Quelle île choisir aux Gili ? Plage déserte de Gili Meno, avec sable blanc et eau turquoise

Ah, les Gili…! Rien que le nom nous fait sourire et nous donne envie de mettre une chanson de Bob Marley en fond sonore. Après presque deux semaines à sillonner Bali (retrouvez ici notre itinéraire et budget pour 1 mois à Bali et Lombok), on avait envie d’un rythme plus doux, de sable chaud, d’eaux calmes, d’ambiances feutrées…et on n’aurait pas pu mieux tomber ! Les Gili, c’est un petit monde à part, posé entre Bali et Lombok, où le stress a été banni, les voitures interdites et où les journées s’écoulent au son du muezzin, des coqs matinaux et du reggae… Trois îles toutes petites, toutes proches les unes des autres — Gili Air, Gili Meno, Gili Trawangan — mais trois ambiances différentes. Vous vous demandez quelle île choisir aux Gili ? On vous aide à y voir plus clair en vous racontant notre périple !
Nous, on a posé nos sacs à dos à Gili Air et on s’est laissées porter par la douceur de vivre. Le genre de parenthèse où les pieds nus deviennent la norme, où les horaires des marées et du soleil remplacent la montre et où l’on finit par perdre toute notion du temps. Juste ce qu’il nous fallait.
Dans cet article, on vous emmène découvrir ces petits bouts de paradis, tout en vous aidant à choisir votre Gili. Spoiler : il n’y a pas de mauvais choix ! Il n’y a que des ambiances différentes. Et beaucoup, beaucoup de sable.

Si toutefois vous êtes pressés, vous pouvez cliquer sur les liens du sommaire pour naviguer comme bon vous semble dans l’article, avant de revenir poursuivre votre lecture plus tard 😉

Les Gili en Indonésie, c’est quoi au juste ? Un archipel entre douceur de vivre et sable blanc

« Gili », en langue sasak (parlée sur l’île voisine de Lombok), signifie tout simplement « île ». Autant dire qu’en Indonésie, on en trouve un paquet ! Mais quand on parle des Gili, on pense tout de suite à ce trio devenu mythique : Gili Air, Gili Meno et Gili Trawangan, trois petits confettis de terre perdus entre Lombok et Bali, accessibles en bateau en moins de deux heures.

Ici, pas de voiture, pas de scooter pétaradant, pas de klaxon. Juste des charrettes tirées par des chevaux, des vélos qui grincent dans le sable et quelques scooters électriques (silencieux, promis). Les routes ne sont pas vraiment des routes d’ailleurs : on parle plutôt de petits chemins de sable ou de terre battue, qui sillonnent les îles.

La vie se passe au ralenti, les pieds dans le sable, les cheveux emmêlés par le vent, un jus de fruit ou une coco à la main. L’ambiance y est unique : à mi-chemin entre l’Indonésie traditionnelle (avec ses warungs, ses mosquées et ses coqs) et une atmosphère résolument chill, roots et décontractée. Ici, les hommes ont souvent les cheveux longs, les enceintes grésillent de vieux tubes reggae et tout le monde vit au rythme du soleil. Clairement, on y oublie un peu le reste du monde.

Et le plus beau ? Peu importe où vous êtes, la mer n’est jamais à plus de 15 minutes à pied. Que ce soit pour admirer un lever de soleil brumeux sur le mont Rinjani ou un sunset flamboyant sur fond de volcans balinais, les Gili offrent des paysages de carte postale à chaque coin de plage.

Mais ce qui marque aussi, c’est la culture locale, bien différente de celle de Bali. Car si les Gili sont devenues touristiques, elles restent avant tout rattachées à Lombok, dont elles ne sont séparées que par quelques kilomètres. Ici, les habitants sont musulmans et pratiquent un islam un peu à part, influencé par les traditions sasak, empreint d’un mélange de traditions et rythmé par les appels à la prière qui résonnent doucement à travers les îles. Il y a quelque chose de paisible, de doux et de nonchalant dans leur façon d’être.

On a souvent été frappées par la gentillesse, le calme et l’ouverture des habitants, hommes comme femmes, toujours souriants, bavards, prêts à échanger quelques mots avec vous, à partager une anecdote ou à vous montrer le bon coin pour le coucher de soleil. Ici, pas de pression, pas de stress, pas de forcing commercial non plus (ça change, ça fait du bien !). Juste des gens ultra sympas, qui donnent à ces îles leur atmosphère si particulière, à la fois locale et universelle.

Gili Air, ou l’art de prendre son temps entre plage, balade et couchers de soleil

C’est ici qu’on a posé nos valises pour six jours, et clairement, ce fut le coup de cœur immédiat ! Dès que l’on s’est un tout petit peu échappées de l’agitation du port, on a senti qu’on entrait dans un autre monde : celui du temps suspendu, du sable chaud sous les pieds (bon, en l’occurrence, pour rejoindre l’hôtel, c’était de la terre donc, en tongs, le résultat n’était pas très beau à voir !), du clapotis de l’eau turquoise et des sourires tranquilles. On est arrivées dans notre hébergement et la première chose qui nous a été proposée fut de nous installer tranquillement, de souffler et de boire un verre. Au centre de l’île, l’endroit était idéal : 4 adorables cabanes en bois installées autour d’une petite piscine. Nous avions une terrasse privative, composée d’un confortable matelas posé sur des planches, abrité du soleil mais suffisamment à l’air libre pour pouvoir observer les étoiles ; ça donnait totalement le ton ! Aucun doute : on avait compris qu’on s’y sentirait parfaitement bien !

Gili Air, c’est un peu le parfait équilibre entre Gili Meno (la calme et sauvage) et Gili Trawangan (la fêtarde invétérée). On y trouve de quoi se détendre, se balader, manger, siroter, observer mais sans jamais se sentir oppressé. Ici, la journée commence par un lever de soleil sur Lombok, se poursuit avec quelques brasses, éventuellement accompagnées d’un masque et d’un tuba, une marche paisible dans les « ruelles » de l’île ou sur la plage et se finit par un sunset face à Bali, avec le mont Agung qui se découpe à l’horizon.

Pour en profiter pleinement, un petit chemin en sable et terre (pas toujours simple à vélo d’ailleurs) fait tout le tour de l’île. À pied, comptez entre 1h30 et 2h si vous marchez tranquillement, avec pauses photos et coconuts à la clé. Nous, on a tout fait à pied et c’était parfait : on a pu explorer à notre rythme, profiter des plages désertes, observer les détails, se perdre un peu, prendre le temps… Bref, marcher ici, c’est aussi une façon de savourer.

Chaque zone de l’île a son ambiance bien à elle. Le nord-est, plus calme, est idéal pour le snorkeling : on y trouve de nombreux spots avec tortues, poissons tropicaux et coraux (il y a aussi des spots snorkeling au sud-est de Gili Air mais la zone est un peu moins isolée car plus proche du port). Il suffit souvent de marcher quelques mètres dans l’eau pour tomber sur de superbes fonds. En revanche, attention à la barrière de corail : à marée basse, il est quasiment impossible de nager sans se griffer (Laure en a fait les frais…). Mieux vaut y aller à marée haute ou marcher doucement jusqu’à passer la barrière, même si ce n’est pas toujours évident… L’eau reste très peu profonde sur de longues distances, ce qui nous a valu quelques frustrations car on n’a pas vraiment pu nager comme on l’aurait souhaité (bon, il fallait bien qu’il y ait un bémol à ce petit paradis).

Le sud-est, autour du port, est plus animé. On y trouve les bateaux de transport (et quelques bateaux de pêche), des hébergements de tous styles, des petits warungs, des cafés, des centres de plongée et des guichets d’excursions. C’est l’endroit où il y a un peu plus d’agitation, pas forcément très agréable car les charrettes partent de là pour transporter les touristes fraîchement débarqués. D’ailleurs, à ce sujet, sauf à avoir des difficultés à vous déplacer, n’hésitez pas à rejoindre votre hébergement à pied, les distances sont vraiment très courtes !

Le nord-ouest et l’ouest, quant à eux, sont les zones parfaites pour admirer le coucher du soleil, avec vue directe sur Gili Meno et Bali, plus au loin. L’ambiance y est souvent un peu plus rasta-chill, avec des bars en bois flotté posés sur la plage, des hamacs, des cocktails maison et des playlists de reggae. C’est aussi là que les gens viennent pour ne rien faire et…c’est franchement contagieux ! A la nuit tombée, des feux de bois sont allumés sur la plage, pour être encore un peu plus dans cette ambiance on ne peut plus paisible. C’est aussi l’endroit où l’on trouve les bars un peu plus branchés mais on reste tout-de-même dans quelque chose de maîtrisé, une atmosphère plutôt cosy-chill que fêtarde.

Pour la baignade, la partie sud-ouest est souvent recommandée car les plages y sont un peu plus larges. De notre côté, après avoir exploré toute l’île, on a trouvé notre spot à l’est, près du point nommé turtle snorkeling area sur Google Maps. Calme, avec quelques bars paisibles si besoin, de quoi manger un petit quelque chose aussi si nécessaire et, évidemment, la mer pour seul horizon, on y était bien ! L’idéal est sans doute d’en tester plusieurs pour trouver votre petit coin à vous car, autant dire qu’ils sont nombreux !
Tout autour de l’île, à marée basse, comme souvent sur les îles bordées de récifs, l’eau se retire très loin et laisse place à un paysage de corail presque à nu : pas idéal pour la baignade mais sublime à observer. Il faut parfois marcher plusieurs minutes dans l’eau pour pouvoir nager un peu plus librement. Quoi qu’il en soit, prévoyez des chaussures adaptées, elles sont indispensables si vous ne voulez pas vous blesser !

Et puis, il y a cette ambiance sonore si particulière : un doux mélange entre le chant du muezzin, les vagues qui viennent mourir sur le rivage, les coqs qui s’en donnent à cœur joie et les enceintes qui diffusent du reggae à toute heure. Le refrain que l’on a le plus entendu ?

« We come from Gili Meno, nasi goreng for breakfast…
We come from Gili Meno,
magic mushroom for breakfast… »

Oui, vous avez bien lu, « magic mushroom »…! Ces quelques paroles sont à elles seules un condensé parfait de ce que sont les Gilis : un mélange de traditions, de gastronomie indonésienne, d’humour local et, surtout, de déconnexion totale !

Côté nourriture justement, on a eu notre petite adresse fétiche (zZz Warung, notre cantine adorée), où on s’est régalées presque chaque soir, pour quelques euros à peine. Entre nasi goreng, olah olah, bubur ayam, poisson grillé ou jus de fruit frais, on s’y est vite senties comme chez nous et on a fait de succulentes découvertes !

En définitive, Gili Air, ce n’est pas une destination où l’on coche des cases. C’est une île où l’on prend le temps, où l’on se laisse porter. Un vrai paradis de lenteur et de simplicité. C’est l’endroit où l’on pose son sac et où l’on se dit : « bon, et si on restait là encore un peu… ? ». 

Gili Meno, la petite perle quasi-déserte aux eaux d’un bleu irréel

Si Gili Air nous a charmées par son équilibre, Gili Meno nous a tout simplement émerveillées. On y a passé une journée seulement mais…quelle journée ! Dès l’arrivée, on sent que quelque chose est différent. Le silence, d’abord. Plus profond. La lumière, plus éclatante. Les plages, presque irréelles.

Gili Meno est la plus petite des trois îles, la plus sauvage, la plus paisible. C’est simple : il suffit de faire quelques pas depuis le petit embarcadère pour se retrouver seules au monde sur des bancs de sable blanc, face à une mer d’un bleu à peine croyable. Un bleu turquoise à Gili Air ? Ici, c’est du bleu laiteux, du bleu piscine, du bleu carte postale retouchée mais en vrai…!

On a tout exploré à pied, comme d’habitude. L’île se traverse en à peine 20 minutes d’une côte à l’autre, ce qui permet de changer de lieu selon l’heure, la lumière ou les envies. Et à chaque détour, une crique déserte, un arbre solitaire, une barque échouée, un hamac tendu entre deux troncs, un horizon parfaitement plat. C’est le genre d’endroit où on regarde sa montre juste pour vérifier qu’on a encore bien le temps de…ne rien faire !

Le tour de l’île peut se faire tranquillement en 1h30 mais comptez plus si vous vous arrêtez pour admirer, flâner, rêver et surtout nager ! Et on vous garantit que vous allez vous arrêter. Parce que l’eau est à chaque fois irrésistible, à tel point que l’on en a profité jusqu’au dernier moment (quelques mètres vers le port puis encore un dernier bain, et ainsi de suite…). Contrairement à Gili Air, ici on peut se baigner facilement, presque partout, même à marée basse. Pas besoin de marcher des kilomètres : on se jette à l’eau, tout simplement. Et on nage. Longtemps. Tranquillement. En regardant les petits bancs de poissons filer entre les jambes.

C’est aussi ici que l’on a fait notre plus beau snorkeling du séjour. En longeant doucement la côte sud-ouest (au niveau du point nommé bounty wreck diving spot sur Google Maps), masques et tubas vissés sur le visage, on a croisé…plusieurs tortues, paisibles, majestueuses, dérivant au rythme des vagues. Et surtout : en étant presque seules. Pas de groupes en excursion, pas de bruit, juste le souffle dans le tuba et ces tortues en train de picorer quelques algues. C’était extraordinaire !

Il faut dire que Gili Meno est beaucoup moins fréquentée que ses deux voisines. Pas de bars animés, très peu de boutiques, très peu de warungs, quelques hébergements discrets disséminés dans la végétation et des plages parfois désertes sur des dizaines de mètres. Il y a bien un petit lac salé au centre de l’île, quelques sentiers en terre, quelques cafés paumés au milieu des cocotiers mais dans l’ensemble, tout ici respire la tranquillité absolue. Même les chevaux sont moins nombreux que sur les autres îles. On entend surtout le vent, les oiseaux, le ressac. C’est presque déroutant et incroyablement reposant !

Alors oui, pour une nuit ou deux, ou même pour une simple escapade à la journée, Gili Meno vaut largement le détour. C’est un petit paradis préservé, une parenthèse de douceur, un lieu où chaque grain de sable semble avoir été posé là pour vous apaiser.

Gili Trawangan, l’effervescente mais pas que pour les fêtards

Même si nous n’y avons pas mis les pieds cette fois-ci (par choix et non par oubli !), on ne pouvait pas vous parler des Gili sans évoquer Gili Trawangan, la plus grande et la plus réputée des trois îles. Celle dont tout le monde parle. Celle qui attire, fascine, divise parfois mais qui mérite qu’on s’y attarde un instant, au moins en mots.

Trawangan, c’est un peu le centre névralgique de l’archipel, là où l’on trouve la plus grande concentration d’hébergements, de restaurants, de bars et d’activités. C’est aussi la seule des trois où le mot “fête” revient systématiquement dans les guides. Oui, c’est ici que ça bouge le plus. Tous les soirs ou presque, les bars de plage organisent une soirée avec musique live ou DJ, happy hours, ambiance pieds nus et lanternes accrochées dans les arbres. On ne va pas se mentir : si vous cherchez le calme absolu, ça ne semble pas être sur cette Gili qu’il faut poser vos tongs.

Mais Gili Trawangan, n’est forcément pas que ça, même si, comme dans certains endroits de Bali, le tourisme a l’air d’y avoir fait des dégâts (on a lu à plusieurs reprises des problèmes liés aux décharges à ciel ouvert et une mentalité beaucoup plus orientée argent que douceur de vivre…). Malgré tout, l’intérieur de l’île et la côte ouest sont souvent décrites comme plus rurales, plus lentes, avec des petits chemins sableux bordés de palmiers et une atmosphère beaucoup plus tranquille que ce le combo “fête et cocktails” (qui, après tout, peut plaire à certains, on ne juge pas !).

Côté pratique, l’île est comme ses voisines réservée aux transports non motorisés. Pour ce qui est des plages et du snorkeling, la côte Nord est souvent recommandée. Certaines écoles de plongée proposent aussi des baptêmes ou des excursions vers les spots plus profonds autour des 3 îles. Si vous voulez vous lancer, Trawangan est probablement l’endroit où l’offre est la plus diversifiée.

Alors pourquoi n’y sommes-nous pas allées ?
Tout simplement parce qu’on s’est senties immédiatement chez nous à Gili Air. On y a trouvé une ambiance douce, un rythme qui nous convenait et l’envie de ne pas “enchaîner” les îles juste pour cocher des cases. On avait initialement prévu une journée là-bas et puis on a décidé de ralentir, encore un peu plus que ce que l’on faisait jusqu’alors… Et on ne l’a pas regretté.

Quoi qu’il en soit, on ne l’a absolument pas regretté ! En revanche, si vous avez un peu plus de temps ou une grosse envie de vous sociabiliser ou de danser les pieds dans le sable, Gili Trawangan peut clairement vous plaire. Le tout est de savoir ce que vous venez y chercher et, comme toujours, de se forger son propre avis (si l’on retourne un jour dans les parages, on ira voir ça de nos propres yeux, c’est certain). Cependant, une chose est sûre : si vous hésitez en vous disant que Trawangan sera peut-être too much, dans ce cas, optez pour Gili Air et allez-y simplement à la journée, mieux vaut ne pas risquer d’être déçus, d’autant plus quand on a un paradis à portée de main !

Infos pratiques pour visiter les Gili

🚤 Comment y aller ?

La plupart des voyageurs accèdent aux îles Gili depuis Bali ou Lombok, en bateau rapide (fast boat).
Depuis Padang Bai (Bali), il faut compter environ 2h30 à 3h de traversée, selon les conditions et la compagnie choisie. C’est ce que nous avons fait, en réservant avec Eka Jaya, une des compagnies les plus fiables (et avec un bateau plus grand que les autres, ce qui limite un peu le mal de mer…).
Prix de la traversée A/R Padang Bai – Gili Air : 107,55 € pour deux personnes.

Il est aussi possible de partir depuis Amed (plus rapide mais parfois plus chaotique selon la mer) ou depuis Lombok, pour ceux qui voyagent déjà sur l’île voisine.

Petit conseil d’amies : méfiez-vous des rabatteurs qui vendent des tickets un peu partout à Bali (notamment à Ubud ou sur la plage). Préférez réserver en ligne via un site fiable (12Go Asia, on ne le répètera jamais assez !), directement au port au guichet de la compagnie ou via votre hébergement.

🚶‍♀️ Se déplacer sur les îles

C’est ce qui fait le charme des Gili : aucun véhicule motorisé, à l’exception de quelques scooters électriques utilisés par les locaux.
On se déplace à pied, en vélo (dispo à la location partout) ou en charrette à cheval (appelée cidomo) mais on vous le dit franchement, quand on voit les chevaux amaigris tirant des touristes et leurs bagages sous le soleil parfois écrasant, ça ne semble pas être l’idéal…

À Gili Air comme à Gili Meno, on a tout fait à pied et ça reste, selon nous, le meilleur moyen de découvrir les îles à son rythme, de profiter de chaque recoin et de croiser quelques coqs en goguette au passage ! Les îles sont minuscules donc si vous pouvez marcher, n’hésitez pas, d’autant plus que le vélo dans les ruelles ensablées, ce n’est pas très pratique…

⏳ Combien de temps prévoir ?

Pour nous, 3 jours pleins minimum sur une île sont nécessaires pour en profiter vraiment. Mais si, comme nous, vous vous laissez happer par l’ambiance rasta-chill de Gili Air ou la beauté hors du temps de Gili Meno, vous pourriez bien y rester une semaine sans vous en rendre compte

Si vous voulez faire les trois îles, comptez au moins 5 à 6 jours pour ne pas courir et pour éviter de passer plus de temps dans les bateaux que dans l’eau turquoise !

💸 Et le budget dans tout ça ?

Côté hébergement, on trouve de tout : du petit bungalow rustique au resort chic les pieds dans le sable.
Nous avons logé 6 nuits à Musa Bintang Villas & Bungalows à Gili Air pour 570 € (super accueil, chambre spacieuse, piscine au calme…une vraie pépite).
Côté nourriture, vous pouvez vous régaler pour 3 à 6 € dans un warung, ou grimper à 10-15 € par personne dans un resto plus “bobo”.

Excursions snorkeling en groupe : environ 100 000 à 150 000 IDR (6 à 9 €).
Location de vélo : 2 à 4 € par jour.

📌 Bon à savoir avant de partir

Les marées ont un gros impact sur les plages et la baignade. À marée basse, on voit souvent les rochers et la barrière de corail donc mieux vaut vérifier les horaires si vous voulez vous baigner tranquillement.

Pour le snorkeling, privilégiez Gili Meno si vous rêvez de nager avec des tortues. C’est possible ailleurs aussi, mais ici, c’est quasi garanti !

N’oubliez pas votre masque/tuba, votre crème solaire et surtout…de ralentir. Aux Gili, on vit au rythme du soleil, de la musique reggae, des appels à la prière et des allers-retours des marées. Et c’est franchement pas mal comme routine !

🌴 Les Gili secrètes du sud de Lombok, Gede, Asahan & co, pour ceux qui cherchent encore plus de calme et de nature

On vous a dit que Gili signifiait île… donc forcément, dans un pays composé de milliers d’îles, il y a des gili un peu partout ! Si celles de Air, Meno et Trawangan sont les plus connues (et les plus touristiques), il existe un autre petit archipel, bien plus discret, au sud-ouest de Lombok, qui mérite qu’on s’y attarde : les secret gilis, Gili Gede, Asahan, Layar, Rengit, Nanggu… Autant de petits bouts de terre posés sur une mer turquoise, bien plus confidentiels, encore très sauvages et où le temps doit probablement être suspendu.

Pour être honnêtes, on a longuement hésité avec ces îles avant de poser nos sacs à Gili Air. D’après ce qu’on a lu ou entendu sur ces Gili du Sud, elles doivent être tout aussi magiques, avec un petit quelque chose de plus sauvage encore. L’ambiance y serait encore plus paisible, l’accueil des habitants toujours aussi chaleureux et les plages…désertes. Pas ou très peu de bars, pas d’animation en soirée : ici, on vient surtout pour se déconnecter et savourer le calme absolu. Un paradis pour les amateurs de nature, de snorkeling confidentiel, de nuits étoilées et de cabanes les pieds dans l’eau.

On n’y a pas encore goûté mais, qui sait, peut-être une prochaine fois. En tout cas, si vous cherchez l’ultra-sérénité, ces Gili-là pourraient bien vous l’offrir.

Alors, le verdict ?!

On vous l’avoue sans détour : on a eu un vrai coup de cœur pour les Gili ! Pourtant, on en avait parfois entendu parler comme d’îles trop touristiques, presque clichées… C’est peut-être le cas pour Gili Trawangan mais, de notre côté, on a découvert tout autre chose : un petit monde à part, loin du tumulte de Bali, où le rythme ralentit, où les journées s’écoulent entre balades, baignades, couchers de soleil et poissons grillés (ou pancakes à la banane, ne nous jugez pas !).

Gili Air nous a séduites par son ambiance détendue, son petit côté roots, ses plages de sable blanc, ses coqs qui chantent toute la journée et ses warungs les pieds dans le sable.
Gili Meno, elle, nous a totalement désarmées avec sa beauté brute, son calme quasi absolu et ses plages souvent désertes.
Quant à Gili Trawangan, même si on ne l’a pas explorée, elle pourra sans doute combler ceux qui cherchent plus d’animation.

Ce qui nous a surtout marquées, au-delà des paysages, c’est l’atmosphère unique de ces îles : ce savant mélange de cultures, totalement inattendu, ce mode de vie simple, chaleureux, tout en sourires et en discussions spontanées. Un lieu où l’on vous appelle “my friend” avec sincérité, où l’on vous conseille les meilleurs spots avec bienveillance et où, en quelques jours à peine, on se sent un peu chez soi.

Bref, les Gili, c’est ce genre d’endroit où l’on arrive pour trois nuits et d’où l’on repart six jours plus tard, à contrecœur, les cheveux salés et le cœur léger. Un petit paradis qu’on vous recommande les yeux fermés !

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