. Elles ne sont certes pas immenses mais, pour autant, elles nous ont littéralement envoûtées… Le cadre est 100% naturel, pas de ticket à acheter pour y entrer, pas de panneaux touristiques, seulement les agriculteurs et deux hôtels qui se fondent totalement dans le décor. L’un d’eux surplombe les rizières ; c’est là que nous nous sommes installées, après les avoir parcourues, pour admirer, dans un silence de recueillement, le soleil y refléter ses couleurs. Surtout, ne les loupez sous aucun prétexte !

Jours 7 à 10

Nous avons ensuite pris la direction d’Amed (plus de 3h de route depuis Munduk) pour profiter de cet agréable village de bord de mer, très étendu, bordant plusieurs plages et arborant des zones d’animation distinctes, avec restaurants, cafés/bars, quelques commerces. Les différentes parties d’Amed sont agréables mais, concernant la plage, nous avons eu un faible pour celle de Lipah Beach. On peut à la fois y nager, faire du snorkelling, se prélasser au soleil et prendre un verre ; elle est suffisamment grande pour que personne ne se marche dessus tout en étant à taille humaine, charmante ainsi que disposant d’une jolie vue. On vous la recommande, d’autant plus qu’il y a de très bons restaurants non loin de là (dont Warung Sabar et Warung Asri).
En allant ensuite dans les environs d’Amed, nous avons découvert un ancien village traditionnel balinais, Tenganan, vivant aujourd’hui du tourisme mais pour autant très bien préservé et très peu fréquenté. Les jardins aquatiques de Tirta Gangga sont, quant à eux, un véritable havre de paix, tout simplement beaux et très plaisants à explorer ! Si vous y passez, ne manquez pas de vous arrêter dans les rizières de Maha Gangga, absolument sublimes ! Enfin, on s’est également rendues à ce qui est sans doute la plus belle plage de Bali, Virgin Beach, une étendue de sable blanc bordée d’eau turquoise et entourée d’une végétation d’un vert profond ; un vrai bonheur de s’y baigner !

Jours 11 et 12

A environ 1h30 d’Amed, dans les terres, se cache Sidemen, un petit village au milieu des rizières, où nous avons posé nos affaires pour deux nuits. Dès que nous avons marché un peu dans le rue principale, la quiétude, la nature environnante et cette atmosphère de petite ville à taille humaine nous ont immédiatement procuré un coup de foudre ! C’est compliqué à décrire car on ne pourrait pas vous dire que tel endroit est particulièrement beau ou qu’il faut absolument visiter telle rue ; non, c’est un tout, un ressenti, une ambiance et bien sûr les paysages alentours qui font le charme de Sidemen… Pour l’apprécier, rien de tel que d’en explorer tous les aspects (le village est assez étendu, avec des parties très distinctes), à pied comme nous l’avons fait ou alors à scooter, ça s’y prête très bien ! Allez en plein cœur de la ville jusqu’au marché (Pasar Sidemen), continuez jusqu’au magnifique temple abandonné Dalam Cepik, baladez vous en fin d’après-midi dans les Sidemen Rice Terrace (ce n’est plus vraiment du riz qui y est cultivé mais la vie locale bat son plein à l’approche de la fin du jour), admirez la vue sur le Mont Agung et puis, tout simplement, empruntez des routes au gré de vos envies… C’est exactement ce qu’on a fait et on peut vous dire qu’on serait bien restées encore un peu plus longtemps…!

Jours 13 à 18

Après quasiment deux semaines passées à Bali, nous avons embarqué pour un monde à part : Gili Air… Rien que le nom vous emmène vers des contrées inconnues… Quant à la traduction, elle est on ne peut plus évocatrice puisque « gili » signifie « île » et « air » signifie « eau » (ça fait bizarre dit comme ça mais, en réalité, ça se prononce « aïr« ). Gili Air, Meno et Trawangan sont 3 petites îles à seulement 15 minutes en bateau du Nord-Ouest de Lombok. Ici, aucun véhicule motorisé mais uniquement des vélos, des scooters électriques et des charrettes tirées par des chevaux. La plupart des routes sont en terre ou en sable. Lorsque l’on se place au centre de Gili Air, peu importe la direction que l’on suit, il suffit de marcher à peine 15 minutes pour se retrouver face à des eaux paisibles et translucides. Le calme et la sérénité y sont particulièrement apaisants. L’ambiance sonore est rythmée par le chant du muezzin, celui des coqs et…le reggae local ! Pour vous dire, la chanson que nous avons le plus entendu a ces paroles-là pour refrain : « We come from Gili Meno, nasi goreng for breakfast / We come from Gili Meno, magic mushroom for breakfast« . On ne vous donne pas la traduction, à notre avis il n’y en a nullement besoin ! En tout cas, ces quelques paroles reflètent parfaitement bien les contrastes de ces micro-îles : oui, on est clairement en Indonésie, aucun doute là-dessus, tant au niveau de la nourriture, du mode de vie, des traditions ou de la religion ; néanmoins, on est aussi dans un univers presque incongru, où les hommes ont des dreads (ou, a minima, les cheveux longs), écoutent et chantent du reggae à longueur de journée (ils se contentent simplement de baisser le volume pendant l’appel à la prière…), où tout le monde est ultra cool (on se demande parfois s’ils n’ont pas, effectivement, fumé un pet’ ou goûté un champi)… Bref, l’image du nasi goreng mélangé aux magic mushrooms est une belle métaphore pour décrire ces Gilis !
Quant à nous, nous avons plongé à pieds joints (sans mauvais jeu de mots, promis !) dans ce petit havre de paix, organisant nos journées entre les points sunrise, snorkelling et sunset de l’île…pour finir attablées à ce qui sera notre « cantine » du séjour, l’excellent ZZZ Warung !
Quant à Gili Meno, il suffit simplement de s’imaginer la même chose en un peu plus petit, encore plus calme voire, parfois, désertique et avec une mer d’un bleu encore plus improbable ! Un vrai paradis sur Terre…!

Jours 19 et 20

Après ce micro-voyage dans le voyage, nous sommes retournées à Bali pour 2 jours au cœur de la péninsule de Bukit, l’extrême Sud de l’île. C’était donc reparti pour une traversée de 2h en ferry puis environ 1h30 de route atteindre notre hôtel situé dans le district de Banjar Werdhi Kosala, à deux pas de la route principale conduisant à la côte Ouest de la péninsule. Les temps de trajet étant chaque fois assez conséquent, les jours de transit et les arrivées dans les hébergements sont toujours un peu speed si l’on veut quand même voir quelque chose avant la tombée de la nuit, qui a lieu aux environs de 18h30. Nous n’avons donc pas trop traîné et commandé un Gojek (ici, les applis sont de nouveau utilisables, ce qui est le cas uniquement à Ubud et dans le Sud de Bali, c’est-à-dire dans les zones les plus touristiques) en direction du très célèbre temple d’Uluwatu !
On ne s’y attendait absolument pas mais en arrivant dans l’enceinte du temple, nous avons vite constaté que des dizaines de singes avaient élu domicile. Il y en a vraiment partout et, même s’ils sont l’objet de toutes les attentions, méfiez-vous, ils ne sont pas franchement sympathiques ! En quelques minutes, on en a vu un voler une paire de lunettes de soleil sur la tête de quelqu’un (planquez tout ce qui peut facilement être attrapé car la personne n’a, à notre avis, jamais revu ses lunettes !) et un autre s’approcher bien trop près de Boria, en émettant un son peu rassurant et en lui montrant les dents… Après cette petite frayeur, on n’a plus du tout cherché à les prendre en photo et, en fait, on n’y a carrément plus du tout prêté attention, ce qui semble être la meilleure des solutions pour ne pas s’attirer leurs foudres. Mais revenons-en au temple… Ce qu’il y a de sublime à Uluwatu, c’est surtout le décor au sein duquel il est construit, à savoir ces imposantes falaises plongeant dans la mer donc prenez le temps de vous balader dans le parc et d’admirer le paysage.
Cependant, ce n’est pas tout puisqu’il y a ici ce qui semble être un must do, un spectacle visiblement impossible à louper : la danse kecak. Initialement transe rituelle, le kecak a été revisité dans les années 30 pour créer un spectacle racontant une histoire traditionnelle de l’hindouisme, le tout uniquement accompagné par le chant rythmique d’une centaine d’hommes. Il nous faut être honnêtes, nous n’y avons pas particulièrement été sensibles… En revanche, l’Art étant par nature subjectif, on ne peut que vous encourager à y assister pour vous faire votre propre avis !

Le deuxième jour, nous avons voulu découvrir la côte, qui regorge de criques et plages réputées à la fois pour leur beauté et pour leurs vagues qui ravissent les surfeurs chevronnés. Nous sommes d’abord allées du côté de Suluban, où la mer d’un bleu vif déferle sur les falaises abruptes et s’engouffre dans une grotte depuis laquelle on peut admirer son puissant ballet. Ensuite, nous avons longé la route à pied pendant une quarantaine de minutes pour arriver à Padang Padang, cette plage rendue célèbre notamment grâce à Julia Roberts (une scène du film Mange, prie, aime y a été tournée). Cette fois-ci, pas de falaises mais des rochers de toutes formes disséminés sur la plage de sable blond pour former un décor presque idyllique. En revanche, elle est assez petite donc très vite encombrée mais on peut quand même se trouver un petit coin de sable pour poser sa serviette et aller faire un plouf ! De notre côté, nous avons préféré nous installer un peu plus au calme et c’est donc à Balangan que nous avons terminé l’après-midi. Ici, l’environnement est encore très différent puisqu’il s’agit d’une longue et belle plage de sable, plutôt sauvage et peu fréquentée ; tout à fait ce qu’on aime !

Jours 21 à 24

En ce 21e jour de voyage, on reprend la direction d’une nouvelle île, celle de Lembongan, qui se rejoint en 30 minutes de bateau depuis le port de Sanur. Cette fois-ci, elle dépend toujours de Bali, comme ses voisines, la célèbre Nusa Penida et la petite Nusa Ceningan. Vous l’aurez sans doute compris : si « gili » veut dire « île » en langue sasak, « nusa » a la même signification mais en balinais.
Pendant les 4 jours que nous avons passés ici, nous avons beaucoup marché, appréciant pleinement le fait de pouvoir découvrir des lieux sans être en permanence rasées de près par les voitures et scooters incessants. Nous avons donc exploré l’ensemble de l’île, dont les endroits les plus connus tels que Devil’s Tear ou Dream Beach. Nous avons assisté à une cérémonie sans nul doute de grande importance tant elle a mobilisé l’ensemble des habitants durant une journée entière (on a su, par la suite, qu’il s’agissait de célébrer l’ensemble des moyens de transport : scooters, voitures et bateaux). On a également pu profiter un peu de la mer à Jungutbatu ou des couchers de soleil à Sandy Bay. Nous nous sommes aussi rendues à Ceningan, reliée à Lembongan par un pont tout jaune et très étroit, qui nous a charmées par ses paysages ainsi que son atmosphère. Et puis, nous avons découvert les champs d’algues, cultivées entre les deux îles, formant des rectangles qui se découpent dans le bleu turquoise de l’eau. En définitive, nous y avons pris le temps de vivre au rythme lent de la marche pour de très agréables balades, de beaux panoramas, quelques baignades et de superbes instants partagés en admirant le soleil couchant !

Jours 25 à 29

Depuis Mushroom Bay, nous avons repris le bateau en direction du port de Sanur puis, après avoir passé un petit moment en terrasse et fait quelques courses, nous avons dû faire preuve d’un peu d’ingéniosité et de beaucoup de patience afin de pouvoir commander un Gojek. En effet, Sanur ne fait pas exception et les pseudo-taxis contrôlent tout l’accès mais on a trouvé un point de rendez-vous avec le chauffeur et on a pu filer en direction d’Ubud !
Nous avions décidé de passer 5 nuits dans les environs de la ville, pas directement dans le centre afin d’être au calme, tout en ayant la possibilité de nous y rendre à pied. Etant donné que la fin du voyage approchait doucement, l’objectif était surtout d’appuyer un peu sur le frein, de profiter pleinement de la nature environnante, d’un logement confortable (avec piscine privée, s’il-vous-plaît !) et de nous rendre à Ubud quand bon nous semblait pour apprécier la ville à notre rythme. Spoiler : c’est exactement ce que nous avons fait ! Ainsi, nous nous y sommes rendues à plusieurs reprises, parfois à pied via le Campuhan Ridge Walk, parfois en Gojek, de jour ou de nuit, afin de nous imprégner de l’atmosphère d’Ubud, cette ville singulière, qui semble avoir poussé au milieu de la jungle.
On a tout de même consacré un après-midi aux rizières en terrasses de Tegalalang, qui nous ont laissé une impression quelque peu mitigée tant l’ensemble des infrastructures présentes sur place font de ce lieu un endroit plus proche d’un parc d’attractions que d’un site naturel… Selon nous, c’est dommage mais ça ne doit évidemment pas vous empêcher de vous faire votre propre avis à leur sujet !
Quant à Ubud, l’hyper-centre regorge de bars et restaurants à la déco toujours plus raffinée et attrayante, les rues perpendiculaires regroupent tout un tas de « marchés » où vous pourrez trouver tous les souvenirs que vous voudrez et l’ensemble est parsemé de nombreux temples (ne manquez pas le palais d’Ubud, agréable mélange entre temple, palais et jardin !) ainsi que d’une végétation luxuriante présente un peu partout en ville.
En tout cas, pour notre part, nous avons pleinement apprécié ce séjour, en remplissant parfaitement notre objectif initial de découverte tranquille et de repos dans le calme des rizières !

Jours 30 à 32

Pour nos trois derniers jours à Bali, nous avions décidé de les passer à Canggu. Les avis à son propos sont souvent mitigés ; lorsqu’on se renseigne sur cette destination, elle plutôt décriée du fait de son manque d’authenticité, de son surtourisme et de ses soirées permanentes. Alors, pourquoi l’avoir choisie ? Pour deux raisons : nous voulions être proches de l’aéroport et profiter jusqu’au dernier moment de la mer (du côté de Canggu, c’est plutôt l’Océan Indien pour être précises !). On s’est dit que pour tous les aspects négatifs qui étaient dépeints, au moins, on savait à quoi s’attendre donc on ne pourrait pas être déçues… Effectivement, on ne l’a pas été ! On peut même dire que l’on a été agréablement surprises ! Certes, il y a 0 authenticité à Canggu ; et encore, sachant que c’est très étendu, en fait si, il y en a mais c’est juste qu’il faut la chercher en allant bien plus loin que le centre / la plage. En tout cas, c’est très loin d’être envahi de monde et, à part quelques poufs posés sur la plage au coucher du soleil ainsi que 3 bars, regroupés au même carrefour, diffusant de la musique un peu forte, on était à mille lieues des soirées XXL de Platja d’en Bossa à Ibiza
Au final, vous avez deux rues principales avec cafés sympas, restaurants chill ou chics, boutiques de vêtements et épiceries, qui mènent chacune à l’immense plage de Canggu. Ce n’est peut-être pas la plus belle du monde mais elle est très grande et on peut aisément s’y baigner, ce qui est rare à Bali ! Concrètement, on a terminé ce périple avec l’Océan Indien, des promenades sur le sable, des cafés et autres jus de fruits ainsi que d’excellents restaurants (comme Konsep Kitchen, par exemple)… Que pouvait-on demander de plus ?!

D’ailleurs, ce « plus », nous l’avons quand même eu le deuxième jour puisque nous avons évidemment passé la fin d’après-midi à Tanah Lot, l’un des 7 temples de la mer répartis sur l’ensemble de l’île (Uluwatu est également dans la liste !)… On y est resté jusqu’au coucher de soleil, enveloppant la temple de lumières orangées et, après ça…on a bien failli ne pas pouvoir rentrer ! Il faut dire qu’on a un peu traîné et qu’en arrivant sur le parking pour commander un Gojek, il n’y avait plus que nous deux, trois filles sur un banc et un couple. Pas une voiture à l’horizon et tout le monde sur son smartphone pour tenter de trouver un moyen de partir… On a attendu un peu et voyant qu’il ne se passait absolument rien, ni sur le parking, ni sur les applis, on est allé voir les autres personnes présentes pour tenter d’avoir des informations. Bon, le couple venait de voir sa course acceptée, le chauffeur arriva donc peu de temps après. Voilà que nous nous retrouvions donc à 5 nanas, sur ce parking totalement désert, sans aucun moyen de rentrer… Forcément, ça facilite les échanges, d’autant plus qu’elles étaient françaises aussi donc, quitte à attendre, on a commencé à discuter. Rien de nouveau du côté des applis qui s’acharnaient simplement à nous dire qu’aucun chauffeur ne répondait à notre demande (merci, on l’avait remarqué !). Au bout d’une bonne vingtaine de minutes, coup de bol, une voiture arrive ! Le gars n’a pas eu le temps de dire « ouf » que nous étions toutes les 5 installées dans son véhicule direction Canggu ! On vous rassure, on ne l’a pas kidnappé ; c’était un chauffeur Grab qui venait récupérer un client mais il s’est rendu compte en arrivant qu’il n’y avait plus personne… Enfin, si, il y avait nous ! N’empêche, on a vraiment eu de la chance donc on dit un grand merci à ce client peu scrupuleux qui n’a même pas pris la peine d’annuler sa course avant de partir ! Forcément, avec tout ça, une fois arrivées à Canggu, on n’a pas vu d’autre dénouement possible que d’aller prendre un verre toutes ensemble ; tout est bien qui finit bien et, en plus, on a passé une super soirée donc c’est parfait !

Pour notre dernière journée, on a fait simple : plage, baignade, smoothie et un dîner de folie au Café Coach (ne vous fiez pas trop au nom, on y a mangé une brioche façon pain perdu du tonnerre !). C’était exactement ce qu’on voulait pour finir en beauté avant, le lendemain, de prendre l’avion et de passer une ultime nuit en Indonésie, cette fois-ci dans une tout autre ambiance, au cœur de Jakarta.

Le récap’ budget

Pour finir, voici désormais la question tant attendue : à combien nous est revenu ce voyage ?

Au total, pour 1 mois à Bali et sur les Gilis à Lombok, pour 2 : 6171€.

43
Hébergement (32 nuits réservées)

2671€

32
Vol A/R Paris-Bali (Etihad + vols intérieurs)

1987€

9
Restaurants + quelques petites courses

545€

8
Trajets taxi/GojekCar x22 (204€) + chauffeurs à la journée x5 (111€) + billets bateau x6 (160€)

475€

4
Cafés, apéros, etc.

241€

3
Visas 60 jours x2

176€

1
Entrées des sites et plages, spectacle Kecak

76€

Bien sûr, nous n’avons pas vraiment regardé à la dépense sur les hébergements mais c’est un poste sur lequel vous pouvez énormément économiser ! Pour les 32 nuits que nous avons réservées, il y a moyen de s’en sortir pour moins de 1000€ pour 2, ce qui vous permettrait d’être plutôt aux alentours de 4500€ au total.

Enfin, pour vous donner un ordre d’idée plus précis des prix pratiqués, en voici quelques exemples :

  • un café balinais coûte, en moyenne, 0,60€ (10 000 IDR), tandis qu’un espresso tournera plutôt autour d’1,75€ (30 000 IDR),
  • un jus de fruits ou un smoothie coûte généralement entre 1,75€ et 2,90€ (30 000 à 50 000 IDR),
  • une grande bouteille d’eau s’achète pour 0,60€ (10 000 IDR),
  • un plat de nasi goreng dans n’importe quel établissement se trouve à plus ou moins 2€ (généralement, 35 000 IDR),
  • un plat coûte, en fonction de l’établissement choisi, entre 1,40€ et 5,80€ (en moyenne, entre 25 000 et 100 000 IDR) ; dans des restaurants « de luxe », le prix sera évidemment plus élevé mais, globalement, on peut dire moins de 2€ dans les stands ambulants ou les warungs très typiques, moins de 5€ dans les warungs standards et moins de 10€ dans les restaurants chics,
  • un paquet de cigarettes se vend aux alentours de 2€ (35 000 IDR),
  • le prix pour un chauffeur à la journée varie entre 20€ et 29€ (entre 350 000 et 500 000 IDR, après négociation !),
  • quasiment tous les sites sont payants, entre 0,90€ et 4,30€ (15 000 IDR pour les accès aux plages, 75 000 IDR l’entrée de Tanah Lot par exemple), tandis que le spectacle de danse Kecak à Uluwatu coûte 8,85€ (150 000 IDR par personne).

Voilà, on espère vous avoir donné quelques clefs pour organiser votre propre périple en Indonésie. Alors maintenant, les Trip-Dreamers, c’est à vous de jouer !

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