Malte et Gozo

En quelques mots…

Situé à quelques kilomètres au sud de la Sicile, ce petit Etat bénéficie à la fois d’une histoire riche, d’un climat enchanteur et d’une réputation qui ne semble plus à faire. L’archipel est composé de trois îles : Malte, Gozo et Comino la sublime. Dans ce chapelet d’îles, on peut aussi bien marcher sur les traces des chevaliers en parcourant les dédalles de rues de La Valette, visiter sites et musées, déambuler au cœur de petits villages de pécheurs ou encore plonger dans les eaux cristallines des lagons bleus que l’on peut voir sur d’innombrables photos. Ainsi, nous étions impatientes de découvrir ce qui semblait être un vrai paradis.
Au-delà de ces images bien réelles, Malte révèle aussi une toute autre facette que l’on retrouve le long des côtes, par exemple, à San Ġiljan, avec ses complexes hôteliers, ses McDo, ses pubs et ses bars avec piscine bondés à toute heure du jour ou de la nuit.

Gozo, quant à elle, nous a littéralement charmées. Elle est en effet un condensé de tout ce que nous aimons : préservée mais animée sans être surpeuplée, où l’on peut déguster de bons vins accompagnés de savoureux plats locaux et contempler des couchers de soleil à couper le souffle. Regroupant à la fois de beaux villages à l’architecture typique de ce coin du monde, des paysages splendides comme pouvait l’être « l’Arche d’azur » (totalement détruite depuis quelques années et le passage d’une tempête), des criques sauvages aux eaux limpides donnant lieu à de belles balades et de quoi passer de longues et excellentes soirées, Gozo fait partie de ces endroits quelque peu isolés où l’on a plaisir à séjourner pour profiter du moment présent.

Enfin, pour ce qui est de Comino, ce petit bout de terre niché entre Malte et Gozo offre des paysages comme il en existe peu ! Des lagons turquoise enchevêtrés au cœur de rochers taillés par la force tranquille de la Méditerranée. Cependant, un décor de rêve comme celui-ci ne reste pas caché bien longtemps et c’est donc l’endroit au globe où nous avons jusqu’à présent vu le plus de monde au mètre carré (hormis, peut-être, à Times Square). Pour en profiter, il faut donc recourir à de nombreux stratagèmes. Malgré tout, Comino est à ne louper sans aucun prétexte !

Ainsi, afin de faire le lien entre ces trois îles et profiter au mieux de votre séjour sans avoir à subir les quelques désagrément qui peuvent leur être liés, nous dirions que l’idéal est de passer 3 ou 4 jours à Malte et, a minima, tout autant à Gozo, de laquelle vous pourrez également explorer sa voisine Comino.

Chacune de nos destinations regroupe plusieurs articles (tous ne sont pas encore livrés mais il arriveront au fur et à mesure) ; vous retrouverez ici tous les articles utiles pour Malte et Gozo.

Conseils pratiques

Hébergement – A Malte, nous vous recommandons sans hésitation de loger à La Valette, lieu emblématique et névralgique. Cependant, si vous êtes véhiculés et que vous recherchez la tranquillité, tournez vous éventuellement pour le charmant village de pécheurs de Marsaxlokk.

Pour ce qui est de Gozo, nous opterions pour un appartement au centre de Rabat, la ville principale. Néanmoins, l’île étant beaucoup plus petite, les solutions d’hébergement y sont plus rares et donc plus chères.

Nourriture – D’influence principalement anglo-saxonne, méditerranéennes et siciliennes, vous trouverez sans aucun doute de bonnes adresses. Néanmoins, nos papilles n’en gardent pas un souvenir impérissable.

Transports – Lors de notre séjour, nous nous étions déplacées uniquement en bus. Le réseau permettait assez bien de visiter différents points d’intérêt, que ce soit à Malte ou à Gozo. Certes, les fréquences de passage ne sont pas toujours très élevées, notamment lorsque l’on sort des lieux ultra-touristiques, mais nous n’avions pas eu de difficultés à circuler. Aujourd’hui, les 80 lignes de bus semblent encore plus performantes et nous pensons que c’est la meilleure solution.

N’oubliez pas que la conduite à Malte s’effectue à gauche donc si vous n’y êtes pas habitués (ce qui est notre cas, au passage !), cela fait encore un argument supplémentaire en faveur du bus. En revanche, le temps de trajet entre le bus et la voiture varie souvent du simple au double, voire au triple mais c’est sans doute le prix à payer pour avoir l’esprit tranquille et ne se soucier ni de la conduite, ni du stationnement (qui peut s’avérer complexe).

Vous pourrez également emprunter un petit ferry pour vous rendre sur l’île de Gozo. Depuis le port de Cirkewwa, au nord de Malte, vous serez à Gozo en une trentaine de minutes pour un peu moins de 5€. De plus, des navettes font la liaison entre La Valette et les « 3 cités » pour quelques euros, ce qui est un bon moyen de visiter l’une ou l’autre des rives. Enfin, plusieurs compagnies desservent la petite Comino ; à vous de voir d’où vous préférez y aller car les options sont nombreuses.

Toponymie, ou des noms de villes imprononçables – Il s’agit peut-être de l’une des choses les plus originales que l’on retient de Malte : ses noms de villes et villages dans lesquels les consonnes se sont anormalement clonées ! Bien sûr, il n’y a aucun conseil à transmettre ici mais la toponymie de l’île méritait selon nous un point particulier tant elle est mémorable (ou pas, justement…!). Si, heureusement, certains noms sont plus appréhendables pour nos yeux de français attachés aux voyelles, vous pourrez vous entraîner à commander un billet de bus pour Marsaxlokk, Birkirkara ou encore Ix-Xghajra. Parfait pour travailler sa mémoire !

Un point sur le budget

Notre voyage datant de 2014, il n’y aurait pas grand intérêt à vous transmettre notre budget détaillé. Néanmoins, nous pouvons dire que, concrètement, on y retrouve des prix équivalents à ceux des métropoles européennes, ce qui en fait une destination ni excessive, ni bon marché. En revanche, concernant l’hébergement, notamment au cœur de La Valette ou de Rabat, il faut s’attendre à ce que ce soit un poste de dépense assez conséquent.

Et alors, valise ou sac à dos ?

Le sac à dos semble plus approprié à la géographie des trois îles et aux déplacements effectués.
Bien que l’on ne change pas d’hébergement tous les deux jours, le sac à dos se révèlera beaucoup plus maniable, ne serait-ce que pour affronter les rues étroites, les pavés ou les escaliers de La Valette !